Название | Das Passagen-Werk |
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Автор произведения | Walter Benjamin |
Жанр | Документальная литература |
Серия | |
Издательство | Документальная литература |
Год выпуска | 0 |
isbn | 9788026829706 |
Paris im Jahre 2855: »Les hôtes qui nous viennent de Saturne et Mars oubliaient en débarquant ici les horizons de la planète maternelle! Paris est désormais la métropole de la création! … Où êtes-vous, Champs-Elysées, thème favori des nouvellistes de l’an 1855? … Dans cette allée, pavée en fer creux, couverte de toitures de cristal, bourdonnent les abeilles et les frêlons de la finance! Les capitalistes de la Grande-Ourse discutent avec les agioteurs de Mercure! On vient de mettre aujourd’hui même en actions les débris de Vénus à moitié incendiée par ses propres flammes!« Arsène Houssaye: Le Paris futur (Paris et les Parisiens au XIXe siècle Paris 1856 p 458/59) [G 13, 2]
Über die Fixierung des Generalrats der Arbeiterinternationale in London kursierte das Wort: »L’enfant né dans les ateliers de Paris était mis en nourrice à Londres.« (S. Ch Benoist: Le »mythe« de la classe ouvrière Revue des deux mondes 1 mars 1914 p 104) [G 13, 3]
»Puisque le bal est la seule réunion où les hommes sachent se tenir, habituons-nous à calquer toutes nos institutions sur le bal, où la femme est reine.« A Toussenel: Le monde des oiseaux I Paris 1853 p 134 Und〈:〉 »Bien des hommes sont galants et très-bien dans un bal, qui ne se doutent pas que la galanterie est un commandement de Dieu.« le p 98 [G 13, 4]
Über Gabriel Engelmann. »Lorsqu’il publiera, en 1816, ses Essais lithographiques, il aura un grand soin de mettre cette médaille en frontispice de son livre, avec une légende: ›Décernée à M. G. Engelmann, de Mulhouse (Haut-Rhin). Exécution en grand et perfectionnement de l’art lithographique. Encouragement. 1816.‹« Henri Bouchot: La lithographie Paris 〈1895〉 p 〈38〉 [G 13, 5]
Über die Londoner Weltausstellung: »Au milieu de cette immense exposition, l’observateur reconnaissait bientôt que, pour ne pas s’y perdre …, il fallait réunir les peuples divers en un certain nombre de groupes, et que le seul mode efficace, utile, de composer ces groupes industriels consistait à prendre pour base, quoi? les croyances religieuses. A chacune des grandes divisions religieuses entre lesquelles se répartit le genre humain correspond en effet … un mode d’existence et d’activité industrielle qui lui est propre.« Michel Chevalier: Du progrès Paris 1852 p 13 [G 13 a, 1]
Aus dem ersten Kapitel des »Kapital«: »Eine Ware erscheint auf den ersten Blick ein selbstverständliches triviales Ding. Ihre Analyse ergibt, daß sie ein sehr vertracktes Ding ist, voll metaphysischer Spitzfindigkeit und theologischer Mucken. Soweit sie Gebrauchswert, ist nichts Mystisches an ihr … Die Form des Holzes wird verändert, wenn man aus ihm einen Tisch macht; nichtsdestoweniger bleibt der Tisch Holz, ein ordinäres sinnliches Ding. Aber sobald er als Ware auftritt, verwandelt er sich in ein sinnlich übersinnliches Ding. Er steht nicht nur mit seinen Füßen auf dem Boden, sondern er stellt sich allen anderen Waren gegenüber auf den Kopf und entwickelt aus seinem Holzkopf Grillen, viel wunderlicher, als wenn er aus freien Stücken zu tanzen begänne.« cit Franz Mehring: Karl Marx und das Gleichnis [in: Karl Marx als Denker Mensch und Revolutionär hg. von Rjazanov Wien Berlin 〈1928〉 p 57 (abgedruckt aus »Die Neue Zeit« 13 März 1908)] [G 13 a, 2]
Renan vergleicht die Weltausstellungen mit den großen griechischen Festen, den olympischen Spielen, den Panathäneen. Aber zum Unterschied von den letzten feh〈l〉t den ersten die Poesie. »Deux fois l’Europe s’est dérangé pour voir des marchandises étalées et comparer des produits matériels et, au retour de ces pèlerinages d’un genre nouveau, personne ne s’est pleint que quelque chose lui manquait.« Einige Seiten weiter: »Notre siècle ne va ni vers le bien ni vers le mal; il va vers la médiocrité. En toute chose ce qui réussit de nos jours, c’est le médiocre.« Ernest Renan: Essais de morale et de critique Paris 1859 p 356/57 und 373 (La poésie de l’Exposition) [G 13 a, 3]
