Das Passagen-Werk. Walter Benjamin

Читать онлайн.
Название Das Passagen-Werk
Автор произведения Walter Benjamin
Жанр Документальная литература
Серия
Издательство Документальная литература
Год выпуска 0
isbn 9788026829706



Скачать книгу

exiger davantage. Ces sosies sont en chair et en os, voire en pantalon et paletot, en crinoline et en chignon. Ce ne sont point là des fantômes, c’est de l’actualité éternisée. Voici néanmoins un grand défaut: il n’y a pas progrès … Ce que nous appelons le progrès est claquemuré sur chaque terre, et s’évanouit avec elle. Toujours et partout, dans le camp terrestre, le même drame, le même décor, sur la même scène étroite, une humanité bruyante, infatuée de sa grandeur, se croyant l’univers et vivant dans sa prison comme dans une immensité, pour sombrer bientôt avec le globe qui a porté dans le plus profond dédain, le fardeau de son orgueil. Même monotonie, même immobilisme dans les astres étrangers. L’univers se répète sans fin et piaffe sur place. L’éternité joue imperturbablement dans l’infini les mêmes représentations.«

      Cette résignation sans espoir, c’est le dernier mot du grand révolutionnaire. Le siècle n’a pas su répondre aux nouvelles virtualités techniques par un ordre social nouveau. C’est pourquoi le dernier mot est resté aux truchements égarants de l’ancien et du nouveau, qui sont au cœur de ces fantasmagories. Le monde dominé par ses fantasmagories, c’est – pour nous servir de l’expression de Baudelaire – la modernité. La vision de Blanqui fait entrer dans la modernité – dont les sept vieillards apparaissent comme les hérauts – l’univers tout entier. Finalement la nouveauté lui apparaît comme l’attribut de ce qui appartient au ban de la damnation. De même façon dans un vaudeville quelque peu antérieur: Ciel et Enfer les punitions de l’enfer font figure de dernière nouveauté de tout temps, de »peines éternelles et toujours nouvelles«. Les hommes du XIXème siècle auxquels Blanqui s’adresse comme à des apparitions sont issus de cette région.

      Passage du Ponceau.

      Photo Germaine Krull

      Abbildung 1

      Passage du Caire.

      Photo Germaine Krull

      Abbildung 2

      Passage des Deux-Sœurs.

      Photo Germaine Krull

      Abbildung 3

      Aufzeichnungen und Materialien

〈Übersicht〉

      A  Passagen, magasins de nouveauté⁠〈s〉, calicots

      B  Mode

      C  antikisches Paris, Katakomben, démolitions, Untergang von Paris

      D  die Langeweile, ewige Wiederkehr

      E  Haussmannisierung, Barrikadenkämpfe

      F  Eisenkonstruktion

      G  Ausstellungswesen, Reklame, Grandville

      H  der Sammler

      I  das Interieur, die Spur

      J  Baudelaire

      K  Traumstadt und Traumhaus, Zukunftsträume, anthropolog⁠〈ischer〉 Nihilism⁠〈us〉, Jung

      L  Traumhaus, Museum, Brunnenhalle

      M  der Flaneur

      N  Erkenntnistheoretisches, Theorie des Fortschritts

      O  Prostitution, Spiel

      P  die Straßen von Paris

      Q  Panorama

      R  Spiegel

      S  Malerei, Jugendstil, Neuheit

      T  Beleuchtungsarten

      U  Saint-Simon, Eisenbahnen

      V  Konspirationen, compagnonnage

      W  Fourier

      X  Marx

      Y  die Photographie

      Z  die Puppe, der Automat

      a  soziale Bewegung

      b  Daumier

      c  … … …

      d  Literaturgeschichte, Hugo

      e  … … …

      f  … … …

      g  die Börse, Wirtschaftsgeschichte

      h  … … …

      i  Reproduktionstechnik, Lithographie

      k  die Kommune

      l  die Seine, ältestes Paris

      m  Müßiggang

      n  … … …

      o  … … …

      p  anthropologischer Materialismus, Sektengeschichte

      q  … … …

      r  Ecole polytechnique

      s  … … …

      t  … … …

      u  … … …

      v  … … …

      w  … … …

      Passagen, magasins de nouveaute〈s〉, calicots

      »De ces palais les colonnes magiques

      A l’amateur montrent de toutes parts,

      Dans les objets qu’étaient leurs portiques,

      Que l’industrie est rivale des arts,«

Chanson nouvelle rit Nouveaux tableaux de Paris ou observations sur les mœurs et usages des Parisiens au commencement du XIXe siècle Paris 1828 I p 27

      »A vendre les Corps, les voix, l’immense opulence inquestionable, ce qu’on ne vendra jamais.«

Rimbaud

      »Wir haben«, sagt der illustrierte Pariser Führer, ein vollständiges Gemälde der Seine-Stadt und ihrer Umgebungen vom Jahre 1852⁠〈,〉 »bei den inneren Boulevards wiederholt der Passagen gedacht, die dahin ausmünden. Diese Passagen, eine neuere Erfindung des industriellen Luxus, sind glasgedeckte, marmorgetäfelte Gänge durch ganze Häusermassen, deren Besitzer sich zu solchen Spekulationen vereinigt haben. Zu beiden Seiten dieser Gänge, die ihr Licht von oben erhalten, laufen die elegantesten Warenläden hin, so daß eine solche Passage eine Stadt, eine Welt im Kleinen ist □ Flaneur □, in der der Kauflustige alles finden wird, dessen er benötigt. Sie sind bei plötzlichen Regengüssen der Zufluchtsort aller Überraschten, denen sie eine gesicherte, wenn auch beengte Promenade gewähren, bei der die Verkäufer auch ihren Vorteil finden.« □ Wetter □

      Diese Stelle ist der locus classicus für die Darstellung der Passagen, denn aus ihr entspinnen sich nicht allein die divagations über den Flaneur und das Wetter, sondern auch was über die Bauweise der Passagen in wirtschaftlicher und architektonischer Hinsicht zu sagen ist, könnte hier seine Stelle finden. [A 1, 1]

      Namen von Magasins de Nouveautés: La fille d’honneur / La Vestale / Le page inconstant / Le masque de fer / Le petit chaperon rouge / La petite Nanette / La chaumière allemande / Au mamelouk / Au coin de la rue – Namen, die meist aus erfolgreichen Vaudevilles stammen. □ Mythologie □ Ein gantier: Au ci-devant jeune homme; ein confiseur: Aux armes de Werther

      »Der Name des Juweliers steht in großen, mit täuschend nachgeahmten Edelsteinen ausgelegten Buchstaben über der Ladenthür.« Eduard Kroloff: Schilderungen aus Paris Hamburg 1839 II p 73 »In der Galerie Véro-Dodat ist ein Eßwarenladen, über dessen Thür man die Inschrift Gastronomie cosmopolite lieset, deren einzelne Buchstaben auf eine höchst komische Art aus Schnepfen, Fasanen, Hasen, Hirschgeweihen, Hummern, Fischen, Vogelnieren u. s. w. zusammengestellt sind.« Kroloff: Schilderungen aus Paris II p 75 □ Grandville □ [A 1, 2]

      Wenn das Geschäft sich entwickelte, kaufte der Inhaber Vorrat für