Название | Das Passagen-Werk |
---|---|
Автор произведения | Walter Benjamin |
Жанр | Документальная литература |
Серия | |
Издательство | Документальная литература |
Год выпуска | 0 |
isbn | 9788026829706 |
»L’heureux homme qu’un observateur! Pour lui l’ennui est un mot vide de sens.« Victor Fournel: Ce qu’on voit dans les rues de Paris Paris 1858 p 271 [D 3 a, 3]
Die Langeweile begann in den vierziger Jahren epidemisch empfunden zu werden. Diesem Leiden soll zuerst Lamartine Ausdruck gegeben haben. Es spielt seine Rolle in einer kleinen Geschichte, bei der es sich um den berühmten Komiker Deburau handelt. Ein großer pariser Nervenarzt wurde eines Tages von einem Patienten aufgesucht, der zum ersten Male bei ihm erschien. Der Patient klagte über die Krankheit der Zeit, Unlust zu Leben, tiefe Verstimmungen, Langeweile. »Ihnen fehlt nichts, sagte nach eingehender Untersuchung der Arzt. Sie müßten nur ausspannen, etwas für ihre Zerstreuung tun. Gehen Sie einen Abend zu Deburau und Sie werden das Leben gleich anders ansehen.« »Ach lieber Herr, antwortete der Patient, ich bin Deburau.« [D 3 a, 4]
Rückkehr von den Courses de la Marche: »La poussière a dépassé toutes les espérances. Les élégances retour de la Marche sont quasi ensevelies, à l’instar de Pompeï, et il faut les déterrer à coups de brosse, sinon à coup de pioche.« H de Pêne: Paris intime Paris 1859 p 320 [D 3 a, 5]
»L’introduction du système Mac Adam pour le pavage des boulevards donna naissance à de nombreuses caricatures. Cham montre les Parisiens aveuglés par la poussière et propose d’ériger … une statue, avec cette inscription: ›A Macadam, les oculistes et les marchands de lunettes reconnaissants!‹ D’autres représentent les promeneurs juchés sur des échasses et parcourant ainsi les marécages et les fondrières.« Paris sous la République de 1848 Exposition de la Bibliothèque et des Travaux historiques de la Ville de Paris 1909 [Poëte, Beaurepaire, Clouzot, Henriot] p 25 [D 3 a, 6]
»L’Angleterre seule pouvait produire le dandysme; la France est aussi incapable d’engendrer son équivalent que sa voisine l’est d’offrir l’équivalent de nos … lions, aussi empressés de plaire que les dandys en sont dédaigneux … D’Orsay … plaisait naturellement et passionnément à tout le monde, même aux hommes, tandis que les dandys ne plaisaient qu’en déplaisant … Du lion au gandin, il y a un abîme; mais quel autre abîme entre le gandin et le petit crevé!« Larousse〈: Grand dictionnaire universelle〉 du dix-neuvième siècle 〈VI Paris 1870 (art dandy) p 63〉 [D 4, 1]
Im drittvorletzten Kapitel seines Buches »Paris depuis ses origines jusqu’en l’an 3000« Paris 1886 spricht Léo Claretie von einem Schutzdach aus Kristallplatten, das bei Regen über die Stadt geschoben wird – im Jahre 1987. »En 1987« lautet die Überschrift dieses Kapitels. [D 4, 2]
Mit Beziehung auf Chodruc-Duclos: »C’était peut-être le débris de quelque vieux et âpre citoyen d’Herculanum qui, s’étant échappé de son lit souterrain, nous revenait criblé des mille colères volcaniques et vivait dans la mort.« Mémoires de Chodruc-Duclos Recueillis et publiés par J Arago et Edouard Gouin Paris 1843 I p 6 (Préface) Der erste Flaneur unter den Deklassierten. [D 4, 3]
Le monde où l’on s’ennuie – »Mais, si l’on s’y ennuie, quelle influence peut-il avoir?« – »Quelle influence! … quelle influence, l’ennui, chez nous? mais énorme! … mais considérable! Le Français, vois-tu, a pour l’ennui une horreur poussée jusqu’à la vénération. Pour lui, l’ennui est un dieu terrible qui a pour culte la tenue. Il ne comprend le sérieux que sous cette forme.« Edouard Pailleron: Le monde où l’on s’ennuie (1881) 1,2 (Edouard Pailleron: Théâtre complet III Paris 〈1911〉 p 279〈)〉 [D 4, 4]
