Confidential Concepts, Inc.

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    August Macke

    Walter Cohen

    Auguste Macke (1887-1914) est un maître de l’expressionnisme allemand, un mouvement qui s’est développé au début des années 1900. Les expressionnistes voulaient utiliser l’art pour dépeindre les émotions davantage que les choses matérielles et la réalité, en insistant particulièrement sur les idées noires, la tragédie et l’« Angst », l’angoisse. Macke maîtrisait les formes et les couleurs, produisant des toiles captivantes qui provoquent encore de nos jours un sentiment de sympathie chez le spectateur. Il était aussi à l’aise en dépeignant les rues ensoleillées de Tunisie, que le ciel nuageux autour de la cathédrale de Bonn et la foule sans visage d’une gare pleine de monde. Dans ce texte complet, Walter Cohen se penche sur la courte vie d’un artiste dont le potentiel sans limites a tragiquement été stoppé par sa mort prématurée.

    Paul Signac

    Paul Signac

    Inspiré dès son jeune âge par le travail de Monet, Paul Signac (1863-1935) était l’ami et le disciple de Georges Seurat qui a mélangé la précision scientifique du pointillisme aux couleurs vivantes et à l’émotion de l’impressionnisme. Ce livre examine la complexité de la technique reconnue de Signac, et présente les détails de certaines de ses peintures les plus célèbres.

    Seurat

    Lucie Cousturier

    Connu pour la subtilité de ses toiles pointillistes, Georges Seurat (1859-1891) était un peintre unifiant l’art et la science, qui obtenait des résultats exceptionnels. Il pouvait prendre des années pour terminer ses peintures qui impressionnaient alors le spectateur par leur complexité scientifique et leur impact visuel. Klaus H. Carl offre aux lecteurs un aperçu fascinant de la technique scientifique se cachant derrière les chefs-d’œuvre pointillistes de Seurat.

    Portraits de Vierges

    Klaus Carl

    L’art a été profondément marqué par la figure de la Vierge Marie, le symbole de la maternité, rayonnante de jeunesse, de tendresse et de compassion depuis deux mille ans. Trouvant en elle une source d’inspiration inépuisable, les artistes ont utilisé cette figure pour exprimer nos souffrances et nos joies. L’auteur Kyra Belán nous emmène dans une analyse du sens à trouver dans les images de la Vierge – à partir d’interprétations personnelles et de réflexions plus spirituelles. Les œuvres d’art constituent des commentaires visuels, à la fois sur l’évolution de l’art occidental et sur celle de l’image de la femme dans la société. Avec plus de 200 illustrations, deux mille ans d’histoire sont exprimés à travers une seulle image, celle de la Vierge Marie, mère du Christ.

    Van Gogh

    Vincent van Gogh

    Vincent van Gogh (Groot-Zundert, Brabant, 1853 – Auvers-sur-Oise, 1890) La vie et l'oeuvre de Vincent van Gogh sont si étroitement liées qu'il est quasiment impossible de voir ses toiles sans y lire le récit de sa vie : van Gogh est en effet devenu l'incarnation du martyr souffrant et incompris de l'art moderne, l'emblème de l'artiste marginal. Le premier article, publié en 1890, donnait des détails sur la maladie de van Gogh. L'auteur de l'article voyait le peintre comme un «génie terrible et dément, souvent sublime, parfois grotesque, toujours à la limite du cas pathologique ». On sait très peu de choses sur l'enfance de Vincent. Á l'âge de 11 ans, il dut quitter le «nid humain », comme il le nommait lui-même, pour poursuivre sa scolarité dans divers internats. Le premier portrait nous montre van Gogh comme un jeune homme sérieux de dix-neuf ans. A cette époque, il avait déjà travaillé trois ans à La Haye et ensuite à Londres, dans la galerie Goupil & Co. En 1874, son amour pour Ursula Loyer s'acheva dans un désastre et un an plus tard, il fut transféré à Paris, contre son gré. A l'issue d'une discussion particulièrement violente au moment des fêtes de Noël 1881, son père, pasteur, ordonna à Vincent de partir. Avec cette ultime rupture, il abandonna son nom de famille, signant ses toiles d'un simple «Vincent ». Il se rendit à Paris et ne retourna jamais en Hollande. Á Paris il fit la connaissance de Paul Gauguin, dont il admirait énormément les peintures. L'autoportrait fut le principal sujet de Vincent de 1886 à 1888. En février 1888, Vincent quitta Paris pour Arles, et essaya de persuader Gauguin de le rejoindre. Les mois passés à attendre Gauguin furent les plus productifs de la vie de van Gogh. Il voulait montrer à son ami autant de toiles que possible et décorer la Maison jaune. Mais Gauguin ne partageait pas sa vision de l'art et rentra finalement à Paris. Le 7 janvier 1889, quatorze jours après son automutilation, Vincent quitta l'hôpital. Ignorant sa propre folie, il espérait se rétablir et oublier, mais en réalité, il y retourna deux fois cette année là. Au cours de son ultime séjour à l'hôpital, Vincent peignit des paysages dans lesquels il recréait le monde de son enfance. On dit que Vincent van Gogh se tira une balle dans la tempe dans un champ, mais décida de rentrer à l'hôtel et de se coucher. Le propriétaire informa le Dr Gachet et son frère, Theo ; ce dernier décrivit les derniers instants de sa vie qui prit fin le 29 juillet 1890 : «Je voulais mourir. Mais j'étais assis à son chevet, lui promettant que nous allions le guérir. […] », il répondit : «La tristesse durera toujours. »