Haschischvision im Spielsaal von Aix-la-Chapelle. »Le tapis d’Aix-la-Chapelle est un congrès hospitalier où les monnaies de tous les règnes et de tous les pays sont admises … Une pluie de léopolds, de frédéric-guillaumes, de queen Victoria et de napoléons fondait … sur la table. A force de considérer cette brillante alluvion … je crus m’apercevoir … que les effigies des souverains … s’effaçaient invinciblement de leurs écus, guinées ou ducats respectifs, pour faire place à d’autres visages tout à fait nouveaux pour moi. Les plus grand nombre de ces faces … grimaçaient … le dépit, l’avidité ou la fureur. Il y en avait de joyeuses, mais c’était le très-petit nombre … Bientôt ce phénomène … pâlit et disparut devant une vision bien autrement extraordinaire … Les bourgeoises effigies qui avaient supplanté les Majestés ne tardèrent pas elles-mêmes à s’agiter dans le cercle métallique … où elles étaient confinées. Bientôt elles s’en séparèrent, d’abord par le grossissement exagéré de leur relief; puis les têtes se détachèrent en ronde bosse. Elles prirent ensuite … non-seulement la physionomie, mais la carnation humaine. Des corps lilliputiens vinrent y adhérer; le tout se modela … tant bien que mal, et des créatures de tout point semblables à nous, sauf la taille … commencèrent d’animer le tapis vert d’où tout numéraire avait disparu. J’entendais bien le cliquetis de l’argent choqué par l’acier des râteaux, mais c’était tout ce qui restait de l’ancienne sonorité … des louis et des écus changés en hommes. Ces pauvres myrmidons s’enfuyaient éperdus devant l’homicide râteau du croupier … mais en vain … Alors … l’enjeu nain, forcé de s’avouer vaincu, était impitoyablement appréhendé au corps par le fatal râteau, qui le ramenait dans la main crochue du croupier. Celui-ci, ô horreur! prenait l’homme délicatement entre deux doigts et le croquait à belles dents! En moins d’une demi-heure, je vis ainsi engouffrer dans cet effroyable tombeau une demi-douzaine de ces imprudents Lilliputiens … Mais ce dont je restai le plus épouvanté, ce fut lorsque, levant les yeux par hasard sur la galerie qui entourait ce redoutable champ de mort, je constatai non pas seulement une parfaite ressemblance, mais une complète identité entre divers pontes paraissant jouer un très-gros jeu et les miniatures humaines qui se débattaient sur la table … De plus, ces pontes … me parurent … s’affaisser sur eux-mêmes à mesure que leurs fac-similé enfantins étaient gagnés de vitesse … par le formidable râteau. Ils semblaient partager .., toutes les sensations de leurs petits Sosies; et je n’oublierai de ma vie le regard et le geste haineux, désespérés, que l’un de ces joueurs adressa à la banque au moment même où sa mignonne contrefaçon, saisie par le râteau, s’en allait assouvir la faim vorace du croupier.« Félix Mornand: La vie des eaux Paris 1862 p 219-221 (Aix-la-Chapelle) [G 14]
Zu Grandvilles Darstellung von Maschinen ist nützlich zu vergleichen, wie Chevalier noch 1852 von der Eisenbahn spricht. Er berechnet, daß zwei Lokomotiven von zusammen 400 Pferdekräften der Kraft von 800 wirklichen Pferden entsprechen würden. Wie soll man sie anschirren? wie sich das Futter für sie beschaffen? Und in einer Anmerkung hierzu: »Il faut tenir compte aussi de ce que des chevaux de chair et d’os sont forcés de se reposer après un court trajet; de sorte que, pour faire le même service qu’une locomotive, il faudrait avoir à l’écurie un très grand nombre de bêtes.« Michel Chevalier; Chemins de fer Extrait du dictionnaire de l’économie politique Paris 1852 p 10 [G 14 a, 1]
Die Anordnungsprinzipien der Ausstellungsgegenstände