Contact Immédiat. Bryant Johnson

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Название Contact Immédiat
Автор произведения Bryant Johnson
Жанр Героическая фантастика
Серия
Издательство Героическая фантастика
Год выпуска 0
isbn 9788835421382



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« Ce que vous m’avez dit ensuite ne quittera pas cette pièce. »

      Soudain, j'entendis cogner à la porte. C'était le garde du corps.

      « Est-ce que tout va bien, monsieur Brooks ? » Brent hocha la tête, et lui demanda de laisser maintenant la porte ouverte.

      Je me levai et m’approchai pour lui serrer la main. Je me dirigeai lentement vers la porte puis d’un coup, en me retournant, je lui dis :

      « Mr. Brooks, pourrais-je avoir votre numéro de téléphone, juste au cas où j'aurais plus de questions à vous poser ? »

      « Bien sûr, c'est 603-236-7876. »

      Je l’écrivis sur mon bloc-notes et lui dis : « Merci de m'avoir permis de parler avec vous, monsieur. Cela a été pour le moins intriguant. »

      Il hocha la tête … J'ajoutai : « Je pense que je devrais rentrer en Virginie. »

      Alors que je repartais en direction du hall, j'aperçus le garde du corps du coin de l’œil, et je vis quelque chose d’extraordinaire. Son fils, que j’avais aperçu sur le ponton de pêche, avait un double. C’était bien ce que j’avais vu. Je dus me frotter les deux yeux pour vérifier si j'avais la vue nette. Je regardai encore une fois, et c'était bien cela. Il y avait des jumeaux, deux garçons, qui ne m’avaient pas vu, mais je les repérai au moment où j’étais sur le point de partir.

      Margret me salua : « Merci d'être venu ici pour interviewer mon mari. »

      « C'était très agréable », et je leur souhaitai beaucoup de bonheur. Je lui serrai la main, puis passai la double porte. Alors que je m'avançais vers la voiture, le garde du corps me lança un regard perçant en me faisant signe. Je fis signe à mon tour, je grimpai dans la voiture et me dirigeai vers la sortie ... Le portail s’ouvrit à nouveau lentement, et je mis en route pour retourner au Holiday Inn Express.

      Je n'arrêtais pas de penser : « Quel voyage...trois jours, qui m’ont semblé durer une semaine. »

      Il était environ 15 h 30 quand je me suis dit que j’allais devoir faire mes bagages et partir directement pour l'aéroport. Il m’était arrivé des choses bizarres sur le parking de l’hôtel, avec ces gens qui m’avaient observé. Je ne voulais pas risquer de perdre mon matériel.

      1 Chapitre 5

      J’étais dans l'avion en direction de Hampton Roads, Virginie. Je venais de quitter le New Hampshire. Le vol sembla durer seulement quelques secondes, et j’étais de retour chez moi, entre l'aéroport et Virginia Beach. J'appelai Sundara, pour lui dire que j'étais en route pour la maison. J’étais sur l'autoroute en direction de la plage.

      Elle demanda : « Ça s’est bien passé pour toi pendant le voyage ? »

      Je répondis, prudemment, et avec une voix assurée, « Oui... j'ai beaucoup de choses à te raconter, chérie. »

      Quand je sentis enfin les odeurs de l’océan, je sus que je n'étais pas loin de chez moi. Je me garai sur le parking de la copropriété. Je pris mon matériel, et me dirigeai vers mon appartement. Ma femme était là, elle m’attendait. Lorsque je saisis la poignée de la porte, elle s'ouvrit instantanément sur une étreinte de la part de Sundara. Cela avait été l'une des premières raisons, d’ailleurs, pour lesquelles je l'avais épousée.

      Je vis alors ma fille Laura s'élancer vers moi, et s'agripper à ma jambe, pour me serrer ensuite contre elle. Je les embrassai toutes les deux, et leur dis combien elles m'avaient manqué.

      Je remis à ma fille un tee-shirt et un bonbon au sel de mer du New Hampshire. Elle était heureuse. Je décidai de m'asseoir quelques instants, un peu épuisé par le voyage dont j’avais rêvé. Tout d'un coup le téléphone sonna, et je réalisai qu’il était autour de 20 h30. C’était ma rédactrice en chef, qui m’appelait du journal.

      « Vous êtes revenu dans les temps » dit Amelia.