    Ukiyo-e

    Dora Amsden

    L’Ukiyo-e (« images du monde flottant ») est un courant artistique japonais qui naquit pendant la période prospère de l’Edo (1615-1868). Caractéristiques de cette période, les estampes sont l’œuvre collective d’un artiste, d’un graveur et d’un imprimeur. Développées en raison de leur faible coût grâce à l’évolution de la technique, elles représentent la vie quotidienne, les femmes, les acteurs du théâtre kabuki ou encore les lutteurs de sumo. Le paysage s’imposera ensuite comme l’un des sujets favoris. Moronobu, le fondateur, Shunsho, Utamaro, Hokusai ou encore Hiroshige sont les artistes les plus réputés de ce mouvement. En 1868, le Japon s’ouvre à l’Occident. La maîtrise de la technique, la finesse des œuvres et la précision graphique séduisent immédiatement l’Occident et influencent les plus grands tels les impressionnistes, Van Gogh ou Klimt. C’est la période dite du « Japonisme ». A travers une analyse thématique, Woldemar von Seidlitz et Dora Amsden soulignent en filigrane l’influence immense qu’eut ce mouvement sur toute la scène artistique occidentale. Ces magnifiques estampes représentant l’évolution de l’idéal féminin, la place des dieux, ou l’importance accordée au paysage, sont aussi le précieux témoignage d’une société aujourd’hui révolue.

