Confidential Concepts, Inc.

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    Lingerie

    Klaus Carl

    Quelle utilité ont les dessous féminins qui s'étalent aujourd'hui tant sur les affiches que dans les magazines, enveloppant des corps de femmes parfaites? Pour beaucoup de femmes, les dessous sont achetés pour faire plaisir à l'autre, « l'homme ». Et pourtant, depuis la haute Antiquité, les femmes apparaissent toujours vêtues, cachant ces dessous qui dissimulent leur intimité. La lingerie féminine est-elle l'expression d'une nouvelle liberté, ou bien suit-elle seulement la transformation de nos mœurs s'adaptant à chaque époque à un modernisme renouvelé?

    Lempicka

    Patrick Bade

    Les portraits, les nus et les natures mortes de Tamara de Lempicka (1898-1980) résument l’esprit Art déco et Jazz Age. Ils reflètent le style de vie élégant et hédoniste d’une élite fortunée et glamour dans le Paris de l’entre-deux-guerres. Combinant une formidable technique classique et des éléments empruntés au cubisme, Tamara de Lempicka représente à l’époque le summum de la modernité, tout en s’inspirant de grands maîtres portraitistes comme Bronzino et Ingres. Ce livre célèbre la beauté rationnelle de ses meilleurs travaux réalisés entre 1920 et 1930. Il retrace l’histoire de la vie extraordinaire de cette femme séductrice et talentueuse du début du siècle en Pologne et dans la Russie des tsars, ainsi que celle de ses années glorieuses à Paris et de ses longues années de déclin aux Etats-Unis jusqu’à sa redécouverte triomphante dans les années 70, lorsque ses portraits devenaient des icônes emblématiques mondialement connues.

    Léonard de Vinci

    Gabriel Seailles

    Léonard de Vinci (Vinci, 1452 – Le Clos-Lucé, 1519) Léonard passa la première partie de sa vie à Florence, la seconde à Milan et ses trois dernières années en France. Le professeur de Léonard fut Verrocchio, d'abord orfèvre, puis peintre et sculpteur. En tant que peintre, Verrocchio était représentatif de la très scientifique école de dessin ; plus célèbre comme sculpteur, il créa la statue de Colleoni à Venise. Léonard de Vinci était un homme extrêmement attirant physiquement, doté de manières charmantes, d'agréable conversation et de grandes capacités intellectuelles. Il était très versé dans les sciences et les mathématiques, et possédait aussi un vrai talent de musicien. Sa maîtrise du dessin était extraordinaire, manifeste dans ses nombreux dessins, comme dans ses peintures relativement rares. L'adresse de ses mains était au service de la plus minutieuse observation, et de l'exploration analytique du caractère et de la structure de la forme. Léonard fut le premier des grands hommes à désirer créer dans un tableau une sorte d'unité mystique issue de la fusion entre la matière et l'esprit. Maintenant que les Primitifs avaient conclu leurs expériences, poursuivies sans relâche deux siècles durant, il pouvait prononcer les mots qui serviraient de sésame à tous les artistes du futur dignes de ce nom : peindre est un acte intellectuel, une cosa mentale. Il enrichit le dessin florentin en intensifiant la perspective de champ par un modelage de l'ombre et de la lumière que ses prédécesseurs n'avaient utilisé que pour donner une plus grande précision aux contours. Cette technique est appelée sfumato. Cette merveilleuse maîtrise du dessin, ce modelé et ce clair-obscur, il les utilisa non seulement pour peindre l'aspect extérieur du corps, mais aussi, comme personne avant lui, pour explorer une part du mystère de sa vie intérieure. Dans sa Mona Lisa, sa Sainte Anne et ses autres chefs-d'oeuvre, il ne se contente pas d'utiliser le paysage comme un ornement plus ou moins pittoresque, mais bien comme une sorte d'écho de cette vie intérieure, un élément constitutif de cette harmonie parfaite. Se fiant aux lois toujours assez récentes de la perspective, ce docteur en sagesse académique, qui, à cette même époque, posait les bases de la pensée moderne, substitua à la manière discursive des Primitifs le principe de concentration qui est le fondement de l'art classique. Le tableau ne nous est plus présenté comme un agrégat presque fortuit de détails et d'épisodes. C'est un organisme dont tous les éléments, lignes et couleurs, ombres et lumières, composent un subtil entrelacs convergeant vers un noyau spirituel, voire sensuel. Dans Mona Lisa, Léonard de Vinci dépeignit la quintessence de l'univers et de la femme, éternelle idée de l'homme et symbole de la beauté parfaite auquel il aspire. La nature est évoquée ici par un magicien dans tout son mystère et sa puissance. Derrière le charmant visage, calme, derrière le front, juvénile et pourtant méditatif, pparaissent des montagnes, des glaciers, de l'eau et des rochers. Dans cette très petite portion de surface peinte, se dévoile une vaste révélation, à côté de l'éternel féminin, de notre planète, notre mère la Terre. Léonard de Vinci ne se préoccupait pas de l'aspect extérieur des objets, mais bien de leur signification intérieure et spirituelle.

