La Fraternité Hiramique : Prophétie Du Temple Ezéchiel. William Hanna

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Название La Fraternité Hiramique : Prophétie Du Temple Ezéchiel
Автор произведения William Hanna
Жанр Современная зарубежная литература
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Издательство Современная зарубежная литература
Год выпуска 0
isbn 9788873045267



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le plus efficace du Mossad, d’aider à établir clandestinement l’Etat islamique d’Irak et de Syrie (ISIS) avec le recrutement, la fourniture d’armes, le soutien financier et l’idéologie qui avait joué un rôle crucial pour inculquer chez les terroristes le motif initial d’agir et leurs objectifs sélectionnés.

      Ces objectifs – considérés comme légitimes – réunissaient des individus et des institutions considérés être opposés aux principes idéologiques et au cadre moral de l’Etat islamique. La propagande idéologique avait également permis aux terroristes et au reste du monde de justifier l’utilisation de la violence barbare en transférant – le concept de « légitime défense » d’Israël justifiant la brutalité criminelle contre le peuple palestinien – la responsabilité à leurs victimes.

      En conséquence, les médias dominants contrôlés/intimidés par les sionistes et par un public invariablement somnolant en occident posaient rarement les questions : pourquoi Israël était surtout et apolitiquement concernée par les palestiniens, les iraniens, les syriens et les libanais plutôt que par Al-Qaïda, al-Nusra et l’Etat islamique ? Pourquoi ces groupes mènent-ils des guerres contre les ennemis arabes d’Israël, mais non contre Israël ? Pour commencer, le chef des frères musulmans responsable de diriger la guerre contre le régime syrien ne réside ni à Beyrouth, ni au Caire, ni à Riyad, ni à Téhéran, mais à Tel-Aviv. La réalité était qu’en fournissant une aide médicale, une formation militaire de base et une assistance militaire pure et simple, l'État d’Israël était un bienfaiteur et un ami des groupes terroristes musulmans. En outre, selon un groupe de réflexion sous contrat avec l’OTAN et le gouvernement israélien, l’occident ne devrait pas détruire le groupe islamiste extrémiste – qui a commis un génocide et nettoyé ethniquement les groupes minoritaires en Syrie et en Irak – parce que le soi-disant état islamique peut être utilisé comme un outil pour déstabiliser l’Iran, le Hezbollah, la Syrie et la Russie.

      L’incitation secrète du Mossad à envahir d’escadrons de mort le monde arabe a été menée par des fanatiques religieux, des sauvages semi-analphabètes et des criminels aliénés connaissant peu l’islam, qui ont néanmoins ironiquement conservé leur haine avérée pour Israël parce qu’ils ignoraient le fait qu’Israël était leur principal sponsor ou qu’ils sont tout simplement incapables de comprendre quoi que ce soit en dehors de ce que leurs dirigeants manipulateurs leur racontaient. Ces manipulateurs bénéficiaires de la bienveillance israélienne dont l’incorrection politique ne pouvait se décrire que comme « corruption israélienne flagrante ». En réalité, la seule considération et motivation principale de la plupart des djihadistes étaient la perspective de recevoir les « trente pièces d’argent » proverbiales sans prendre la peine de poser de questions.

      Par conséquent, le penchant d’Israël au chantage, à la corruption ou à l’achat de recrues pour la stratégie de « la poudre aux yeux » lui avait permis de créer habilement le Hamas – son soi-disant ennemi juré – pour désunir l’OLP et le Fatah, lui permettant de s’impliquer directement dans l’implantation du terrorisme islamique dans les autres pays du Moyen-Orient en établissant des groupes ‘faux-drapeau’ d’Al-Qaïda sur le territoire sous son contrôle afin de justifier son mauvais traitement du peuple palestinien.

      Ainsi, bien qu’étant apparemment engagé dans des hostilités meurtrières contre Hamas, ce fut le gouvernement israélien du premier ministre à l’époque Menachem Begin, qui en 1978 – dans une tentative calculée de déstabiliser l’OLP et le pouvoir de Yasser Arafat – approuva l’application de Sheik Ahmad Yassin d’établir un organisme ‘humanitaire’ connu sous le nom d’Association islamique ou Mujama. Le fondamentaliste des Frères musulmans était le centre de ce groupe islamiste, qui a fini par s’épanouir au cœur du Hamas avec l’aide d’Israël, qui – selon les anciens et actuels responsables du renseignement américain – avait fourni à la fin des années 70 une aide financière directe et indirecte à Hamas afin de l’utiliser comme contrepoids à l’OLP laïque en exploitant une alternative religieuse concurrente. Les israéliens étaient également connus pour avoir reccueilli et dirigé des camps d’entraînement de mercenaires terroristes sur leurs propres territoires afin de produire des mercenaires sur mesure pour les utiliser dans le monde arabe.

