Название | Das Passagen-Werk |
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Автор произведения | Walter Benjamin |
Жанр | Документальная литература |
Серия | |
Издательство | Документальная литература |
Год выпуска | 0 |
isbn | 9788026829706 |
»S’il fallait définir d’un mot l’esprit nouveau qui allait présider à la transformation de Paris, on l’appellerait la mégalomanie. L’Empereur et son préfet veulent faire de Paris la capitale non seulement de la France, mais du monde … Le Paris cosmopolite en sortira.« Dubech-D’Espezel le p 404 [E 5 a, 2]
»Trois faits vont dominer les travaux de la transformation de Paris: le fait stratégique qui commande, au centre, l’éventrement de l’ancienne capitale et un nouvel aménagement de la Croisée de Paris; un fait naturel, une poussée vers l’ouest; et un fait commandé par la conception mégalomane systématique, l’annexion de la banlieue.« Dubech-D’Espezel le p 406 [E 5 a, 3]
Jules Ferry, der Gegner Haussmanns, bei der Nachricht von der Niederlage bei Sedan: »Les armées de l’Empereur sont battues!« Dubech-D’Espezel le p 430. [E 5 a, 4]
»Jusqu’à Haussmann, Paris avait été une ville de dimension modérée, où il était logique de laisser le jeu à l’empirisme; elle se développait par poussées que commandait la nature, les lois étaient lisibles dans les faits de l’histoire et dans la figure du sol. Brusquement, Haussmann couronne et précipite l’œuvre de la centralisation révolutionnaire et impériale … Création artificielle et démesurée, sortie comme Minerve de la tête de Jupiter, née dans l’abus de l’esprit d’autorité elle avait besoin de l’esprit d’autorité pour se développer selon sa logique. A peine née, elle fut coupée de sa source … On vit ce spectacle paradoxale d’une construction artificielle en son principe abandonnée en fait aux seules règles imposées par la nature.« Dubech-D’Espezel le p 443/44 [E 5 a, 5]
»Le baron Haussmann fit dans Paris les plus larges trouées, les saignées les plus effrontées. Il semblait que Paris ne saurait supporter la chirurgie d’Haussmann. Or, Paris, ne vit-elle pas aujourd’hui de ce que fit cet homme téméraire et courageux? Ses moyens? La pelle, la pioche, le charroi, la truelle, la brouette, ces armes puériles de tous les peuples … jusqu’au machinisme neuf. C’est vraiment admirable ce que sut faire Haussmann.« Le Corbusier: Urbanisme Paris 〈1925〉 p 149 [E 5 a, 6]
Die Herrschenden wollen ihre Position festhalten mit Blut (Polizei), mit List (Mode), mit Zauber (Prunk) [E 5 a, 7]
Die Straßenerweiterungen, sagte man, seien wegen der Krinoline durchgeführt worden. [E 5 a, 8]
Lebensart der Maurer, die vielfach aus der Marche oder dem Limousin kamen. (Die Schilderung stammt von 1851 – der große Zustrom dieser Volksschicht im Gefolge der Haussmannschen Arbeiten fand später statt.) »Les maçons, dont les mœurs sont plus tranchées que celles des autres émigrants, appartiennent ordinairement à des familles de petits propriétaires-cultivateurs établis dans des communes rurales pourvues de pâturages indivis, comportant au moins l’entretien d’une vache laitière par famille … Pendant son séjour à Paris, le maçon vit avec toute l’économie que comporte la situation de célibataire; sa nourriture … lui revient environ à 38 francs par mois; le logement … coûte seulement 8 francs par mois: dix ouvriers de même profession sont ordinairement réunis dans une même chambre, où ils couchent deux à deux. Cette chambre n’est point chauffée; les compagnons l’éclairent au moyen d’une chandelle de suif, qu’ils fournissent à tour de rôle … Parvenu à l’âge de 45 ans, le maçon … reste désormais sur sa propriété pour la cultiver lui-même … Ces mœurs forment un frappant contraste avec celles de la population sédentaire: cependant elles tendent visiblement à s’altérer, depuis quelques années … Ainsi, pendant son séjour à Paris, le jeune maçon se montre moins éloigné qu’autrefois de contracter des unions illégitimes, de se livrer à des dépenses de vêtement et de se montrer dans les lieux de réunion et de plaisir. Dans le temps même où il devient moins capable de s’élever à la condition de propriétaire, il se trouve plus accessible aux sentiments de jalousie qui se développent contre les classes supérieures de la société. Cette dépravation, contractée loin de l’influence de la famille par des hommes … chez lesquels l’amour du gain s’est développé sans le contre-poids du sentiment religieux, prend parfois un caractère de grossièreté qui ne se trouve pas … chez l’ouvrier parisien sédentaire.« F Le Play: Les ouvriers européens Paris 1855 p 277 [E 6, 1]
