Название | Le Livre d'Urantia |
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Автор произведения | Urantia Foundation |
Жанр | Религия: прочее |
Серия | |
Издательство | Религия: прочее |
Год выпуска | 0 |
isbn | 9780911560152 |
25:2.2 (275.2) Sur les mondes-sièges des sept superunivers fonctionnent les sept reflets des Sept Maitres Esprits. Il est difficile d’essayer de dépeindre au mental matériel la nature de ces Esprits Réflectifs. Ils sont de vraies personnalités et cependant chaque membre d’un groupe superuniversel n’est parfaitement réflectif que d’un seul des Sept Maitres Esprits. Et, chaque fois que les Maitres Esprits s’associent avec les directeurs de pouvoir en vue de créer un groupe de Servites Havoniens, il y a simultanément une focalisation sur l’un des Esprits Réflectifs dans chacun des groupes superuniversels ; aussitôt un nombre égal de Conciliateurs Universels, doués de la plénitude de leurs moyens, apparait sur les mondes-sièges des supercréations. Lors de la création des servites, si c’est le Maitre Esprit Numéro Sept qui prend l’initiative, seuls les Esprits Réflectifs du septième ordre engendreront des conciliateurs ; et concurremment avec la création de mille servites du type orvontonien, mille conciliateurs du septième ordre apparaitront sur chaque capitale superuniverselle. De ces épisodes qui reflètent la nature septuple des Maitres Esprits naissent les sept ordres créés de conciliateurs qui servent dans chaque superunivers.
25:2.3 (275.3) Les conciliateurs de statut préparadisiaque ne servent pas de manière interchangeable dans plusieurs superunivers ; ils sont limités à leur segment de création natal. Chaque corps superuniversel embrasse un septième de chaque ordre créé ; il reste donc très longtemps sous l’influence d’un des Maitres Esprits à l’exclusion des autres, car, bien que les sept ordres soient réfléchis sur les capitales des superunivers, un seul d’entre eux est dominant dans chaque supercréation.
25:2.4 (275.4) Chacune des sept supercréations est effectivement imprégnée par celui des Maitres Esprits qui préside à sa destinée. Chaque superunivers devient ainsi semblable à un gigantesque miroir reflétant la nature et le caractère du Maitre Esprit qui le supervise, et tout ceci se poursuit dans chaque univers local subsidiaire par la présence et la fonction des Esprits-Mères Créatifs. L’effet d’un tel environnement sur la croissance évolutionnaire est si profond que, dans leurs carrières postsuperuniverselles, les conciliateurs manifestent collectivement quarante-neuf points de vue ou perceptions expérientiels, chacun limité — donc incomplet — mais se compensant mutuellement et tendant ensemble à englober le cercle de la Suprématie.
25:2.5 (275.5) Dans chaque superunivers et par un processus étrange et inné, les Conciliateurs Universels se retrouvent scindés en groupes de quatre et continuent à servir ainsi associés. Dans chaque groupe, trois sont des personnalités spirituelles et un, comme les quatrièmes créatures des servites, est un être semi-matériel. Ce quatuor forme une commission de conciliation composée comme suit :
25:2.6 (275.6) 1. Le juge-arbitre : Celui qui est désigné à l’unanimité par les trois autres comme étant le plus compétent et le mieux qualifié pour agir comme chef judiciaire du groupe.
25:2.7 (275.7) 2. L’avocat spirituel : Celui qui est nommé par le juge-arbitre pour présenter les dépositions et sauvegarder les droits de toutes les personnalités impliquées dans une affaire quelconque soumise au jugement de la commission conciliatrice.
25:2.8 (276.1) 3. L’exécuteur divin : Le conciliateur qualifié par sa nature inhérente pour prendre contact avec les êtres matériels des royaumes et pour exécuter les décisions de la commission. Les exécuteurs divins étant des quatrièmes créatures — des êtres quasi matériels — sont presque visibles, mais pas tout à fait, pour la vision limitée des races mortelles.
25:2.9 (276.2) 4. L’archiviste : Le membre restant de la commission devient automatiquement l’archiviste, le greffier du tribunal. Il s’assure que tous les dossiers sont convenablement préparés pour les archives du superunivers et pour les annales de l’univers local. Si la commission est de service sur un monde évolutionnaire, un troisième rapport est préparé avec l’aide de l’exécuteur pour les archives physiques du gouvernement systémique ayant juridiction.
