Das Passagen-Werk. Walter Benjamin

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Название Das Passagen-Werk
Автор произведения Walter Benjamin
Жанр Документальная литература
Серия
Издательство Документальная литература
Год выпуска 0
isbn 9788026829706



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troupeau tout entier à la droite du père.«

      Charles Péguy: La tapisserie de Sainte-Geneviève cit Marcel Raymond: De Baudelaire au surréalisme Paris 1933 p 219 [C 8 a, 3]

      Verdächtigung der Klöster und der Geistlichen in der Kommune: »Plus encore qu’à l’occasion de la rue de Picpus, tout fut mis en œuvre pour exciter, grâce aux caveaux de Saint-Laurent, la passion populaire. A la voix de la presse s’ajouta la publicité par l’image. Etienne Carjat photographia, ›à l’aide de la lumière électriques‹, les squelettes … Après Picpus, après Saint-Laurent, à quelques jours d’intervalle, le couvent de l’Assomption et l’église Notre-Dame-des-Victoires. Un vent de folie soufflait sur la capitale. Partout l’on pensait trouver des caveaux et des squelettes.« Georges Laronze: Histoire de la Commune de 1871 Paris 1928 p 370 [C 8 a, 4]

      1871⁠〈:〉 »L’imagination populaire pouvait se donner libre cours. Elle ne s’en fit point faute. Pas de chef de service qui n’ait eu la pensée de découvrir le moyen de trahison décidément à la mode, le souterrain. A la prison de Saint-Lazare, on chercha le souterrain qui, de la chapelle, devait communiquer avec Argenteuil, c’est-à-dire franchir deux bras de la Seine et une dizaine de kilomètres à vol d’oiseau. A Saint-Sulpice, le souterrain aboutissant au château de Versailles.« Georges Laronze: Histoire de la Commune de 1871 Paris 1928 p 399 [C 8 a, 5]

      »De fait, les hommes avaient bien remplacé l’eau préhistorique. Beaucoup de siècles après qu’elle se fut retirée, ils avaient recommencé un épanchement semblable. Ils s’étaient étalés dans les mêmes creux, allongés selon les mêmes cheminements. C’est là-bas, du côté de Saint-Merri, du Temple, de l’Hôtel de Ville, du côté des Halles, du cimetière des Innocents et de l’Opéra, c’est aux endroits d’où l’eau avait eu le plus de peine à partir, et qui en étaient restés tout suintants d’infiltrations ou de ruissellements souterrains, que les hommes aussi avaient le plus complètement saturé le sol. Les quartiers les plus denses et les plus actifs pesaient encore sur d’anciens marécages.« Jules Romains: Les hommes de bonne volonté I Le 6 octobre Paris 〈1932〉 p 191 [C 9, 1]

      Baudelaire und die Friedhöfe: »Derrière les hauts murs des maisons, vers Montmartre, vers Ménilmontant, vers Montparnasse, il imagine, à la nuit tombante, les cimetières urbains, ces trois autres cités dans la grande, cités plus petites, en apparence, que la cité des vivants, puisque celle-ci semble les contenir, mais combien plus vastes, en réalité, combien plus populeuses, avec leurs cases serrées, étagées en profondeur; et, dans des lieux mêmes où la foule aujourd’hui circule, square des Innocents, par exemple, il évoque les anciens ossuaires nivelés ou disparus, engloutis dans les flots du temps avec tous leurs morts, comme les bateaux sombrés avec leur équipage.« François Porché: La vie douloureuse de Charles Baudelaire (Le roman des grandes existences 6) Paris 〈1926〉 p 186/187 [C 9, 2]

      Parallelstelle zur Ode à l’Arc de triomphe. Der Mensch ist angeredet:

      »Et quant à tes cités, Babels de monuments

      Où parlent à la fois tous les événements,

      Qu’est-ce que cela pèse? arches, tours, pyramides,

      Je serais peu surpris qu’en ses rayons humides

      L’aube les emportât pêle-mêle un matin

      Avec les gouttes d’eau de la sauge et du thym.

