Über ein Jahrtausend lang, von seiner Gründung im Jahre 330 n. Chr. bis zu seinem Untergang im Jahre 1453, war das Byzantinische Reich eine Wiege von künstlerischem Überfluss, die erst jetzt wiederentdeckt wird. Ausgestattet mit dem reichen Erbe der römischen, östlichen und christlichen Kulturen, entwickelten die byzantinischen Künstler eine architektonische und malerische, vom Symbolismus geprägte Tradition, die auch über die Grenzen des Reiches hinaus einen großen Einfluss ausübte. Italien, Nordafrika und der Nahe Osten schützen und erhalten heutzutage die antiken Überreste dieser anspruchsvollen künstlerischen Tradition mit all ihrer geheimnisvollen und verzaubernden Schönheit. Die Pracht der Paläste, Kirchen, Malereien, Töpferwaren, Keramiken und Mosaiken dieser Kultur ist ein Garant für den großen Einfluss und die Zeitlosigkeit der byzantinischen Kunst.
Der Jugendstil (französisch : Art nouveau) bezeichnet einen in den 1880er und 1890er Jahren entwickelten Stil in der angewandten Kunst und der Architektur der westlichen Welt. Er stellte eine Reaktion auf die industrielle Revolution und das kreative Vakuum in ihrem Gefolge dar und bildete den Nukleus der „Renaissance“ der angewandten Künste. Das Hauptziel der Bewegung bestand darin, durch eine Rückkehr zum Studium natürlicher Objekte eine neue Ästhetik der Natur zu entwickeln. Um dieses Ziel zu erreichen, bevorzugten Künstler wie Gustav Klimt, Koloman Moser, Antoni Gaudí, Jan Toorop und William Morris innovative Techniken und neue Formen. Der Jugendstil setzte sich mit seinem Triumph auf der Pariser Weltausstellung des Jahres 1900 endgültig durch und inspirierte viele Künstler. Die Art déco etablierte sich nach dem Zweiten Weltkrieg als Nachfolgerin des Jugendstils.
„Bewahren Sie nichts in Ihren Häusern auf, was Sie nicht als nützlich erachten oder wirklich schön finden.“ Allein dieses Zitat von William Morris könnte schon als erklärende Zusammenfassung der Arts and Crafts-Bewegung dienen, die in England eine Reform des Kunstgewerbes hervorrief. Diese von John Ruskin gegründete und von William Morris erst richtig vorangetriebene Bewegung Arts and Crafts brachte revolutionäre Ideen in das viktorianische England. In der Blüte des „seelenlosen“ Industriezeitalters, in dem Gegenstände standardisiert wurden, forderten die Mitglieder der Arts and Crafts-Bewegung, in die Herstellung einen ästhetischen Aspekt einzubringen. Handwerk und Design wurden somit zum Hauptgegenstand dieser neuen Ideologie. Arts & Crafts beeinflusste nunmehr zahlreiche Stile der ganzen Welt und drückte hauptsächlich dem Design, der Malerei und der Architektur ihren Stempel auf.
« À chaque âge son art, à chaque art sa liberté. » Voila la devise de la Sécession viennoise, mouvement dissident (1892-1906), qui fut porté par une vingtaine d’artistes éclairés luttant contre l’académisme conservateur pétrifiant Vienne et tout l’empire austro-hongrois. Courant de l’Art nouveau, la Sécession, officiellement fondée en 1897 par Klimt, Moll et Hoffmann, ne fut pas une révolution artistique anonyme parmi tant d’autres. Contestataires par essence, les sécessionnistes viennois ont peint ce qu’on ne devait pas peindre : les frôlements, les baisers, les violences. Se définissant comme un art total sans contrainte politique ni commerciale, l’effervescence de ce mouvement toucha tous les artisans, architectes, et décorateurs. Dans cet ouvrage, peinture, sculpture et architecture sont confrontées par l’auteur pour souligner la richesse et la diversité du mouvement viennois.