      Avant d’être transféré à Paris, Pierre avait joué un rôle clé dans la mise en place d’une opération impliquant Ansar Beit al-Maqdis – les champions du site saint ou champions de Jérusalem – un groupe militant de la péninsule du Sinaï qui opère depuis Sanai-Rafah. Le groupe – qui aurait été affilié aux frères musulmans actifs dans la région tout en promouvant l’allégeance à l’état islamique – avait intimidé durant des mois des civils des deux côtés de la frontière par des attaques meurtrières. A la suite de ces attaques, l’armée égyptienne a ordonné l’évacuation des civils qui habitaient dans la ville de Rafah située entre la frontière égyptienne et la bande de Gaza.

      En évacuant Rafah et en renforçant une zone tampon le long de la frontière de 12 km, l’Égypte espérait sécuriser sa frontière, arrêter l’acheminement des armes vers les groupes militants et empêcher de nouvelles attaques dans la péninsule.

      La zone tampon d’Égypte a touché plus de 10 000 habitants en engloutissant de nombreuses terres agricoles sur les deux zones. Des milliers d’égyptiens et de palestiniens de Gaza sont devenus alors des sans-abris. L’action d’Égypte – encore un autre exemple du mépris continu du sort des palestiniens – fut également de fermer la dernière traversée de Gaza vers le monde extérieur, avec Rafah elle-même divisée entre Gaza et l’Égypte. Israël s’était réjouie de la création d’une zone qui reflétait sa propre application en 2001, une zone similaire autour de Gaza qui était une bande de trois kilomètres de large occupant 44% du territoire de Gaza.

      Bien que le Mossad soit relativement modeste comparé à beaucoup d’autres services de renseignement, il avait cependant réussi à élargir son efficacité opérationnelle en dirigeant un réseau d’actifs étrangers et sayanim (aides volontaires) pour participer aux opérations locales de renseignement et d’espionnage. Sayanim sont des activistes étrangers juifs non-officiels recrutés sous la promesse chargée d’émotion qu’en fournissant à Israël et à ses agents une assistance et/ou un soutien lorsque nécessaires en utilisant leurs capacités professionnelles – banquiers, hommes d’affaires, fonctionnaires, dirigeants communautaires, chefs d’entreprise, médecins, journalistes, politiciens, etc. –, ils aideraient à sauver des vies juives. Les Sayanim, qui réunissaient des membres du conseil des députés pour juifs et des plus grands organismes gouvernementaux dans les communautés nationales, n’étaient pas rémunérés pour leurs services accomplis. Leur travail était rempli par dévotion et devoir envers Israël.

      Katsas, ou agents de renseignement, supervisaient entre-autre les sayanim dont l’aide pouvait être d’une importance stratégique, tels qu’offrir des hébergements, des soins médicaux, un soutien logistique et financier pour les opérations. Les Sayanim entretenaient des contacts réguliers avec leurs superviseurs katsa à qui ils fournissaient régulièrement des nouvelles et des informations locales, notamment des ragots, des rumeurs, des programmes de radio et télévision, des articles ou reportages dans les journaux et tout ce qui pouvait être utile au Mossad et à ses agents. Les Sayanim rassemblaient également des données techniques et toutes sortes d’autres informations manifestes.

      Bien qu’ils soient membres réguliers et supposés honnêtes de leurs communautés, les sayanim menaient néanmoins une double vie en étant étroitement associés au réseau de renseignement du Mossad. Une telle implication – en particulier aux États-Unis, où les questions de loyauté furent soulevées par le fait que de nombreux juifs américains importants possédaient également la citoyenneté israélienne – a conduit que des juifs de la diaspora soient accusés d’avoir une allégeance plus forte pour Israël que pour leurs pays d’origine. Les critiques de cette nature ont été simplement démenties par les juifs comme étant antisémites. Les sources de renseignements avaient estimé que le réseau sayanim mondial comptait plus de 100 000 personnes.

      Les actifs par contre,