    Klimt

    Klaus Carl

    Gustav Klimt (Baumgarten, 1862 – Vienne, 1918) «Faire un autoportrait ne m'intéresse pas. Les sujets de peinture qui m'intéressent ? Les autres et en particulier les femmes… » Aucune référence au monde extérieur ne vient contrarier le charme des allégories, portraits, paysages et autres personnages que l'artiste peint. Des couleurs et des motifs d'inspiration orientale (Klimt a été très influencé par le Japon, l'ancienne Egypte et la Ravenne byzantine), un espace bidimentionnel dépourvu de profondeur et une qualité souvent stylisée de l'image, autant d'éléments utilisés par le peintre pour créer une oeuvre séduisante, où le corps de la femme s'expose dans toute sa volupté. A 14 ans, il obtient une bourse d'Etat pour entrer à la Kunstgewerbeschule (l'Ecole viennoise des Arts et Métiers). Très vite, ses talents de peintre et de dessinateur s'affirment. Ses toutes remières oeuvres lui valent un succès inhabituellement précoce. Sa première grande initiative date de 1879 : il crée cette année-là la Künstlerkompagnie (la compagnie des artistes) avec son frère Ernst, et Franz Matsch. A Vienne, la fin du XIXe siècle est une période d'effervescence architecturale. L'empereur François– Joseph décide, en 1857, de détruire les remparts entourant le coeur médiéval de la ville. Le Ring, financé par l'argent du contribuable, est alors construit : de magnifiques résidences y côtoient de superbes parcs. Ces changements profitent à Klimt et à ses associés, leur fournissant de multiples occasions de faire montre de leur talent. En 1897, Klimt, accompagné de quelques amis proches, quitte la très conservatrice Künstlerhausgenossenschaft (Société coopérative des artistes autrichiens) ; il fonde le mouvement Sécession et en prend la présidence. La reconnaissance est immédiate. Au-dessus du porche d'entrée de l'édifice, conçu par José Maria Olbrich est inscrite la devise du mouvement : «A chaque âge son art, à l'art sa liberté. » A partir de 1897, Klimt passa pratiquement tous ses étés sur l'Attersee, en compagnie de la famille Flöge. Durant ces périodes de paix et de tranquillité, il eut l'occasion de peindre de nombreux paysages qui constituent un quart de son oeuvre complète. Klimt exécute des croquis préparatoires à la plus grande partie de ses réalisations. Parfois, il exécute plus de cent études pour un seul tableau. Le caractère exceptionnel de l'oeuvre de Klimt tient peut-être à l'absence de prédécesseurs et de réels disciples. Il admirait Rodin et Whistler sans les copier servilement. En retour, il fut admiré par les peintres viennois de la jeune génération, tels Egon Schiele et Oskar Kokoschka.

    Klee

    Donald Wigal

    Paul Klee (Munchenbuchsee, 1879 – Muralto, 1940) La réputation de Klee était celle d’un artiste introverti et rêveur. C’est une image qu’il cultivait en partie lui-même. En 1911, Klee fut présenté à August Macke. Peu après, il rencontra Marc et Kandinsky. Ils l’accueillirent dans le groupe exposant sous le nom de Blaue Reiter et il contribua à leur almanach. En avril 1912, Klee se rendit à Paris et fut profondément impressionné par «l’Orphisme » abstrait de Robert Delaunay. L’art de Klee se distingue par sa diversité extraordinaire et son innovation technique. L’une de ses techniques les plus efficaces était en réalité très simple – le transfert à l’huile (le dessin avec une pointe affûtée au verso d’une feuille couverte de peinture à l’huile et couchée sur une autre feuille). Les effets collatéraux du procédé entraînaient l’apparition de taches de couleur dues au hasard. De cette façon, Klee parvint dans plusieurs oeuvres à éhiculer une impression «spectrale ». De nos jours, l’un des plus célèbres tableaux de Klee est Der Goldfisch (Le Poisson rouge) de 1925. Un poisson lumineux brille vivement, en suspension dans un enfer aquatique. Klee fut xtrêmement productif pendant les années du Bauhaus, mais en fin de compte, la prise du pouvoir par les Nationaux-Socialistes le poussa à quitter l’Allemagne avec sa femme pour sa Suisse natale. Les dernières oeuvres de Klee, dans lesquelles dominent les formes simplifiées et archaïques, montrent sa préoccupation pour la mortalité. Klee mourut en 1940, au terme d’une longue maladie.