      « Oui Amelia. Nous nous reparlerons bientôt par téléphone, quand mes vacances seront terminées. Je m’assurerai d'envoyer le reportage. »

      « D’accord, envoyez-moi un SMS, ou appelez-moi si vous avez besoin de moi. On se voit dans quelques jours. »

      « D'accord ». Et je raccrochai mon smartphone.

      Je pensais « Je suis heureux d'être à la maison, simplement. » Sundara avait préparé un excellent repas, avec des brocolis, un pain de viande et de la purée de pommes de terre, avec un peu de thé Zum-Zea. Ce fut un excellent dîner... puis la nuit tomba rapidement.

      Je réussis à me reposer, parce que nous allions nous rendre sur l’île de Chinconteague, qui se trouve en Virginie, pour y passer nos vacances en famille. Nous allions y passer quelques jours pour nous détendre, faire du cheval sur la plage et ne rien faire d'autre. L'île n'est pas trop éloignée de l’endroit où nous nous trouvons. Je tombai sur une émission télévisée qui parlait de l'île sur la

      chaîne Go Flavor Go TV, au moment où ma femme et moi faisions nos sacs. La porte de notre chambre était fermée, aussi je lui demandai à voix basse, « Tu as déjà entendu parler de la Galaxie du Triangle ? »

      Elle se figea, laissa tomber la tasse de thé par terre, et me dit, d’une voix étonnamment basse :

      « Où as-tu entendu ces mots-là ? »

      C'est une longue histoire, chérie. » Je décidai d'arrêter de parler, parce que ma femme semblait nerveuse après que j'ai eu mentionné la Galaxie du Triangle. J'essayai de changer rapidement de sujet, et de parler de nos vacances, mais il était trop tard. Son esprit s'était focalisé sur ces deux mots que j'avais prononcés.

      « Marc. »

      « Oui, » répondis-je.

      Elle demanda à nouveau, tel un détective : « Où as-tu entendu parler de cela ? »

      « Écoute, chérie, partons en vacances. Je te promets de t’en dire plus pendant notre voyage. » « Ok Marc, c'est d'accord pour le moment, mais il va falloir que tu me le dises bientôt, chéri, d'accord ? »

      Je répondis en levant les deux pouces.

      Nous nous reposâmes, mais ma femme n'arrivait pas à dormir. Et le matin arriva sans même que nous nous en rendîmes compte. Tout le monde semblait heureux à propos de nos vacances. Ma fille était heureuse de s'en aller. Elle saisit sa valise, nous nous dirigeâmes vers la Jeep et plaçâmes nos affaires sur la galerie de toit. J'embrassai ma femme, nous étions prêts à partir. Nous avions besoin de ce voyage. J'allais pouvoir me détendre, sans trop travailler. Cette fois, j'étais avec ma famille . . . Sur l’île de Chincoteague, on peut faire du vélo, du bateau, on peut aller à la pêche, et il y a aussi un gros marché de producteurs. Pour ma fille il y a des arcades et des putts de golf. C'était l'une des nombreuses raisons pour lesquelles nous voulions venir ici en vacances.

      Il y a aussi quelque chose que peu de gens savent. Il y a un centre de vols là-bas. Le Wallops Flight Centre de la NASA, d’où sont lancés les projets spatiaux, se situe sur la Côte est de la Virginie. J'espérais pouvoir assister à un événement pendant nos vacances. Je savais que nous étions ici pour le repos et la détente.

      Ma femme avait toujours le regard dans le vide suite à notre conversation d’hier soir. Elle était présente physiquement, mais pas mentalement. Elle ne cessait de me regarder. Puis elle se détournait, et je me contentais de sourire et de mettre de la musique pour essayer de créer une bonne ambiance. Laura, à l’arrière, était si heureuse de ce voyage, qu’elle dansait assise dans la voiture, au fur et à mesure que nous approchions de l'hôtel où nous allions séjourner. Je n'allumai le chauffage à aucun moment. Il faisait suffisamment chaud à l'intérieur de la voiture pour nous trois... Je me disais que j'aimais profondément ma femme.

      Un voyage en voiture de 16 km, avec le plein de carburant fait, et de merveilleux paysages. Nous nous enregistrâmes à notre arrivée, puis nous allâmes directement à la plage. Regarder et sentir l'océan…une