Название | Enzo, le nouveau Messie |
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Автор произведения | Victor Gomes |
Жанр | Языкознание |
Серия | |
Издательство | Языкознание |
Год выпуска | 0 |
isbn | 9783991078135 |
Parce que Dieu créa entre-temps quelques lignes de code en plus, afin de substituer les fourches d’ADN qui se répétaient entre la descendance masculine et féminine. Or, ce n’était pas suffisant. Il les savait idiots, ces humains. Ils le seraient jusqu’à bien tard, jusqu’à l’apparition de l’école. Et encore… Bon, tout ceci avait une solution bien facile. Les notions de déontologie, d’éthique et de société vinrent appuyer le “bien”.
À ce moment-là, Marie Madeleine, 13 ans et Calvin, 12 ans étaient en train de faire l’amour. Elle mouillait comme jamais, de par l’effet stimulant de l’énorme sexe de son frère. “Mmmm, tu sais, depuis toute petite, quand je voyais pendre ce bijou de famille, je pensais déjà, il est à moi, je le veux !” à quoi Calvin répondit : “Marie Madeleine, tes paires de lèvres externes appellent au vice. Je rentre en elles pour sentir, en toi, les alvéoles de ton vagin. Il y a tout qui bulle. Les aspérités de ta cavité utérine m’excitent à un point…” Et s’ensuivit une énorme pénétration, au plus profond. Marie Madeleine sentait son entrée gonfler, comme quand on renflouait un saucisson de viande et elle pencha sa tête vers l’arrière avec les pupilles sautillantes, tel un poupon Nenuco. Sa chatte n’était plus qu’un moule beurré par la verge de son frère.
Dieu appuya sur “Enter” pour exécuter ses partitions informatiques. Marie Madeleine et Calvin se virent en plein acte. Les yeux de Marie Madeleine se figèrent, effarés, comme apeurés par la vue de Simba, affamé, au fond de la forêt. Elle décocha un uppercut à Calvin, qui fit translater l’excès de sang depuis son membre viril jusqu’à son menton. “Sale porc, Calvin !” Tu recommences, ne serait-ce qu’une fois, avec ta bite, je te jure, je te la bouffe, mais pas pour que tu jouisses, je te la déchiquette. T’as compris ?” Calvin s’enfuit en courant avec le gros bâton, redevenu ponctuellement, petite tétine. Les Smith dont l’ADN avait été modifié avaient été rebaptisés Klein par un subtil souffle venant du ciel, un souffle pailleté de mini étoiles scintillantes d’or. C’était Dieu qui insufflait ce nom-là. Allez savoir pourquoi…
Tout redevint paisible chez les familles Smith et Klein. Elles fondèrent une société, dans laquelle des règles de bienséance furent établies. Le premier commandement édictait : “Tu ne coucheras pas avec ton frère ou ta sœur.” Calvin Klein ne connaissait que trop bien cet adage et il se mettrait à confectionner des cache-sexes en feuille d’arbre avec des tiges enlacées à quelques trous, en superficie de la feuille, comme soutien de la culotte vétuste. Il était le tailleur officiel de ces messieurs, tailleur tout court, tailleur de pas autre chose, enfin, pas immédiatement !
Puisque, deuxième commandement : “Tu ne coucheras pas avec quelqu’un du même sexe.” Encore Calvin, qui engendrerait cet ordre divin. En effet, il tailla un cache-sexe à Barnabé Smith qui avait un an de moins que lui. Un an de moins, dix centimètres de plus, devant et une demi-sphère presque parfaite, derrière. Une maîtrise complète de la géométrie, ce Barnabé ! Lorsque Calvin enfila la tige de liaison des feuilles avant et arrière, soudainement le sexe de l’adolescent grandit. Cette éclosion, qui pointait clairement vers lui, le troubla. Il essaya de rabattre le morceau de plante du devant, dans le but de cacher cette soudaine intrusion. Rien n’y faisait. Même, le bâton grossissait encore plus. Calvin n’était pas dupe. Il avait déjà monté sa sœur – Dieu seul savait pourquoi il avait fait cela… – et aussi, une dénommée Wesson du clan Smith. Celle-ci n’était pas très futée, elle avait pour habitude de lever les deux doigts index et majeur, ainsi que le pouce dans l’axe perpendiculaire aux autres doigts érigés vers le firmament. Puis, elle criait “Pam ! Pam ! Pam !” accompagnant d’un mouvement de rabattement du pouce. Peu importe, elle avait une chatte qui détonnait “Pam ! Pam ! Pam !”