Michelet »forme une description, pleine d’intelligence et de pitié, de la condition, vers 1840, des premiers manœuvres spécialisés. Voici ›l’enfer de l’ennui‹ dans les tissages: ›Toujours, toujours, toujours, c’est le mot invariable que tonne à notre oreille le roulement automatique dont tremblent les planches. Jamais l’on ne s’y habitue.‹ Souvent les remarques de Michelet (par example sur la rêverie et les rythmes des métiers) devancent intuitivement les analyses expérimentales des psychologues modernes.« Georges Friedmann: La crise du progrès Paris 〈1936〉 p 244 [das Zitat aus Michelet: Le peuple Paris 1846 p 83] [D 4, 5]
faire droguer im Sinne von faire attendre gehört dem Argot der revolutionären und kaiserlichen Heere an. (Nach Brunot: Histoire de la langue française IX La Révolution et l’Empire Paris 1937 〈p 997〉 [D 4, 6]
»Pariser Leben«〈:〉 »Wie ein Andenken hinter Glas erscheint Paris in jenem Empfehlungsbrief, den Baron Stanislas de Frascata seinem Freund Gondremarck für Metella mitgibt. Der an die väterliche Scholle gefesselte Briefschreiber klagt darin, daß er sich aus seinem ›kalten Land‹ nach den Champagnergelagen zurücksehne, dem himmelblauen Boudoir Metellas, den Soupers, den Liedern, der Trunkenheit. Hell steht Paris vor ihm: ein Ort, an dem die Standesunterschiede getilgt sind, eine Stadt voll südlicher Wärme und tosenden Lebens. Metella liest Frascatas Brief, und während sie ihn liest, umspielt die Musik das kleine leuchtende Erinnerungsbild mit einer Wehmut, als sei Paris das verlorene Paradies, und mit einer Seligkeit, die es dem verheißenen gleichsetzt. Wenn dann die Handlung fortschreitet, entsteht der unabweisbare Eindruck, dieses Bild selber begänne lebendig zu werden.« S Kracauer: Jacques Offenbach und das Paris seiner Zeit Amsterdam 1937 p 348/349 [D 4 a, 1]
»Le Romantisme aboutit à une théorie de l’ennui, le sentiment moderne de la vie à une théorie du pouvoir ou, au moins, de l’énergie … Le Romantisme, en effet, marque la prise de conscience par l’homme d’un faisceau d’instincts à la répression desquels la société est fortement intéressée, mais, pour une large part, il manifeste l’abandon de la lutte … L’écrivain romantique … se tourne vers … une poésie de refuge et d’évasion. La tentative de Balzac et de Baudelaire est exactement inverse et tend à intégrer dans la vie les postulations que les Romantiques se résignaient à satisfaire sur le seul plan de l’art … Par là, cette entreprise est bien apparentée au mythe qui signifie toujours un accroissement du rôle de l’imagination dans la vie.« Roger Caillois: Paris, mythe moderne (Nouvelle Revue Française XXV, 284 1 mai 1937 p 695 et 697) [D 4 a, 2]
1839 »La France s’ennuit« Lamartine [D 4 a, 3]
Baudelaire im Essay über Guys: »Le dandysme est une institution vague, aussi bizarre que le duel; très ancienne, puisque César, Catilina, Alcibiade nous en fournissent des types éclatants; très générale, puisque Chateaubriand l’a trouvée dans les forêts et au bord des lacs du Nouveau-Monde.« Baudelaire: L’art romantique Paris p 91 [D 4 a, 4]
Das Guys-Kapitel des »L’art romantique« über die Dandys: »Tous sont des représentants … de ce besoin, trop rare chez ceux d’aujourd’hui, de combattre et de détruire la trivialité … Le dandysme est le dernier éclat d’héroïsme dans les décadences; et le type du dandy retrouvé par le voyageur dans l’Amérique du Nord n’infirme en aucune façon cette idée; car rien n’empêche de supposer que les tribus que nous nommons sauvages soient les débris de grandes civilisations disparues … Ai-je besoin de dire que M. G., quand il crayonne un de ses dandys sur le papier, lui donne toujours son caractère historique, légendaire même, oserais-je dire, s’il n’était pas question du temps présent et de choses considérées généralement comme folâtres?« Baudelaire: L’art romantique (éd Hachette tome III) Paris p 94/95 [D 5, 1]
Baudelaire formuliert so die Impression, die der vollendete Dandy erwecken muß: »Voilà peut-être un homme riche, mais plus certainement un Hercule sans emploi.« Baudelaire: L’art romantique Paris p 96 [D 5, 2]
Die Menge als remède suprême gegen den ennui erscheint im Essay über Guys: