Les enfances Ogier. Adenet le Roi

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Название Les enfances Ogier
Автор произведения Adenet le Roi
Жанр Языкознание
Серия
Издательство Языкознание
Год выпуска 0
isbn 4064066327422



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des matières

      Introduction, vers1-56.

      Charlemagne, revenant d’Espagne, est informé des incursions faites sur le territoire de sa tante Constance, la reine de Hongrie, par Gaufroi le duc de Danemarche, et s’apprête à en tirer une sévère vengeance. Le duc Naime, beau-frère de Gaufroi, avertit ce dernier du danger qui le menace et l’engage à le prévenir par une soumission complète. Le duc de Danemarche se rend à ce conseil et fait sa paix avec l’empereur, moyennant la reddition des conquêtes faites en Hongrie et le paiement d’un tribut, et laissant en garantie son jeune fils Ogier, que l’empereur place sous la garde du châtelain de Saint-Omer; 57-239.

      Pendant sa captivité à Saint-Omer, l’enfant Ogier se lie d’amour avec Mahaut, la fille du châtelain, et devient par elle le père de Baudouin; 240-283.

      Ambassade envoyée par Charlemagne en Danemarche à l’effet de presser le paiement du tribut dû par Gaufroi; à l’arrivée des messagers, le duc étant absent, sa femme leur inflige un ignominieux affront dans la criminelle intention de faire livrer à la mort l’otage Ogier, fils du premier lit de son mari, qu’elle avait intérêt à voir disparaître; les messagers, à qui la marâtre avait fait accroire qu’elle agissait de connivence avec son mari, s’en reviennent à Paris auprès de l’empereur et lui rendent compte de l’outrage qu’ils ont subi; 284-370.

      Charlemagne, sur l’avis de ses barons, décide de marcher en Danemarche et ordonne la mort d’Ogier; grâce à l’intercession de Naime, cette exécution est ajournée et l’enfant confié à la garde de son oncle; 371-458.

      L’armée se rassemble à Laon; mais, quand l’empereur y fut arrivé, un messager se présente et lui expose comme quoi les Sarrasins ont envahi Rome et chassé le pape; aussitôt les pré paratifs contre Gaufroi sont dirigés sur l’Italie; l’armée impériale franchit les Alpes et se réunit à Viterbe, où Charlemagne procède à la distribution des commandements militaires; l’enfant Ogier, toujours sous la garde de son oncle, fait partie de l’expédition; 459-577.

      A la nouvelle de l’arrivée de l’armée chrétienne, Corsuble, le chef suprême des Sarrasins, réunit ses vassaux et leur déclare que son intention est d’attendre l’ennemi dans les murs de Rome même; 578-635.

      Le troisième jour qui suivit son arrivée à Viterbe, et après avoir confié au Lombard Alori l’oriflamme de Saint-Denis, Charlemagne quitte Viterbe, s’avance jusqu’à Sustre et y établit son camp; 636-706.

      Dès le lendemain, l’empereur, avec deux de ses cinq corps d’armée, se dirige sur Rome; 707-757.

      Danemon, fils de Corsuble, étant sorti de la ville avec trente mille hommes armés, pour chercher aventure, aperçoit les Français sur les champs et s’avance contre eux; le combat s’engage; fuite d’Alori, le porte-bannière; 758-828.

      Grâce à un renfort de vingt mille Sarrasins amenés par Brunamon, la bataille prend une tournure très critique pour les chrétiens; 829-903.

      Alori, le fuyard, aperçu aux portes de Sustre par des Français du camp qui y étaient venus s’esbanyer, est désarmé par Ogier, qui endosse son armure, saisit l’oriflamme et se précipite avec cinq mille compagnons à la rescousse des chrétiens en péril; 904-1066.

      Les prouesses du Danois arrêtent les succès de l’ennemi; les prisonniers sont délivrés, le courage se réveille; l’empereur, touché de la vaillance d’Ogier, lève l’arrêt de mort prononcé contre lui et l’adoube chevalier; la lutte recommence; 1067-1206.

      Les payens fuient, et Charlemagne avait déjà fait sonner le retour, quand arrivent les trois batailles restées au camp de Sustre; leur secours étant devenu inutile, l’armée entière reprend le chemin du camp; 1207-1310.

      Honneurs rendus à Ogier; grâce à sa généreuse intercession, Alori échappe au châtiment qui l’attend; 1311-72.