25:2.10 (276.3) Une commission en session fonctionne comme un groupe de trois, puisque l’avocat est détaché pendant le jugement et ne participe à la formulation du verdict qu’à la conclusion de l’audience. C’est pourquoi les commissions sont parfois appelées trios d’arbitres rapporteurs.
25:2.11 (276.4) Les conciliateurs sont d’un grand prix pour maintenir l’harmonie dans le fonctionnement de l’univers des univers. Traversant l’espace à l’allure séraphique triple de la vitesse de la lumière, ils servent comme tribunaux itinérants des mondes, comme commissions consacrées au jugement rapide des difficultés mineures. À défaut de ces commissions mobiles et éminemment équitables, les tribunaux des sphères seraient irrémédiablement encombrés par les malentendus mineurs des royaumes.
25:2.12 (276.5) Ces trios d’arbitres ne jugent pas les affaires d’importance éternelle. L’âme, la perspective éternelle d’une créature du temps, n’est jamais mise en danger de leur fait. Les conciliateurs ne traitent pas les questions dépassant l’existence temporelle et le bienêtre cosmique des créatures du temps. Toutefois, lorsqu’une commission a une fois accepté de juger un problème, son verdict est définitif et toujours unanime. La décision du juge-arbitre est sans appel.
3. Le service de grande portée des Conciliateurs
25:3.1 (276.6) Les conciliateurs maintiennent un quartier général collectif sur la capitale de leur superunivers, où se tient leur corps de réserve primaire. Leurs réserves secondaires sont stationnées sur les capitales des univers locaux. Les commissaires plus jeunes et moins expérimentés commencent leur service sur les mondes inférieurs, sur des mondes comme Urantia. Ils sont promus au jugement de problèmes plus importants après avoir acquis de la maturité dans leur expérience.
25:3.2 (276.7) L’ordre des conciliateurs est entièrement digne de confiance ; aucun conciliateur ne s’est jamais égaré. Bien qu’ils ne soient pas infaillibles en sagesse et en jugement, leur fiabilité est hors de question et leur fidélité absolument sure. Ils prennent origine au siège d’un superunivers et finissent par y retourner, après avoir progressé par les niveaux de service universel ci-après :
25:3.3 (276.8) 1. Conciliateurs auprès des mondes. Lorsque les personnalités qui supervisent les mondes individuels deviennent tout à fait perplexes ou se trouvent effectivement dans une impasse au sujet de la procédure appropriée à suivre dans les circonstances existantes, et si l’affaire n’est pas assez importante pour être portée devant les tribunaux régulièrement constitués du royaume, alors, après avoir reçu une pétition de deux personnalités, une de chacune des parties en litige, une commission de conciliation commence à fonctionner séance tenante.
25:3.4 (277.1) Lorsque les difficultés administratives et juridiques ont été remises aux mains des conciliateurs pour étude et jugement, ils jouissent d’une autorité suprême. Mais ils ne formuleront pas de décisions avant que toutes les dépositions aient été entendues, et il n’y a absolument aucune limite à leur droit d’appeler des témoins de n’importe où et de partout. Bien que leurs décisions ne soient pas susceptibles d’appel, les affaires tournent quelquefois de telle façon que la commission clôture son dossier à un point donné, donne la conclusion de ses opinions et transfère toute la question aux tribunaux supérieurs du royaume.
25:3.5 (277.2) Les décisions des commissaires sont classées dans les annales planétaires et, si nécessaire, mises en application par l’exécuteur divin. Son pouvoir est très grand et le champ de ses activités sur un monde habité est fort vaste. Les exécuteurs divins sont passés maitres dans l’art de manipuler ce qui existe dans l’intérêt de ce qui devrait être. Parfois leur travail est accompli pour le bienêtre apparent du royaume et parfois leurs actes sur les mondes du temps et de l’espace sont difficiles à expliquer. Bien qu’ils appliquent des décrets sans violer les lois naturelles ni les usages en vigueur dans le royaume, il arrive très souvent que les exécuteurs divins accomplissent des actes qui paraissent étranges