Das Passagen-Werk. Walter Benjamin

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Название Das Passagen-Werk
Автор произведения Walter Benjamin
Жанр Документальная литература
Серия
Издательство Документальная литература
Год выпуска 0
isbn 9788026829706



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bekannte Anekdote von dem von Langeweile heimgesuchten Schauspieler Deburau bildet, einem »Carlin« zugeschrieben, die pièce de résistance des versifizierten »Eloge de l’ennui« von Charles Boissière de la société philotechnique Paris 1860 – Carlin ist ein nach dem Vornamen eines italienischen Harlekindarstellers gebildeter Hundename. [D 5, 5]

      »La monotonie se nourrit de neuf.« Jean Vaudal: Le tableau noir (cit E Jaloux: L’esprit des livres Nouvelles Littéraires 20 novembre 1937) [D 5, 6]

      Contrepartie der Blanqui’schen Weltansicht: das Universum ist eine Stätte dauernder Katastrophen. [D 5, 7]

      Zu 〈»〉⁠l’Eternité par les astres«: Blanqui, der an der Schwelle des Grabes das Fort du Taureau als sein letztes Gefängnis weiß und dieses Buch schreibt, um neue Kerkertüren sich zu erschließen. [D 5 a, 1]

      Zu »L’Eternité par les astres«: Blanqui unterwirft sich der bürgerlichen Gesellschaft. Aber es ist ein Kniefall von solcher Gewalt, daß ihr Thron darüber ins Wanken kommt. [D 5 a, 2]

      Zu »L’Eternité par les astres«: In dieser Schrift ist der Himmel ausgespannt, an dem die Menschen des neunzehnten Jahrhunderts die Sterne stehen sehen. [D 5 a, 3]

      In den Litanies de Satan dürfte (〈Baudelaire: Œuvres〉 ed Le Dantec 〈Bd. 1, Paris 1931〉 p 138) die Figur Blanquis bei Baudelaire auftauchen: »Toi qui fais au proscrit ce regard calme et haut.« In der Tat gibt es ja von Baudelaire eine aus dem Gedächtnis vollführte Zeichnung, die den Kopf von Blanqui darstellt. [D 5 a, 4]

      Um die Bedeutung der nouveauté zu erfassen, muß man auf die Neuigkeit im täglichen Leben zurückgehen. Warum teilt jeder dem andern das Neueste mit? Wahrscheinlich um über die Toten zu triumphieren. So nur, wenn es nichts wirklich Neues gibt. [D 5 a, 5]

      Die Schrift, die Blanqui in seinem letzten Gefängnis als seine letzte geschrieben hat, ist soviel ich sehe, bis heute gänzlich unbeachtet geblieben. Es ist eine kosmologische Spekulation. Zuzugeben ist, daß sie beim ersten Blättern sich abgeschmackt und banal anläßt. Indessen sind die unbeholfenen Überlegungen eines Autodidakten nur die Vorbereitung einer von keinem weniger als von diesem Revolutionär zu vergegenwärtigenden Spekulation. Sofern die Hölle ein theologischer Gegenstand ist, kann man sie in der Tat eine theologische nennen. Die kosmische Weltansicht, die Blanqui darin entwirft, indem er der mechanistischen Naturwissenschaft der bürgerlichen Gesellschaft seine Daten entnimmt, ist eine infernalische – ist zugleich ein Komplement der Gesellschaft, die B⁠〈lanqui〉 an seinem Lebensabend als Sieger über sich zu erkennen gezwungen war. Das Erschütternde ist, daß diesem Entwurf jede Ironie fehlt. Es ist eine vorbehaltlose Unterwerfung, zugleich aber die furchtbarste Anklage gegen eine Gesellschaft, die dieses Bild des Kosmos als ihre Projektion an den Himmel wirft. Das Stück, das sprachlich von sehr starker Prägung ist hat sowohl zu Baudelaire als zu Nietzsche die merkwürdigsten Beziehungen. (Brief vom 6 I 1938 an Horkheimer) [D 5 a, 6]

      Aus Blanquis »L’éternité par les astres«: »Quel homme ne se trouve parfois en présence de deux carrières? Celle dont il se détourne lui ferait une vie bien différente, tout en le laissant la même individualité. L’une conduit à la misère, à la honte, à la servitude. L’autre menait à la gloire, à la liberté. Ici une femme charmante et le bonheur; là une furie et la désolation. Je parle pour les deux sexes. On prend au hasard ou au choix, n’importe, on n’échappe pas à la fatalité. Mais la fatalité ne trouve pas pied dans l’infini, qui ne connaît point l’alternative et a place pour tout. Une terre existe où l’homme suit la route dédaignée dans l’autre par le sosie. Son existence se dédouble, un globe pour chacune, puis se bifurque une seconde, une troisième fois, de milliers de fois. Il possède ainsi des sosies complets et des variantes innombrables de sosies, qui multiplient et représentent toujours sa personne, mais ne prennent que des lambeaux de sa destinée. Tout ce qu’on aurait pu être ici-bas, on l’est quelque part ailleurs. Outre son existence entière, de la naissance à la mon, que l’on vit sur une foule de terres, on en vit sur d’autres dix mille éditions différentes.« cit Gustave Geffroy: L’enfermé Paris 1897 p 399 [D 6, 1]

