Das Passagen-Werk. Walter Benjamin

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Название Das Passagen-Werk
Автор произведения Walter Benjamin
Жанр Документальная литература
Серия
Издательство Документальная литература
Год выпуска 0
isbn 9788026829706



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Stern.« J. F. Benzenberg: Briefe geschrieben auf einer Reise nach Paris Dortmund 1805 I p 207/208 [C 3 a, 2]

      »… une chose qui fumait et clapotait par la Seine avec le bruit d’un chien qui nage, allant et venant sous les fenêtres des Tuileries, du pont Royal au pont Louis XV: c’était une mécanique bonne à pas grand’chose, une espèce de joujou, une rêverie d’inventeur songe-creux, une utopie: un bateau à vapeur. Les Parisiens regardaient cette inutilité avec indifférence.« Victor Hugo: Les Misérables I cit bei Nadar: Quand j’étais photographe Paris 〈1900〉 p 280 [C 3 a, 3]

      »Comme si d’un enchanteur ou d’un machiniste de théâtre, le premier coup de sifflet de la première locomotive a donné le signal d’éveil, d’envolement à toutes choses.« Nadar: Quand j’étais photographe Paris p 281 [C 3 a, 4]

      Bezeichnend ist die Entstehungsgeschichte eines der großen Realienbücher über Paris, nämlich von Maxime Du Camp’s »Paris, ses organes, ses fonctions et sa vie dans la seconde moitié du XIXe siècle« 6 vol Paris 1893-96. Über dieses Werk schreibt ein Antiquariatskatalog: »Ouvrage d’un vif intérêt par sa documentation aussi exacte que minutieuse. Du Camp, en effet, n’hésita pas d’exercer les métiers les plus divers, se faisant conducteur d’omnibus, balayeur, égoutier pour se procurer les matériaux de son livre. Cette opiniâtreté l’avait fait surnommer le ›préfet de la Seine in partibus‹ et elle ne fût certes pas étrangère à son élévation à la dignité de sénateur.« Die Entstehung des Buches beschreibt Paul Bourget in seinem »Discours académique du 13 juin 1895. Succession à Maxime Du Camp« (L’Anthologie de l’Académie Française Paris 1921 II p 191-93) 1862, erzählt Bourget, hätten sich bei Du Camp Anzeichen eines Augenleidens eingestellt; er sei zu dem Optiker Secrétan gegangen, der ihm eine Brille gegen Weitsichtigkeit verordnet habe. Weiter hat Du Camp das Wort: »L’âge me touchait. Je ne lui fis pas un accueil aimable. Mais je me soumis. Je commandai un binocle et une paire de besicles.« Nun Bourget: »L’opticien n’avait pas les verres demandés. Il lui fallait une demi-heure pour les préparer. M. Maxime Du Camp sortit pour tuer cette demi-heure, en flânant au hasard. Il se trouva sur le Pont-Neuf … L’écrivain était dans un de ces moments où l’homme, qui va cesser d’être jeune, pense à la vie, avec une gravité résignée qui lui fait retrouver partout l’image de ses propres mélancolies. La toute petite déchéance physiologique dont sa visite chez l’opticien venait de le convaincre, lui avait rappelé ce qui s’oublie si vite, cette loi de l’inévitable destruction qui gouverne toute chose humaine … Il se prit soudain, lui, le voyageur d’Orient, le pèlerin des muettes solitudes où le sable est fait de la poussière des morts, à songer qu’un jour aussi cette ville, dont il entendait l’énorme halètement, mourrait, comme sont mortes tant de capitales de tant d’Empires. L’idée lui vint de l’intérêt prodigieux que nous présenterait aujourd’hui un tableau exact et complet d’une Athènes au temps de Périclès, d’une Carthage au temps des Barca, d’une Alexandrie au temps des Ptolémées, d’une Rome au temps des Césars … Par une de ces intuitions fulgurantes où un magnifique sujet de travail surgit devant notre esprit, il aperçut nettement la possibilité d’écrire sur Paris ce livre que les historiens de l’antiquité n’ont pas écrit sur leurs villes. Il regarda de nouveau le spectacle du pont, de la Seine et du quai … L’œuvre de son âge mûr venait de lui apparaître.« Diese antike Inspiration des modernen verwaltungstechnischen Werkes über Paris ist höchst bezeichnend. Im übrigen zu vergl. Léon Daudet in »Paris vécu« über den Untergang von Paris im Kapitel über Sacré Coeur. [C 4]

      Der folgende merkwürdige Satz in dem Bravourstück »Paris souterrain« aus Nadars »Quand j’étais photographe« Paris 〈1900〉 (p 124⁠〈:〉 »Dans l’histoire des égouts, écrite avec la plume géniale du poète et du philosophe, après cette description qu’il a su rendre plus émouvante qu’un drame, Hugo raconte qu’en Chine il n’est pas un paysan revenant de vendre ses légumes à la ville qui n’en rapporte la lourde charge d’un double seau rempli de ces précieux ferments.« [C 4 a, 1]