    Turner

    Eric Shanes

    Joseph Mallord William Turner (Londres, 1775 – 1851) A 15 ans, Turner exposait déjà une Vue de Lambeth. Il acquit très tôt la réputation d'un aquarelliste extrêmement habile. Disciple de Girtin et de Cozens, il montra par son choix et la façon de présenter ses thèmes une imagination pittoresque qui semblait le destiner à une brillante carrière d'illustrateur. Il voyagea, d'abord dans son pays natal et puis, à plusieurs occasions, en France, dans la vallée du Rhin, en Suisse et en Italie. Son intérêt commença toutefois à dépasser le cadre de l'illustration : l'idéal du paysage lyrique, dominant et inspirateur, se faisait jour, même dans des oeuvres où nous sommes tentés de ne voir rien d'autre qu'une imagination pittoresque. Son choix d'un unique maître du passé est éloquent, étudiant en profondeur toutes les toiles du Lorrain qu'il put trouver en Angleterre, les copiant et les imitant avec une extraordinaire perfection. Il ne se départit jamais de son culte pour le grand peintre. Il voulut que son Lever du soleil à travers la vapeur soit placé à la National Gallery aux côtés de deux chefs-d'oeuvre du Lorrain ; et c'est là que nous pouvons les y voir et juger du bien-fondé de ce fier et splendide hommage. Ce n'est qu'en 1819 que Turner se rendit en Italie, pour y retourner en 1829 et 1840. Sans aucun doute, Turner y ressentit des émotions et y trouva des sujets de rêverie qu'il transcrivit plus tard, dans les termes de son propre génie, en symphonies de lumière et de couleurs. La logique de la raison ne compte pas aux yeux de cette imagination nordique. Mais aucun Latin n'aurait possédé cette autre logique, monstrueuse à son goût, propre à l'Anglais consumé par un rêve solitaire et royal, indéfinissable et plein de merveilles, qui lui permettait d'abolir les frontières entre la vie (même la sienne) et les images qu'il créait. Le rêve du Latin, qu'il soit vénitien ou français, est un rêve de bonheur, à la fois héroïque et humain. L'ardeur y est tempérée par la mélancolie, et l'ombre y lutte avec la lumière. La mélancolie, même sous la forme où elle apparaît dans la création énigmatique et profonde d'Albrecht Dürer, n'a pas sa place dans le monde féerique et changeant de Turner : quelle place aurait-elle dans un rêve cosmique ? L'humanité est absente, sauf peut-être sous la forme de personnages de théâtre que nous regardons à peine. Une peinture de Turner nous fascine, et pourtant nous ne pensons à rien de précis, rien d'humain ; seulement à des couleurs inoubliables et aux spectres qui hantent nos imaginations. En réalité, l'humanité ne l'inspire que lorsqu'elle est liée à l'idée de mort, mais d'une mort étrange, une dissolution lyrique – comme le finale d'un opéra.

    Tiffany

    Charles de Kay

    Joaillier à la réputation mondialement établie, Tiffany fut, aux États-Unis, le fer-de-lance du mouvement Art nouveau. Au sein d'une époque et d'un pays riches de découvertes et d'inventions, Tiffany réussit à aligner les arts décoratifs, longtemps considérés comme mineurs, au rang suprême des beaux-arts. Faisant du verre leur matériau de prédilection, les ateliers de Tiffany développèrent des techniques de traitement toujours plus innovantes et permettant de décupler les effets possibles. À l'instar de Gallé ou de Daum, en France, Tiffany exploita la richesse de ses couleurs, sa transparence ou son opacité, dans des déclinaisons toujours plus belles d'éléments décoratifs divers et variés. Cependant, c'est essentiellement par ses lampes en mosaïque de verre, semblables aux plus beaux vitraux des cathédrales, que l'artiste connut la notoriété. C'est en nous plongeant dans ce prisme de couleurs que l'auteur nous fait revivre ici la naissance d'un véritable mythe.

    Nature Morte

    Victoria Charles

    Cézanne vécut grâce à une tasse de thé, ou plutôt c’est dans une tasse de thé qu’il réalisa qu’il y avait quelque chose de vivant. Il sut élever la représentation d’une nature morte à un tel niveau qu’elle n’en était plus inanimée. Vassily Kandinsky disait à propos de l’artiste français : « Il peignait ces choses comme des êtres humains parce qu’il était doté de la capacité à deviner la vie intérieure de celles-ci ». En plus de Cézanne, ce livre se consacre aux natures mortes peintes par d’autres grands artistes tels que Van Gogh, Matisse, Chardin, et Picasso.

    Chaussures

    Klaus Carl

    Qu’y-a-t-il de plus banal qu’une paire de chaussures ? Pourtant, aujourd’hui encore, la moitié de l’humanité n’en connaît pas l’usage. Dans un monde où la chaussure est devenue un objet de consommation, comment oublier que nos arrière-grands-parents l’utilisaient pour les cérémonies et autres occasions exceptionnelles. L’industrie a accompli son devoir : produire en grande quantité à des prix plus abordables. Mais il fut un temps où la chaussure symbolisait la force des légions romaines, la puissance des seigneurs du Moyen Âge européen ou encore l’oppression des femmes chinoises. C’est une histoire longue et passionnante que l’auteur Marie-Josèphe Bossan, conservateur du Musée International de la Chaussure de Romans, conte avec rigueur et talent. Appuyant son analyse sur une iconographie choisie avec méthode, l’auteur donne à ces objets de tous les jours, des lettres de noblesse qui nous interpellent sur les modes et les valeurs de nos civilisations.