    Kirchner

    Klaus Carl

    Ernst Ludwig Kirchner (Aschaffenburg, 1880 – Frauenkirch, 1938) «Leader » autoproclamé du groupe d’artistes die Brücke (Pont), fondé à Dresde en 1905, Ernst Ludwig Kirchner, joua un rôle central dans les premiers développements de l’expressionnisme allemand (fig.186). Ses premières oeuvres révèlent l’influence de l’Impressionnisme, du postimpressionnisme et du Jugendstil, mais dès 1909, Kirchner peignait d’une manière distinctive et expressive grâce à un coup de pinceau audacieux, mais détendu, des couleurs vives et non naturalistes, et des gestes intenses. Il travaillait dans son atelier à partir d’esquisses réalisées très rapidement, souvent à partir de figures mouvantes, de scènes inspirées de la vie en ville ou des excursions du Brücke à la campagne. Un peu plus tard, il commença à réaliser des sculptures grossièrement taillées dans des blocs de bois. A peu près au moment où il s’installa à Berlin, en 1912, le style de Kirchner, aussi bien de sa peinture que de son oeuvre graphique prolifique, devint plus anguleux, caractérisé par des lignes déchiquetées, des formes élancées et atténuées, et, souvent, un plus grand sentiment de nervosité. Ces traits se retrouvent dans leur expression la plus forte dans ses scènes de rue berlinoises (évoquées dans le chapitre «La Métropole et la Modernité »). Avec le déclenchement de la Première Guerre mondiale, Kirchner devint physiquement faible et enclin à l’anxiété. Conscrit, il fut profondément traumatisé par sa brève expérience de l’entraînement militaire pendant le conflit. De 1917 jusqu’à sa mort par suicide en 1938, il vécut une existence de reclus, bien qu’artistiquement productive, dans la tranquillité des Alpes suisses, près de Davos.

    Kama Sutra

    Klaus Carl

    À l'inverse d'un Occident pudibond, l'Asie, et tout particulièrement l'Inde, a su développer une imagerie érotique aux antipodes de toute vulgarité vide de sens. Corps alanguis, courbes élégantes et tenues raffinées illustrent cet art de s'aimer explicité par l'image. Découvrir sans rougir ces œuvres érotiques, c'est entrer dans un monde de sensualité décomplexée.

    Kahlo

    Gerry Souter

    Frida Kahlo est devenue plus familière aux amateurs d’art après la sortie d’un film sur sa vie. Son OEuvre n’en reste pas moins compliqué dans son approche et sa compréhension. L’auteur, Gerry Souter, avec délicatesse et talent, explore les aspects les plus intimes de l’artiste et de ses oeuvres en alternant vie et création, danger et exaltation. Un livre d’art qui se lit comme un roman.

    Éloge de la fesse

    Hans-Jurgen Dopp

    Éloge de la fesse célèbre la sensualité du corps de la femme. Le spécialiste Hans-Jürgen Döpp nous présente la fesse comme une représentation parfaite à la fois de l'érotisme et de la féminité, qui séduit des artistes reconnus de tous milieux. Les illustrations sensuelles de ce livre ne manqueront pas d'attirer un public large et varié.

    L'Impressionnisme

    Nathalia Brodskaya

    Quel nom conviendrait mieux à cet art dont Émile Zola écrivait que «jamais auparavant des peintures ne lui avaient paru posséder une telle dignité. On peut presque entendre les voix intérieures de la terre et sentir les arbres bourgeonner». Plus qu'un art émotionnel, il s'agissait d'un art révolutionnaire qui rompait catégoriquement avec les règles rigides de l'art académique. Ainsi, les peintres purent se laisser enchanter par la lumière dansant sur les arbres, ou ses reflets dans l'eau. Expérimentée par Théodore Rousseau, la méthode allait être intensément développée par Monet, Renoir, Pissaro, Manet ou encore Berthe Morisot, chacun à sa propre manière.