Enfin, Barnabé, il était plus troublant. Comment ne pas s’agripper à cet organe pointu ? Le jeune peu expérimenté sortit à son ami : “Je vais descendre pour voir comment je peux arranger ton cache-sexe, parole de Calvin Klein !” Devant le regard approbateur et vicieux de l’étalon “monté comme un cheval”, l’éphèbe “rabaissé comme un nain” aux intentions interdites et soumises, goba le gros sexe. Celui-ci était déconcerté. Il avait d’énormes arcades, parce que le bougre de Barnabé n’y allait pas de main morte, lui faisant vomir le Pumba bourguignon de ce midi, quasiment. Ensuite, il plaqua Calvin contre la cabane du grand-père Adam Smith. Il lui dit : “Viens t’asseoir dans la cabane du pêcheur. C’est un mauvais rêve, oublie-le !”, en faisant référence à son énorme engin. Il l’encula si profondément, vingt-six centimètres dans son orifice plein d’excréments. Calvin voulait l’arrêter, mais son trou béant du bas rendait sa bouche béante en haut, de même que les yeux se faisaient globuleux. Il sentit ce que Wesson ou sa sœur Marie Madeleine avaient bien pu ressentir, et dire que cela lui avait valu un énorme coup au menton de la part de sa frangine… Il souhaitait être fille en ce moment précis. Il devenait libertine, une “catin”, comme la chanson de Mylène Farmer que Dieu écoutait en boucle.
Coup de théâtre : le lendemain, il perçut une énorme bosse dans la raie. Une excroissance qui grandit tellement vite, qu’elle boucha sa sortie de selles. Et il avait mal, atrocement mal. La honte le gagna, parce qu’il ne pouvait plus se tenir debout et se cacha du reste de la fratrie. Il prit Barnabé à part, de nouveau dans la cabane du grand-père pêcheur. Barnabé lui signifia que non, même si le seul mot qui lui venait en tête, n’était pas une palabre, plutôt une onomatopée “Mmm…” “Allez vite fait d’accord !” “Non Barnabé, regarde mon anus… j’ai trop mal…” rétorqua Calvin, rabaissant froidement les ardeurs du “Rocco Siffredi” des temps bibliques. Une vision d’horreur survint, lorsque Calvin Klein baissa son cache-sexe. Le regard de Barnabé effrayé était contagieux. “Vas-y, dis-moi la vérité !” “C’est moche ! C’est comme les choux-fleurs pour la forme, mélangés aux betteraves pour la couleur, de tatie Huguette ! C’est « Braindead »” (mot insufflé par Dieu, fan de la réplique du film : “Ta mère a mangé mon chien !”)
Lorsque son anus reprit sa forme initiale sans boursouflures, Calvin, en consensus avec la société, décréta le deuxième commandement : “Tu ne coucheras pas avec quelqu’un du même sexe.” Dieu se retrouvait perplexe à cet énoncé. Il comprenait le malheureux incident qui était arrivé et oui, la fonction première de l’anus était de déféquer, mais bon comme beaucoup de parties du corps, cette zone était érogène. Il dota les hommes, du pied à la tête, de peaux et de muqueuses extrêmement sensibles, afin qu’ils prennent leur pied ! Tant que les deux ou plusieurs, même, étaient consentants et n’étant pas enfant, il ne voyait pas le problème… Soit, il n’interviendrait plus, s’était-il promis à lui-même.
Troisième commandement : “Tu attendras d’avoir 18 ans pour coucher.” Un commandement qui ne venait pas de Calvin Klein, mais de Barnabé Smith. Traumatisé par la vue du trou-du-cul de son ami, il pensa qu’il fallait fixer une limite d’âge pour coucher. “Sûrement que l’anus de Calvin n’avait pas encore atteint sa circonférence finale”, s’était-il dit. Les 18 ans correspondaient à la venue des règles de Marie, la plus vierge de toutes et aussi la plus retardée, physiologiquement parlant. Donc, sûrement à 18 ans, tout le monde était devenu fertile. Calvin Klein n’était pas content, puisqu’il n’avait que 12 ans et il avait déjà goûté au fruit défendu. Peu importe, il le ferait en cachette…
Quatrième commandement : “Tu ne coucheras que si l’autre personne est consentante.” Ah, Dieu était fier de cette norme ! Enfin ! Encore attribué indirectement à Calvin Klein, quand il avait monté sa sœur qui s’en était offusquée, lorsque Dieu avait exécuté sa nouvelle prose informatique.
Cinquième commandement : “Tu ne feras pas d’orgie, même si les femmes ne font rien entre elles ou les hommes ne font rien entre eux.” (renvoyant au deuxième commandement d’interdiction de l’homosexualité). Dieu se disait que cela ne pouvait pas se terminer qu’avec le quatrième commandement, qui était le seul valable