Frédéric. Joseph Fiévée

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Название Frédéric
Автор произведения Joseph Fiévée
Жанр Языкознание
Серия
Издательство Языкознание
Год выпуска 0
isbn 4064066084981



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       Table des matières

      Chez P. Plassan, imprimeur-libraire,

       rue du Cimetière-André-des-Arcs, n° 10.

      l'an vii de la république.

PRÉFACE.
Tome Ier Tome Second Tome Troisième
CHAPITRE I CHAPITRE II. CHAPITRE III. CHAPITRE IV. CHAPITRE V. CHAPITRE VI. CHAPITRE VII CHAPITRE VIII. CHAPITRE IX CHAPITRE X. CHAPITRE XI. CHAPITRE XII. CHAPITRE XIII. CHAPITRE XIV. CHAPITRE XV. CHAPITRE XVI. CHAPITRE XVII CHAPITRE XVIII. CHAPITRE XIX. CHAPITRE XX. CHAPITRE XXI. CHAPITRE XXII. CHAPITRE XXIII. CHAPITRE XXIV. CHAPITRE XXV. CHAPITRE XXVI. CHAPITRE XXVII. CHAPITRE XXVIII. CHAPITRE XXIX. CHAPITRE XXX. CHAPITRE XXXI. CHAPITRE XXXII. CHAPITRE XXXIII. CHAPITRE XXXIV. CHAPITRE XXXV. CHAPITRE XXXVI. CHAPITRE XXXVII. CHAPITRE XXXVIII. CHAPITRE XXXIX. CHAPITRE XL. CHAPITRE XLI. CHAPITRE XLII CHAPITRE XLIII. CHAPITRE XLIV. CHAPITRE XLV. CHAPITRE XLVI. CHAPITRE XLVII. CHAPITRE XLVIII. CHAPITRE XLIX. CHAPITRE L.

       Table des matières

      Comme auteur, je devrois remercier le public de la faveur avec laquelle il a accueilli mon roman de la Dot de Suzette; comme François, j'aime mieux lui faire compliment d'avoir trouvé du mérite à un ouvrage aussi simple: cela peut encourager les bons écrivains, en leur prouvant que le goût n'est pas entièrement perdu.

      Vivant retiré loin de Paris, j'ai appris par les journaux qu'un poète avoit mis Suzette au théâtre. Si elle y a conservé sa décence et sa sensibilité, il faut convenir que son caractère est à toute épreuve.

      Une lettre particulière m'a assuré que les femmes du jour avoient voulu un moment ressembler à Suzette, et qu'elles avoient donné son nom à des robes charmantes. La grace de Suzette ne s'imite pas. Heureuses celles à qui la nature a accordé une beauté égale à la sienne! plus heureuses celles qui sentiront que la figure s'embellit de toutes les qualités du cœur et des talens de l'esprit!

      Depuis long-temps les Françoises ont oublié qu'elles remplissoient dans notre patrie un ministère d'autant plus sacré, que l'homme le plus froid eût rougi d'en méconnoître la puissance; il leur accordoit par pudeur ce que tous les êtres sensibles leur accordent par besoin. Qu'est-il résulté de cet oubli? Que les femmes ont été traitées comme les hommes, à l'époque où les hommes l'étoient eux-mêmes comme des bêtes féroces. Femmes, reprenez votre empire, et il n'y aura plus de crimes.

      La facilité du plaisir en ôte l'idéal; la difficulté de le saisir fait naître les passions. C'est par les passions que votre sexe règne; c'est par elles que le nôtre s'agrandit. Toute ambition dans laquelle vous n'êtes pour rien vous anéantit, et laisse dans notre cœur une sécheresse qui dégénère facilement en cruauté. Pourquoi ne voulez-vous plus inspirer de passions?

      Pour connoître les dons que vous ayez reçus de la nature, vous ne consultez que votre miroir, et, contentes de la découverte, trop pressées de nous en faire part, à peine un voile léger cache-t-il à l'indifférent ce qui ne doit être que la récompense de l'être le plus épris. Vous brisez le charme en éteignant l'imagination: le désir a des bornes, l'imagination n'en a point. Soyez décentes par coquetterie; l'hypocrisie des mœurs tourne à la fois au profit de l'amour et de l'ordre.

      Mais la décence dans les habits est peu de chose si l'on n'y joint celle des discours. Vos conversations sont insipides pour les gens d'esprit, désespérantes pour les ames aimantes. N'est-il