Название | Le Livre d'Urantia |
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Автор произведения | Urantia Foundation |
Жанр | Религия: прочее |
Серия | |
Издательство | Религия: прочее |
Год выпуска | 0 |
isbn | 9780911560152 |
16:8.3 (194.3) La personnalité est un don unique de nature originale dont l’existence est indépendante de l’octroi des Ajusteurs de Pensée et antérieure à cet octroi. Néanmoins, la présence de l’Ajusteur accroit effectivement la manifestation qualitative de la personnalité. Au moment où les Ajusteurs de Pensée émanent du Père, ils sont identiques en nature, mais la personnalité est variée, originale et exclusive, et la manifestation de la personnalité est en outre conditionnée et qualifiée par la nature et les qualités des énergies associées de nature matérielle, mentale et spirituelle qui constituent le véhicule organique pour la manifestation de la personnalité.
16:8.4 (194.4) Les personnalités peuvent être semblables, mais ne sont jamais les mêmes. Des personnes appartenant à une série, un type, un ordre ou un modèle donné peuvent se ressembler, et il y en a qui se ressemblent, mais elles ne sont jamais identiques. La personnalité est cette caractéristique de l’individu que nous connaissons et qui nous permettra de l’identifier dans un avenir indéterminé indépendamment de la nature et de l’étendue des changements qui se sont produits dans sa forme, son mental ou son statut d’esprit. La personnalité est cette part de l’individu qui nous permet de reconnaitre et d’identifier positivement cette personne comme celle que nous avons précédemment connue, même si elle a beaucoup changé par suite de modifications dans le véhicule d’expression et de manifestation de sa personnalité.
16:8.5 (194.5) La personnalité de la créature se distingue par deux phénomènes spontanés et caractéristiques du comportement réactif d’un mortel : la conscience de soi et le libre arbitre relatif qui lui est associé.
16:8.6 (194.6) La conscience de soi consiste à se rendre compte intellectuellement de l’actualité de la personnalité. Elle inclut l’aptitude à reconnaitre la réalité d’autres personnalités. Elle dénote que l’on est capable d’une expérience individualisée dans et avec les réalités cosmiques, ce qui équivaut à atteindre le statut d’identité dans les relations de personnalité de l’univers. La conscience de soi implique que l’on reconnait l’actualité du ministère du mental et que l’on réalise l’indépendance relative du libre arbitre créatif et déterminant.
16:8.7 (194.7) Le libre arbitre relatif qui caractérise la conscience de soi de la personnalité humaine se trouve engagé dans les cas suivants :
16:8.8 (194.8) 1. Décision morale, la plus haute sagesse.
16:8.9 (194.9) 2. Choix spirituel, le discernement de la vérité.
16:8.10 (194.10) 3. Amour désintéressé, le service fraternel.
16:8.11 (194.11) 4. Coopération intentionnelle, la loyauté de groupe.
16:8.12 (194.12) 5. Perspicacité cosmique, la compréhension des significations universelles.
16:8.13 (194.13) 6. Consécration de la personnalité, la dévotion à faire de tout cœur la volonté du Père.
16:8.14 (195.1) 7. L’adoration, quand on poursuit sincèrement les valeurs divines et que l’on aime de tout son cœur le divin Donateur des Valeurs.
16:8.15 (195.2) On peut considérer que la personnalité humaine du type d’Urantia fonctionne dans un mécanisme physique formé de la modification planétaire du type nébadonien d’organisme appartenant à l’ordre électrochimique d’activation de la vie et doté du modèle de reproduction parentale selon l’ordre de Nébadon de la série d’Orvonton du mental cosmique. L’effusion du don divin de la personnalité sur un tel mécanisme de mortel doté d’un mental lui confère la dignité de citoyen cosmique et permet à cette créature mortelle de réagir dorénavant à la récognition constitutive des trois réalités mentales fondamentales du cosmos :
16:8.16 (195.3) 1. La récognition mathématique ou logique de l’uniformité de la causalité physique.
16:8.17 (195.4) 2. La récognition raisonnée de l’obligation de se conduire moralement.
16:8.18 (195.5) 3. La compréhension, par la foi, de la communion avec la Déité, associée au service, expression de l’amour, de l’humanité.
16:8.19 (195.6) La pleine fonction de cette dotation de personnalité est le commencement de la réalisation de la parenté avec la Déité. Une telle individualité habitée par un fragment prépersonnel de Dieu le Père est, en vérité et en fait, un fils spirituel de Dieu. Non seulement une telle créature révèle la capacité de recevoir le don de la présence divine, mais elle fait aussi ressortir une réaction sensible au circuit de gravité de personnalité du Père Paradisiaque de toutes les personnalités.
9. Réalité de la conscience humaine
16:9.1 (195.7) La créature personnelle dotée de mental cosmique et habitée par un Ajusteur possède la faculté innée de reconnaitre et de réaliser la réalité de l’énergie, la réalité du mental et la réalité de l’esprit. La créature volitive est ainsi équipée pour distinguer le fait de Dieu, la loi de Dieu et l’amour de Dieu. À part ces trois éléments inaliénables de la conscience humaine, toute expérience humaine est vraiment subjective, excepté cette réalisation intuitive de validité attachée à l’unification de ces trois réactions de récognition cosmique de réalité d’univers.
16:9.2 (195.8) Le mortel qui discerne Dieu est apte à ressentir la valeur de l’unification de ces trois qualités cosmiques dans l’évolution de l’âme survivante, évolution qui est l’entreprise suprême de l’homme dans le tabernacle physique où le mental moral collabore avec le divin esprit intérieur pour dualiser l’âme immortelle. Dès ses premiers débuts, l’âme est réelle ; elle a des qualités de survie cosmique.
16:9.3 (195.9) Si l’homme mortel ne réussit pas à survivre à la mort naturelle, les valeurs spirituelles réelles de son expérience humaine survivent comme partie de l’expérience continue de l’Ajusteur de Pensée. Les valeurs de personnalité d’un tel non-survivant persistent comme facteur dans la personnalité de l’Être Suprême en voie d’actualisation. Ces qualités persistantes de la personnalité sont dépourvues d’identité, mais non de valeurs expérientielles accumulées durant la vie mortelle dans la chair. La survie de l’identité dépend de la survie de l’âme immortelle de statut morontiel et de valeur divine croissante. L’identité de la personnalité survit dans et par la survie de l’âme.
16:9.4 (195.10) La conscience humaine du moi implique la récognition de la réalité d’autres moi que ce moi conscient et implique en plus qu’une telle conscience soit mutuelle ; que le moi soit connu aussi bien qu’il connait. Cela se voit de manière purement humaine dans la vie en société. Mais vous ne pouvez pas être aussi absolument certains de la réalité d’un compagnon que de la réalité de la présence de Dieu qui vit en vous. La conscience sociale n’est pas inaliénable comme la conscience de Dieu ; elle est un développement culturel et dépend de connaissances, de symboles et de la contribution des dotations constitutives de l’homme — la science, la moralité et la religion. Et ces dons cosmiques, socialisés, constituent la civilisation.
16:9.5 (196.1) Les civilisations sont instables parce qu’elles ne sont pas cosmiques ; elles ne sont pas innées chez les individus des races. Il faut les sustenter par les contributions conjuguées des facteurs constitutifs de l’homme — la science, la moralité et la religion. Les civilisations surgissent et disparaissent, mais la science, la morale et la religion survivent toujours à l’effondrement.
16:9.6 (196.2) Jésus ne se borna pas à révéler Dieu à l’homme, il effectua aussi une révélation nouvelle de l’homme à lui-même et aux autres hommes. Dans