Название | Das Passagen-Werk |
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Автор произведения | Walter Benjamin |
Жанр | Документальная литература |
Серия | |
Издательство | Документальная литература |
Год выпуска | 0 |
isbn | 9788026829706 |
»On a cherché longtemps … d’où peut venir ce mot boulevard. Je suis maintenant, quant à moi, fixé sur son étymologie: il n’est qu’une variante du mot bouleversement.« Edouard Fournier: Chroniques et légendes des rues de Paris Paris 1864 p 16 [E 9, 1]
»M. Picard, avoué de la ville de Paris, … défendait énergiquement les intérêts de la ville de Paris. Ce qu’on lui a présenté de baux antidatés au moment des expropriations, ce qu’il a dû lutter pour mettre à néant ces titres fantaisistes et réduire les prétentions des expropriés est inénarrable. Un jour, un charbonnier de la Cité lui présente un bail, antidaté de plusieurs années, fait sur papier timbré. Le bonhomme croyait déjà tenir une somme énorme pour sa bicoque. Mais il ne savait pas que ce papier porte dans le filigrane la date de sa fabrication; l’avoué le place en plein jour, il avait été fabriqué trois années après le millésime.« Auguste Lepage: Les cafés politiques et littéraires de Paris Paris 〈1874〉 p 89 [E 9, 2]
Vermischte Bemerkungen zur Physiologie der émeute bei Niépovié: »Rien n’est changé en apparence, mais il y a quelque chose qui n’est pas de tous les jours. Les cabriolets, les omnibus, les fiacres semblent avoir une allure plus accélérée, les cochers tournent à tout moment la tête, comme si quelqu’un était à leurs trousses. Il y a plus de groupes stationnans qu’à l’ordinaire … On s’entreregarde, une anxieuse interrogation est dans tous les yeux. Peut-être ce gamin, ou cet ouvrier qui courent en savent quelque chose? et on les arrête, et on les questionne. Qu’est-ce qu’il y a? demandent les passans. Et le gamin et l’ouvrier de répondre, avec un sourire de parfaite indifférence: ›On se rassemble place de la Bastille, on se rassemble près du Temple, ou autre part;‹ et de courir où l’on se rassemble … Sur les lieux mêmes, le spectacle est à peu près tel. – La population s’y masse, on a de la peine à se frayer un passage. – Le pavé est jonché de feuilles de papier. – Qu’est-ce? Une proclamation du Moniteur républicain, qui date sa feuille de l’an L de la République française une et indivisible; on la ramasse, on la lit, on la discute. Les boutiques ne se ferment pas encore; pas de coups de feu encore … Mais voyons les sauveurs! Les voici! … Tout-à-coup, devant une maison, le bataillon sacré s’arrête – et soudain les croisées d’un troisième étage s’ouvrent et des paquets de cartouches en pleuvent … La distribution s’en fait en un clin d’œil, et, cela fait, le bataillon se sépare, et de courir – un parti d’un côté, un parti de l’autre … Les voitures ne circulent plus dans les rues, – il y a moins de bruit, et voilà pourquoi on entend, si je ne me trompe ……… Ecoutez, on entend battre le tambour. – C’est la générale, – les autorités se réveillent.« Gaëtan Niépovié: Etudes physiologiques sur les grandes métropoles de l’Europe occidentale. Paris. Paris 1840 p 201-204, 206. [E 9, 3]
Eine Barrikade: »A l’entrée d’une rue étroite, un omnibus est couché les quatre roues en l’air. – Un tas de paniers qui ont peut-être servi à emballer des oranges, s’élève à droite et à gauche, et derrière, d’entre les jantes des roues et des ouvertures, de petits feux luisent, de petits nuages de fumée bleuissent à chaque seconde.« Gaëtan Niépovié: Etudes physiologiques sur les grandes métropoles de l’Europe occidentale. Paris. Paris 1840 p 207 [E 9 a, 1]