      Arrivée de Charlot, fils de l’empereur, nouvellement créé chevalier par Thierri d’Ardenne; 1373-89.

      A la nouvelle de la défaite de son armée, le roi Corsuble se livre au plus vif chagrin et ne se rapaise que quand on l’a informé que Carahuel, le fiancé de sa fille Gloriande, est sur le point d’arriver avec vingt mille compagnons; si Corsuble s’en réjouit, Brunamon, le rival de Carahuel, en éprouve du dépit; 1390-1479.

      Prévenu par Sadoine des succès d’Ogier, Carahuel s’est à peine donné le temps de saluer le roi Corsuble et sa belle fiancée, qu’il se rend la nuit même sur les champs, avec dix mille cavaliers, dans l’espoir d’y rencontrer l’ennemi; 1480-1560.

      Échauffourée de Chariot; avec deux mille hommes seulement, il quitte le camp pour chercher aventure et engage follement la bataille avec les troupes commandées par Carahuel; 1561-1673.

      Voyant l’extrême danger d’une défaite complète, le duc Fagon, qui avait accompagné le jeune prince dans cette entreprise, fait demander du renfort à Sustre; grâce à ce secours et aux prouesses d’Ogier, Carahuel et les siens battent en retraite et l’armée chrétienne rentre pour la seconde fois victorieuse dans ses campements près de Sustre; 1774-1844.

      Réprimande adressée par l’empereur, au sujet de la téméraire entreprise de Charlot, tant à celui-ci qu’au duc Fagon, qui s’en était rendu complice; 1845-77.

      Le dépit qu’éprouve le roi Corsuble à la nouvelle de la déconfiture de Carahuel est apaisé par sa fille, et les deux chefs vaincus, Carahuel et Sadoine, échappent à sa disgrâce; 1878-1951.

      Corsuble prépare la revanche; Carahuel est député auprès de l’ennemi avec la mission de sommer l’empereur soit de se rendre en abjurant sa foi, ou d’accepter la bataille; 1952-2070.

      Carahuel accomplit dignement sa mission, mais essuie, quant au premier point de ses propositions, un refus énergique de la part de Charlemagne; 2071-2175.

      Carahuel propose alors à Charles de vider le différend par un combat singulier entre lui et le plus valeureux de l’armée chrétienne; il s’engage à céder au vainqueur Gloriande, sa drue, à la condition que son adversaire, de son côté, promette, en cas de défaite, de renoncer à sa foi ou de livrer sa tête; Ogier accepte le défi; 2176-2220.

      Charlot étant venu contester à Ogier le privilége de cet honneur, il est décidé que Carahuel se battrait avec Ogier, et son ami, le roi Sadoine, avec Chariot; 2221-2315.

      Après avoir donné toutes les assurances quant à l’accomplis sement loyal de la convention faite, Carahuel s’en retourne à Rome, rend compte de sa mission et des engagements pris et obtient l’approbation de Corsuble; 2316-2488.

      Apprêts du combat dans le camp chrétien; les ducs Naime et Thierri préparent et encouragent de leurs conseils les deux jeunes champions; 2489-2548.

      Les combattants des deux parts se rendent au champ clos de l’île de Valcler près de Rome, où Gloriande, l’enjeu de la bataille, sera témoin de la terrible épreuve; Danemon, le perfide, de son côté, prépare un guet-à-pens pour le cas d’une défaite des deux joûteurs sarrasins; 2549-2710.

      Description du double duel; les deux payens sont vaincus; douleur de Gloriande; 2711-2890.

      Danemon sort de son embuscade avec trente compagnons; le loyal Carahuel, indigné de cette lâche et traîtreuse attaque, parvient à sauver Charlot, mais ses efforts pour secourir Ogier sont vains et le bon Danois succombe sous le nombre des assaillants et reste prisonnier entre leurs mains; 2891-3019.

      Deuil des Français, au retour de Charlot, sur la perte d’Ogier qu’ils supposent tué; 3020-90.

      Ogier, emmené à Rome et menacé de mort, est sauvé par Gloriande, qui obtient de son père qu’il soit emprisonné dans sa propre tente; 3091-3114.

      Carahuel exprime au roi Corsuble ses plaintes amères sur la trahison commise par son fils et réclame, pour sauver la