      Et ton architecture étagée et superbe

      Finit par n’être plus qu’un tas de pierre et d’herbe

      Où, la tête au soleil, siffle l’aspic subtil.«

      Victor Hugo: La fin de Satan Dieu Paris 1911 (Dieu–L’Ange) p 475/476 [C 9, 3]

      Léon Daudet über den Blick von Sacré Cœur auf Paris. »On regarde d’en haut ce peuple de palais, de monuments, de maisons, de masures qui a l’air rassemblé en vue d’un cataclysme, ou de plusieurs cataclysmes, soit météorologiques, soit sociaux … Amateur des sanctuaires haut placés, qui me fouettent l’esprit et les nerfs dans l’âpreté salubre du vent, j’ai passé des heures à Fourvières, regardant Lyon; à Notre Dame de la Garde, regardant Marseille; au Sacré-Cœur regardant Paris … Eh! bien, à un moment donné, j’entendais en moi comme un tocsin, comme un avertissement bizarre, et je voyais ces trois villes magnifiques … menacées d’effondrement, de dévastation par l’eau et le feu, de carnage, d’usure soudaine, pareilles à des forêts foudroyées en bloc. D’autres fois, je les voyais rongées par un mal obscur, souterrain, qui faisait choir tels monuments tels quartiers, des pans entiers de hautes demeures … De ces promontoires, ce qui apparaît le mieux, c’est la menace. L’agglomération est menaçante, le labeur géant est menaçant; car l’homme a besoin de travailler, c’est entendu, mais il a aussi d’autres besoins … Il a besoin de s’isoler et de se grouper, de crier et de se révolter, de s’apaiser et de se soumettre … Enfin le besoin suicidaire est en lui, et, dans la société qu’il forme, plus vif que l’instinct dit de conservation. Aussi ce qui étonne quand on visite Paris, Lyon ou Marseille, du haut du Sacré-Cœur, de Fourvières, de Notre-Dame de la Garde, c’est que Paris, Lyon, Marseille aient duré.« Léon Daudet: Paris vécu I Rive droite Paris 〈1930〉 p 220/221 [C 9 a, 1]

      »Nous possédons depuis Polybe une longue série de descriptions antiques de vieilles villes célèbres dont les rangées de maisons vides se sont écroulées lentement, tandis que sur leur forum et leur gymnase les troupeaux paissent, et que leurs amphithéâtres sont couverts de moissons d’où émergent encore des statues et des Hermès. Au Ve siècle, Rome avait la population d’un village, mais ses palais des empereurs étaient encore habitables.« Oswald Spengler: Le déclin de l’Occident II, 1 Paris 1933 p 151 [C 9 a, 2]

      Die Langeweile, ewige Wiederkehr

      »Will denn die Sonne alle Träume morden,

      die blassen Kinder meiner Lustreviere?

      Die Tage sind so still und grell geworden.

      Erfüllung lockt mit wolkigen Gesichten.

      Mich packt die Angst, daß ich mein Heil verliere.

      Wie wenn ich ginge, meinen Gott zu richten.«

Jakob van Hoddis

      »Die Langeweile wartet auf den Tod.«

Johann Peter Hebel

      »Attendre c’est la vie.«

Victor Hugo

      Kind mit seiner Mutter im Panorama. Das Panorama stellt die Schlacht bei Sedan dar, das Kind findet alles sehr schön: »Nur schade, daß der Himmel so trübe ist.« – »So ist das Wetter im Krieg« erwidert die Mutter. ■ Dioramen ■

      Also auch Panoramen sind im Grunde dieser Nebelwelt verschworen, das Licht ihrer Bilder bricht wie durch Regensträhnen hindurch. [D 1, 1]

      »Ce Paris-là [sc. de Baudelaire] est très différent du Paris de Verlaine qui, pourtant, lui-même, a déjà bien changé. L’un est sombre et pluvieux, comme un Paris sur lequel l’image de Lyon se serait superposée; l’autre est blanchâtre et poussiéreux comme un pastel de Raffaelli. L’un est asphyxiant, l’autre aéré, avec des bâtisses neuves, isolées dans des terrains vagues, et la barrière, non loin, aux tonnelles flétries.« François Porché: La vie douloureuse de Charles Baudelaire Paris 1926 p 119 [D 1, 2]

      Wie gerade die kosmischen Kräfte auf den hohlen und brüchigen Menschen nur narkotisierend wirken, das bekundet dessen Verhältnis zu einer ihrer höchsten und lindesten Manifestationen – zum Wetter. Nichts ist bezeichnender, als daß gerade diese innigste und geheimnisvollste Wirkung, die auf die Menschen vom Wetter ausgeht, der Kanevas ihres leersten Geschwätzes hat werden müssen. Nichts langweilt den gewöhnlichen Menschen mehr als der Kosmos. Daher für ihn die innigste Verbindung von Wetter und Langeweile. Wie schön die ironische Überwindung dieses Verhaltens in der Geschichte vom spleenigen Engländer, der eines morgens aufwacht und sich erschießt, weil es regnet. Oder Goethe: Wie er in seinen