Das Passagen-Werk. Walter Benjamin

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Название Das Passagen-Werk
Автор произведения Walter Benjamin
Жанр Документальная литература
Серия
Издательство Документальная литература
Год выпуска 0
isbn 9788026829706



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placé cent mille francs.« (p 5/6)

      »Apprenez que l’on veut faire couvrir toutes les rues de Paris avec des vitres, ça va faire de jolies serres chaudes; nous vivrons là-dedans comme des melons.« (p 19) [A 10, 3]

      Aus Girard: Des tombeaux ou de l’influence des institutions funèbres sur les mœurs Paris 1801: »Le nouveau passage du Caire, près la rue Saint-Denis, … est pavé en partie de pierres sépulcrales dont on n’a pas même effacé les inscriptions gothiques ni les emblèmes.« Der Verfasser will damit auf den Verfall der Pietät hinweisen. cit Edouard Fournier: Chroniques et légendes des rues de Paris Paris 1864 p 154 [A 10, 4]

      Brazier, Gabriel et Dumersan: Les passages et les rues, ou la guerre déclarée Vaudeville en un acte Représenté pour la première fois, à Paris, sur le théâtre des Variétés, le 7 mars 1827 Paris 1827 – Die Partei der Passagenfeinde wird gestellt von M Duperron, marchand de parapluies, Mme Duhelder, femme d’un loueur de carrosses, M Mouffetard, fabricant chapelier, M Blancmanteau, marchand et fabricant de socques, Mme Dubac, rentière – jeder von diesen entstammt einem andern Quartier. Die Sache der Passagen hat M Dulingot sich zu eigen gemacht, der sein Geld in Aktien von Passagen angelegt hat. M Dulingots Advokat ist M Pour, der Advokat seiner Gegner M Contre. In der vorvorletzten (14ten) Szene erscheint M Contre an der Spitze der Straßen. Diese haben ihren Namen gemäße Banner. Es sind unter ihnen die rue aux Ours, rue Bergère, rue du Croissant, rue du Puits-qui-Parle, rue du Grand-Hurleur etc. Entsprechend in der nächsten Szene der Aufzug der Passagen mit ihren Bannern: passage du Saumon, passage de l’Ancre, passage du Grand-Cerf, passage du Pont-Neuf, passage de l’Opéra, passage du Panorama. In der folgenden, letzten (16ten) Szene taucht Lutèce aus dem Schoße der Erde auf, zunächst in Gestalt einer alten Frau. Vor ihr hält M Contre sein Plaidoyer gegen die Passagen vom Standpunkt der Straßen: »Cent quarante-quatre passages ouvrent leurs bouches béantes pour dévorer nos habitués, pour faire écouler les flots sans cesse renaissans de notre foule oisive et active! Et vous voulez que nous, rues de Paris, soyons insensibles à ces empiètemens sur nos droits antiques! Non, nous demandons … interdiction de nos cent quarante-quatre adversaires et quinze millions cinq cent mille francs de dommages et intérêts.« (p 29) Das Plaidoyer von M Pour für die Passagen hat die Form eines Couplets. Daraus:

      »Nous qu’on proscrit, notre usage est commode,

      N’avons-nous pas, par notre aspect riant,

      A tout Paris fait adopter la mode

      De ces bazars, fameux dans l’Orient.

      …

      Quels sont ces murs que la foule contemple?

      Ces ornemens, ces colonnes surtout?

      On se croirait dans Athènes, et ce temple

      Est au commerce élevé par le goût.« (p 29/30)

      Lutèce schlichtet den Streit: »L’affaire est entendue. Génies des lumières, obéissez à ma voix. (En ce moment toute la galerie se trouve éclairée par le gaz.)« (p 31) Ein Ballett der Passagen und Straßen beschließt das Vaudeville. [A 10 a, 1]

      »Je n’hésite point à l’écrire, si énorme que cela puisse paraître aux sérieux écrivains d’art, ce fut le calicot qui lança la lithographie … Condamnée aux figures d’après Raphaël, aux Briséis de Regnault, elle fût peut-être morte; Calicot la sauva.« Henri Bouchot: La lithographie Paris 〈1895〉 p 50/51 [A 11, 1]

      »Dans le passage Vivienne,

      Elle me dit: j’suis de la Vienne.

      Et elle ajouta:

      J’habite chez mon oncle,

      C’est la frère à papa!

      Je lui soigne un furoncle,

      C’est un sort plein d’appas.

      Je devais r’trouver la donzelle

      Passage Bonne-Nouvelle,

      Mais en vain je l’attendis

      Passage Brady.