      Aus dem Schluß der »Eternité par les astres«: »Ce que j’écris en ce moment dans un cachot du fort du Taureau, je l’ai écrit et je l’écrirai pendant l’éternité, sur une table, avec une plume, sous des habits, dans des circonstances toutes semblables.« cit Gustave Geffroy: L’enfermé Paris 1897 p 401 Unmittelbar anschließend Geffroy: »Il écrit ainsi son sort dans le nombre sans fin des astres et à tous les instants de la durée. Son cachot se multiple jusqu’à l’incalculable. Il est, dans l’univers entier, l’enfermé qu’il est sur cette terre, avec sa force révoltée, sa pensée libre.« [D 6, 2]

      Aus dem Schluß von L’éternité par les astres: »A l’heure présente, la vie entière de notre planète, depuis la naissance jusqu’à la mort, se détaille, jour par jour, sur des myriades d’astres-frères, avec tous ses crimes et ses malheurs. Ce que nous appelons le progrès est claquemuré sur chaque terre, et s’évanouit avec elle. Toujours et partout, dans le camp terrestre, le même drame, le même décor, sur la même scène étroite, une humanité bruyante, infatuée de sa grandeur, se croyant l’univers et vivant dans sa prison comme dans une immensité, pour sombrer bientôt avec le globe qui a porté dans le plus profond dédain, le fardeau de son orgueil. Même monotonie, même immobilisme dans les astres étrangers. L’univers se répète sans fin et piaffe sur place.« cit Gustave Geffroy: L’enfermé Paris 1897 p 402 [D 6 a, 1]

      Blanqui betont ausdrücklich den wissenschaftlichen Charakter seiner Thesen, die nichts mit fourierschen Spielereien zu tun hätten. 〈»〉⁠Il faut arriver à admettre que chaque combinaison particulière du matériel et du personnel ›doit se répeter des milliards de fois pour faire face aux nécessités de l’infini⁠〈‹〉.« cit Geffroy: L’enfermé Paris 1897 p 400 [D 6 a, 2]

      Menschenfeindschaft Blanquis: »Les variations commencent avec les êtres animés qui ont des volontés, autrement dit, des caprices. Dès que les hommes interviennent surtout, la fantaisie intervient avec eux. Ce n’est pas qu’ils puissent toucher beaucoup à la planète …. Leur turbulence ne trouble jamais sérieusement la marche naturelle des phénomènes physiques, mais elle bouleverse l’humanité. Il faut donc prévoir cette influence subversive qui … déchire les nations et culbute les empires. Certes, ces brutalités s’accomplissent, sans même égratigner l’épiderme terrestre. La disparition des perturbateurs ne laisserait pas trace de leur présence soi-disant souveraine, et suffirait pour rendre à la nature sa virginité à peine effleurée.« Blanqui: Eternité 〈par les astres〉 p 63/4 [D 6 a, 3]

      Schlußkapitel (VIII Résumé) von Blanqui’s »Eternité par les astres«: »L’univers tout entier est composé de systèmes stellaires. Pour les créer, la nature n’a que cent corps simples à sa disposition. Malgré le parti prodigieux qu’elle sait tirer de ces ressources et le chiffre incalculable de combinaisons qu’elles permettent à sa fécondité, le résultat est nécessairement un nombre fini, comme celui des éléments eux-mêmes, et pour remplir l’étendue, la nature doit répéter à l’infini chacune de ses combinaisons originales ou types. / Tout astre, quel qu’il soit, existe donc en nombre infini dans le temps et dans l’espace, non pas seulement sous l’un de ses aspects, mais tel qu’il se trouve à chacune des secondes de sa durée, depuis la naissance jusqu’à la mort. Tous les êtres répartis à sa surface, grands ou petits, vivants ou inanimés, partagent le privilège de cette pérennité. / La terre est l’un de ces astres. Tout être humain est donc éternel dans chacune des secondes de son existence. Ce que j’écris en ce moment dans un cachot du fort du Taureau, je l’ai écrit et je l’écrirai pendant l’éternité, sur une table, avec une plume, sous des habits, dans des circonstances toutes semblables. Ainsi de chacun. / Toutes ces terres s’abîment, l’une après l’autre, dans les flammes rénovatrices, pour en renaître et y retomber encore, écoulement monotone d’un sablier qui se retourne et se vide éternellement lui-même. C’est du nouveau toujours vieux, et du vieux toujours nouveau. / Les curieux de vie ultra-terrestre pourront cependant sourire à une conclusion