      Über die Tore von Paris: »Jusqu’au moment où entre deux colonnes on voyait apparaître le commis de l’octroi, on pouvait se croire aux portes de Rome ou d’Athènes.« Biographie universelle ancienne et moderne Nouvelle édition publiée sous la direction de M Michaud XIV Paris 1856 p 321 (article PFL Fontaine) [C 4 a, 2]

      »In einem Buche von Theophile Gautier, ›Caprices et Zigzags‹, finde ich eine kuriose Seite. ›Eine große Gefahr bedroht uns,‹ heißt es dort … ›Das moderne Babylon wird nicht zerschmettert werden wie der Thurm von Lylak, in einem Asphaltsee untergehen wie die Pentapolis oder versanden wie Theben; es wird einfach entvölkert und zerstört werden von den Ratten von Montfaucon.‹ Merkwürdige Vision eines unklaren, aber prophetischen Träumers! Sie hat sich im Wesen bewahrheitet Die Ratten Montfaucons … sind Paris nicht gefährlich geworden; die Verschönerungskünste Haußmanns haben sie verscheucht … Aber von den Höhen Montfaucons sind die Proletarier herabgestiegen und haben mit Pulver und Petroleum die Zerstörung von Paris begonnen, die Gautier vorhergesagt hat.« Max Nordau: Aus dem wahren Milliardenlande Pariser Studien und Bilder Lpz 1878 I p 75/76 (Belleville) [C 4 a, 3]

      1899 wurden bei Metro-Arbeiten in der rue Saint-Antoine Fundamente eines Turms der Bastille entdeckt. C⁠〈abinet〉 d⁠〈es〉 E⁠〈stampes〉 [C 4 a, 4]

      Halles aux vins⁠〈:〉 »Das Entrepôt, welches theils aus Gewölben für die Spirituosen, theils aus Felsenkellern für die Weine besteht, bildet … gleichsam eine Stadt, deren Straßen die Namen der bedeutendsten Weingegenden Frankreichs tragen.« Acht Tage in Paris Paris Juillet 1855 p 37/38 [C 4 a, 5]

      »Les caves du café Anglais … s’étendent fort loin sous les boulevards, et forment des défilés des plus compliqués. On a eu le soin de les diviser en rues … Vous avez la rue du Bourgogne, la rue du Bordeaux, la rue du Beaune, la rue de l’Ermitage, la rue du Chambertin, le carrefour des … Tonneaux. Vous arrivez à une grotte fraîche, … remplie de coquillages …; c’est la grotte aux vins de Champagne … Les grands seigneurs d’autrefois avaient imaginé de dîner dans leurs écuries … Vivent les caves pour manger d’une façon réellement excentrique!« Taxile Delord: Paris-viveur Paris 1854 p 79-81, 83/84 [C 4 a, 6]

      »Soyez persuadé que quand Hugo voyait le mendiant sur la route, … il le voyait ce qu’il est, réellement ce qu’il est réellement, le mendiant antique, le suppliant antique … sur la route antique. Quand il regardait la plaque de marbre de l’une de nos cheminées, ou la brique cimentée de l’une de nos cheminées modernes, il la voyait ce qu’elle est; la pierre du foyer. L’antique pierre du foyer. Quand il regardait la porte de la rue, et le pas de la porte, qui est généralement une pierre de taille, sur cette pierre de taille il distinguait nettement la ligne antique, le seuil sacré, car c’est la même ligne.« Charles Péguy: Œuvres complètes 1873-1914 Œuvres de prose Paris 1916 p 388/389 (Victor-Marie, comte Hugo) [C 5, 1]

      »Les cabarets du faubourg Antoine ressemblent à ces tavernes du mont Aventin bâties sur l’antre de la sibylle et communiquant avec les profonds souffles sacrés; tavernes dont les table étaient presque des trépieds, et où l’on buvait ce qu’Ennius appelle le vin sibyllin.« Victor Hugo: Œuvres complètes Roman 8 Paris 1881 p 55/56 (Les Misérables IV) [C 5, 2]

      »Ceux qui ont parcouru la Sicile se souviennent de ce couvent célèbre où, la terre jouissant de la propriété de dessécher et de conserver les corps, les moines, à une certaine époque de l’année, revêtent de leurs anciens costumes toutes les grandeurs humaines auxquelles ils ont accordé l’hospitalité de la tombe, ministres, papes, cardinaux, guerriers et rois; et, les rangeant sur deux files dans leurs vastes catacombes, font passer le peuple à travers cette haie de squelettes … Eh bien! ce couvent sicilien est l’image de notre état social. Sous ces habits d’apparat dont on décore les arts et la littérature, il n’y a point de cœur qui batte, et ce sont des morts qui attachent sur vous des yeux fixes, éteints et froids, quand vous demandez au siècle où sont les inspirations, où sont les arts, où est la littérature.« Nettement: Les ruines morales et intellectuelles Paris octobre 1836 p 32 Hierzu ist Hugos »A l’arc