Über die Finanzpolitik unter Napoleon III: »La politique financière de l’empire a été constamment dominée par deux préoccupations: pourvoir à l’insuffisance des recettes naturelles, et multiplier les travaux de construction qui déterminent un grand remuement de capitaux et occupent beaucoup de bras. La dextérité consistait à emprunter sans ouvrir le grand-livre et à faire exécuter beaucoup de travaux sans surcharger immédiatement le budget des dépenses … Ainsi, dans l’espace de dix-sept ans, le gouvernement impérial a dû se procurer, en addition aux produits naturels des impôts, une somme de quatre milliards trois cent vingt-deux millions. Cet énorme subside ayant été obtenu, soit par des emprunts directs dont il faut servir la rente, soit par des emplois de capitaux disponibles dont les revenus se trouvent aliénés, il est résulté de ces opérations extra-budgétaires un accroissement des dettes et engagemens de l’état.« André Cochut: Opérations et tendances financières du second empire Paris 1868 p 13 u 20/21 [E 6, 2]
Schon bei der Juni-Insurrektion brach man »die Mauern durch, um sich von einem Hause nach dem andern begeben zu können«. Sigmund Engländer: Geschichte der französischen Arbeiter-Associationen Hamburg 1864 II p 287 [E 6, 3]
»1852 … führte es zu allen Genüssen der Welt, wenn man Bonapartist war. Die Bonapartisten, das waren, menschlich gesprochen, die Lebensgierigsten: darum siegten sie. Zola stand auf bei diesem Gedanken, er staunte; auf einmal war die Formel gefunden für jene Menschen, die, jeder an seinem Platz und Anteil, ein Reich gegründet hatten. Die Spekulation, wichtigste Lebensfunktion dieses Reiches, die zügellose Bereicherung, der gigantische Genuß, alle drei theatralisch verherrlicht in Schaustellungen und Festen, die allmählich an Babylon mahnten; – und neben diesen blendenden Massen der Apotheose, hinter ihnen … dunkle Massen, die erwachten, die hervordrängten.« Heinrich Mann: Geist und Tat Berlin 1931 p 167 (Zola) [E 6 a, 1]
Um 1837 erschien bei Dupin, Galerie Colbert eine Folge kolorierter Lithographien (gezeichnet Pruché〈?〉 1837), die das Theaterpublikum in seinen verschiednen Verhaltungsweisen darstellen. Einige Blätter der Folge: Les spectateurs en gaité, Les spectateurs applaudissants, Les spectateurs cabalans, Les spectateurs accompagnants l’orchestre, Les spectateurs attentifs, Les spectateurs pleurants. [E 6 a, 2]
Anfänge des Urbanisme in dem 1786 erschienen〈en〉 »Discours contre les servitudes publiques« von Boissel. »Seit man die natürliche Gemeinsamkeit der Güter durch ihre Vertheilung aufgehoben hat, hat sich jeder Besitzer angebaut, wie es ihm gefiel. Damals konnte die soziale Ordnung nicht darunter leiden, seitdem aber Städte entstanden sind, nach dem Belieben der Besitzer und nach ihrem größten Vortheil gebaut, da ist die Sicherheit, Gesundheit und Bequemlichkeit der Gesellschaft durchaus nicht mehr beachtet worden. Ganz besonders ist dies in Paris der Fall, wo man Kirchen und Paläste, Boulevards und Promenaden gebaut, aber um die Hausung der großen Mehrzahl der Einwohner sich nicht gekümmert hat. Sehr drastisch schildert er den Schmutz und die Gefahren, die in den Straßen von Paris den armen Fußgänger bedrohen … Gegen diese schauderhafte Einrichtung der Straßen wendet sich nun Boissel und löst das Problem, indem er die Erdgeschosse der Häuser in luftige Arkaden verwandeln will, die Schutz gegen die Wagen und die Witterung gewähren, so die Regenschirmidee Bellamy’s antizipirend.« C. Hugo: Der Sozialismus in Frankreich während der großen Revolution I François Boissel Die neue Zeit Stuttgart 1893 XI, 1 p 813 [E 6 a, 3]
Über Napoleon III um 1851: »Er ist Socialist mit Proudhon, Reformator mit Girardin, Reactionär mit Thiers, gemäßigter Republikaner mit den Anhängern der Republik und Feind der Demokratie und der Revolution mit den Legitimisten. Er verspricht Alles und unterschreibt Alles.« Friedrich Szarvady: Paris Erster Band [alles was erschienen] Berlin 1852 p 401 [E 6 a, 4]
»Louis