1868: Tod Meryons. [E 9 a, 2]
»On a dit que Charlet et Raffet avaient à eux seuls préparé le second Empire chez nous.« Henri Bouchot: La Lithographie Paris 〈1895〉 p 8/9 [E 9 a, 3]
Aus dem Lettre de M Arago sur l’embastillement de Paris (Associations nationales en faveur de la presse patriote) [Extrait du National, du 21 juillet 1833]: »Tous les forts projetés, quant à la distance, auraient action sur les quartiers les plus populeux de la capitale.« (p 5) »Deux des forts, ceux d’Italie et de Passy, suffiraient pour incendier toute la partie de Paris située sur la rive gauche de la Seine; … deux autres forts, les forts Philippe et Saint-Chaumont, couvriraient de leur cercle de feu le restant de la ville.« (p 8) [E 9 a, 4]
Im Figaro vom 27 April 〈1936〉 wird von Gaëtan Sanvoisin dieses Wort von Maxime Du Camp zitiert: »S’il n’y avait à Paris que des Parisiens, il n’y aurait pas de révolutionnaires.« Zu vergleichen mit der entsprechenden Rede von Haussmann. [E 9 a, 5]
»Ein von Engels schnell hingeschriebener Einakter, der im September 1847 im Brüsseler Deutschen Verein von Arbeitern aufgeführt wurde, stellte schon einen Barrikadenkampf in einem deutschen Kleinstaat dar, der mit der Abdankung des Landesfürsten und der Proklamierung der Republik endete.« Gustav Mayer: Friedrich Engels Erster Band Friedrich Engels in seiner Frühzeit (Zweite Auflage) Berlin 〈1933〉 p 269 [E 9 a, 6]
In der Niederwerfung der Juni-Insurrektion fand zum ersten Male Artillerie im Straßenkampfe Verwendung. [E 9 a, 7]
Haussmanns Stellung zu der pariser Bevölkerung liegt in der gleichen Linie wie Guizots zum Proletariat. Guizot bezeichnete das Proletariat als die »population extérieure«, (vgl Georg Plechanow: Über die Anfänge der Lehre vom Klassenkampf [Die Neue Zeit Stuttgart 1903 XXI, 1 p 285〈]〉 [E 9 a, 8]
Als Exempel eines travail non salarié mais passionné erscheint bei Fourier der Barrikadenbau. [E 9 a, 9]
Den städtischen Enteignungs-Ausschuß zu hintergehen, wurde unter Haussmann zu einer Industrie. »Die Agenten dieser Industrie belieferten kleinere Kaufleute und Ladenbesitzer … mit gefälschten Geschäftsbüchern und Inventaren, ließen im Bedarfsfall das von der Enteignung bedrohte Lokal frisch herrichten und sorgten dafür, daß ihre Klienten während des Besuchs der Enteignungs-Kommission von improvisierten Kunden überlaufen wurden.« S Kracauer: Jacques Offenbach und das Paris seiner Zeit Amsterdam 1937 p 254 [E 10, 1]
Fourierscher Urbanismus: »Chaque avenue, chaque rue doit aboutir à un point de vue quelconque, soit de campagne, soit de monument public. Il faut éviter la coutume des Civilisés, dont les rues aboutissent à un mur, comme dans les forteresses, ou à un amas de terre, comme dans la ville neuve de Marseille. Toute maison située en face d’une rue doit être astreinte à des ornements de 1re classe, tant d’architecture que de jardins.« Charles Fourier: Cités ouvrières Des modifications à introduire dans l’architecture des villes Paris 1849 p 27 [E 10, 2]
Zu Haussmann heranzuziehen: »Rapidement, la structure mythique se développe: à la cité innombrable s’oppose le Héros légendaire destiné à la conquérir. De fait, il n’est guère d’ouvrages du temps qui ne contiennent quelque invocation inspirée à la capitale et le cri célèbre de Rastignac est d’une discrétion inaccoutumée … Les héros de Ponson du Terrail sont plus lyriques dans leurs inévitables discours à la ›Babylone moderne‹ (on ne nomme plus Paris autrement); qu’on lise par exemple celui … du … faux Sir Williams, dans le Club des Valets de Cœur: ›O Paris, Paris! Tu es la vraie Babylone,