Entre 1880 et les premières années du XXe siècle, le Symbolisme voit le jour en France et en Europe. Les symbolistes, fascinés par les mythologies anciennes, tentent d’échapper au règne de la pensée rationaliste imposée par la science. Souhaitant dépasser le monde du visible et du sensible pour atteindre le monde de la pensée pure, ils flirtent constamment avec les limites de l’inconscient. Les Français Gustave Moreau et Odilon Redon, les Belges Fernand Khnopff et Félicien Rops, les Anglais Burne-Jones et Dante Gabriel Rossetti et enfin le Hollandais Jan Toorop sont les artistes les plus représentatifs de ce courant.
L’avant-garde russe naît à l’aube du XXe siècle dans une Russie prérévolutionnaire. L’effervescence intellectuelle et culturelle connaît alors son apogée : de nombreux artistes, influencés par l’art européen, se libèrent des contraintes sociales ou esthétiques héritées du passé. Ce sont ces artistes avant-gardistes qui, par leur incroyable inventivité, donnent naissance à l’art abstrait, et permettent à la culture russe d’accéder à la modernité. Les peintres Kandinsky, Malevitch, Gontcharova, Larionov et Tatline, pour ne citer que les plus connus, marqueront de leurs empreintes tout l’art du XXe siècle.
En associant le mot rocaille, référence aux formes alambiquées des coquillages, à l’italien baroco, les Français donnèrent naissance au terme de « rococo ». Apparu au début du XVIIIe siècle, il s’étendit rapidement à l’ensemble de l’Europe. Extravagant et aérien, le Rococo répondait parfaitement à la désinvolture de l’aristocratie d’alors. Dans bien des aspects, cet art s’apparenta à son prédécesseur baroque, ce qui lui valut parfois le qualificatif de Baroque tardif. Et, si des artistes tels Tiepolo, Boucher ou Reynolds portèrent le Rococo à son apogée, il fut souvent condamné pour sa superficialité. Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, le Rococo entama son déclin. À la fin du siècle, face à l’avènement du Néoclassicisme, il fut plongé dans l’obscurité et il fallut attendre près d’un siècle pour que les historiens de l’art lui rendent, à nouveau, l’éclat de son âge d’or, que nous font redécouvrir ici Klaus H. Carl et Victoria Charles.
Terme entré dans l’usage courant au cours de la première moitié du XIXe siècle, l’art roman distingue, en histoire de l’art, la période qui s’étend entre le début du XIe siècle jusqu’à la fin du XIIe siècle. Révélant une grande diversité d’écoles régionales, chacune démontrant ses spécificités, l’art roman, dans l’architecture comme dans la sculpture, est marqué par ses formes brutes. Par sa riche iconographie, au fil d’un texte captivant, cet ouvrage nous propose de redécouvrir cet art médiéval, encore souvent trop peu considéré face à l’art gothique qui lui succéda.
Véritable réaction au Néo-classicisme envahissant le XIXe siècle, le Romantisme marqua une réelle fracture intellectuelle. Rencontré dans les textes de Victor Hugo ou de Lord Byron, ce courant s’exprima en peinture chez Eugène Delacroix, Caspar David Friedrich ou William Blake. En sculpture, François Rude montra le chemin de cette nouvelle liberté artistique, dotant ses réalisations de mouvements et d’expressions qui étaient jusque-là inconnus. Retraçant les différentes étapes de son évolution, ce livre propose d’étudier les différents aspects du mouvement romantique. Le lecteur, grâce à une analyse complète et approfondie, pourra appréhender, dans sa globalité, l’importance de ce courant qui révolutionna toute une époque.
La période de la Renaissance débute en Italie à la fin du XIVe siècle et s’étend sur tout le continent européen jusqu’à la seconde moitié du XVIe siècle. La redécouverte des splendeurs de la Grèce et de la Rome antique marque les débuts d’une « renaissance » des arts, en rupture avec les dogmes du Moyen Âge. Nombre d’artistes vont innover aussi bien dans les domaines de la peinture, que dans ceux de la sculpture et de l’architecture. Le réel et l’idéal, le profane et le sacré, le mouvement et la perspective constitueront les thèmes de référence, qui influenceront l’art européen pour les quatre siècles à venir. Léonard de Vinci, Michel-Ange, Botticelli, Fra Angelico, Giorgione, Mantegna, Raphaël, Dürer et Bruegel sont au nombre de ces artistes qui apporteront une contribution décisive à l’art de la Renaissance.