      …

      Les voilà bien, les amours de passage!«

      Narcisse Lebeau cit Léon-Paul Fargue: Cafés de Paris II [in Vu IX 416 4 mars 1936] [A 11, 2]

      »Aucune raison particulière … au premier coup d’œil, pour que l’histoire ait reçu ce nom: Le Magasin d’Antiquités. Il n’y a que deux des personnages qui aient quelque chose à voir avec ce genre de boutique, et dès les premières pages ils la quittent pour toujours … Mais, quand nous étudions les choses avec plus de suite, nous nous rendons compte que ce titre est une sorte de clef pour tout le roman de Dickens. Ses histoires avaient toujours pour point de départ quelque souvenir de la rue; les magasins, peut-être les plus poétiques de toutes les choses, mirent souvent en mouvement son imagination débridée. Chaque boutique, en fait, éveillait en lui l’idée d’une nouvelle. Parmi les diverses séries de projets …, on peut être surpris de ne pas en voir commencer une inépuisable sous le titre de La Rue, et dont les boutiques auraient constitué les chapitres. Il aurait pu faire des romans délicieux: La Boutique du Boulanger, La Pharmacie, La Boutique du Marchand d’Huiles: autant de pendants au Magasin d Antiquités.« GK Chesterton: Dickens Traduit par Laurent et Martin-Dupont Paris 1927 p 82/83 [A 11, 3]

      »On peut évidemment se demander dans quelle mesure Fourier croyait lui-même à ces fantaisies. Il lui est arrivé dans ses manuscrits de se plaindre des critiques qui prennent à la lettre le figuré, et de parler ailleurs de ses ›bizarreries étudiées‹. Il n’est pas interdit de penser qu’il y ait là au moins une part de charlatanisme volontaire, une application au lancement de son système des procédés de publicité commerciale, qui commençaient à se développer.« F Armand et R Maublanc: Fourier Paris 1937 I p 158 □ Ausstellungen □ [A 11 a, 1]

      Geständnis Proudhons gegen Ende seines Lebens (in La Justice – mit Fouriers Vision des Phalansteriums zu konfrontieren): »Il a bien fallu me civiliser. Mais l’avouerai-je? le peu que j’en ai pris me dégoûte … Je hais les maisons à plus d’un étage, dans lesquelles, à l’inverse de la hiérarchie sociale, les petits sont guindés en haut, les grands établis près du sol.« (cit Armand Cuvillier: Marx et Proudhon A la lumière du Marxisme II Première partie Paris 1937 p 211) [A 11 a, 2]

      Blanqui: »J’ai porté, dit-il, la première cocarde tricolore de 1830, faite par Mme Bodin, passage du Commerce.« Gustave Geffroy: L’enfermé Paris 1897 p 240 [A 11 a, 3]

      Noch Baudelaire schreibt »un livre éclatant comme un mouchoir ou un châle de l’Inde«. Baudelaire: L’art romantique Paris p 192 (Pierre Dupont) [A 11 a, 4]

      Die Sammlung Crauzat besitzt eine schöne Darstellung des passage des panoramas von 1808. Ebendort ein Prospektus eines débit de cirage, der es in der Hauptsache mit dem gestiefelten Kater zu tun hat. [A 11 a, 5]

      Baudelaire am 25 Dezember 1861 an seine Mutter über seinen Versuch, einen Shawl zu versetzen: »On m’a dit qu’il y avait dans les bureaux encombrement de cachemires, aux approches du jour de l’an, et qu’on cherchait à dégoûter le public d’en apporter.« Charles Baudelaire: Lettres à sa mère Paris 1932 p 198 [A 11 a, 6]

      »Notre siècle reliera le règne de la force isolée, abondante en créations originales, au règne de la force uniforme, mais niveleuse, égalisant les produits, les jetant par masses, et obéissant à une pensée unitaire, dernière expression des sociétés.« H de Balzac: L’illustre Gaudissart Paris ed Calman-Lévy p 1 (1837) [A 11 a, 7]

      Umsatz des Bon marché von 1852 bis 1863 von 450 000 frcs auf 7 Millionen frcs gestiegen. Die Gewinnsteigerung dürfte prozentual viel kleiner gewesen sein. Großer Umsatz, kleiner Nutzen war ein neues Prinzip, das zu den Hauptwirkungen, der Wirkung durch die kaufende Menge und die Masse des Warenlagers paßte. 1852 assoziiert sich Boucicaut mit Vidau, dem Inhaber des magasin de nouveautés Au bon marché. »L’originalité consistait à vendre la marchandise garantie au prix de la marchandise de camelote.