La Dernière Mission Du 7ème De Cavalerie. Charley Brindley

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Название La Dernière Mission Du 7ème De Cavalerie
Автор произведения Charley Brindley
Жанр Зарубежная фантастика
Серия
Издательство Зарубежная фантастика
Год выпуска 0
isbn 9788835410065



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une faille du passé et qu’elle s’étend seulement à la zone autour de nous. Soit environ seize kilomètres carrés.”

      “Un peu comme un trou de ver?” demanda Sparks.

      “Quelque chose dans le genre.”

      “Qu’est-ce que c’est un trou de ver?” demanda Kawalski.

      “C’est une hypothèse du continuum espace-temps,” dit Sparks. “A la base, c’est un raccourci à travers le temps et l’espace.”

      “Oh.”

      “Mais Mon adj’,” dit Sparks, “on a vu les Alpes et le Matterhorn à deux cent quarante kilomètres d’ici.”

      “Oui, mais on n’a pas pu voir de villes éloignées. La nuit, d’une altitude de neuf cents mètres, on pourrait voir la lueur des lumières des villes. Peut-être Marseille ou Cannes.”

      “Ca serait possible, je pense.”

      “Si on peut repérer une grande ville, on se dirigera vers elle jusqu’à ce qu’on sorte de ce monde de fous.”

      Chapitre douze

      Autumn traversait les bois juste en contrebas du camp du 7ième à la recherche de bois pour le feu. C’était un peu après le coucher du soleil, mais c’était encore le crépuscule.

      “T’as besoin d’aide, l’apache?”

      Autumn fit volte-face en entendant la voix de l’homme, et faillit laisser tomber le tas de bois qu’elle portait. “Lojab, tu peux pas siffler ou quoi quand tu suis une femme en douce?”

      “Je suis pas en train de te suivre, je voulais juste t’aider.” Il lui mit la main sur l’épaule.

      Autumn plissa les yeux en regardant sa main. “Je sais ce que tu veux.” Et elle repoussa sa main.

      “Bon, d’accord. Ca évite de faire du baratin.”

      “Oui, c’est ça.”

      “T’es pas comme les autres, hein?”

      “Les autres quoi?” Elle s’agenouilla pour ramasser une branche morte et l’ajouta à son tas de bois.

      “Les autres femmes. Elles comprennent pas ce que je veux.”

      “Oh, je pense qu’elles te comprennent tout à fait bien.” Et elle fit demi-tour pour rejoindre le camp.

      Il lui prit le bras. “Attends un peu. T’es pas obligée d’être si pressée.”

      “Dégage.” dit-elle en dégageant le bras qu’il serrait, et faisant tomber son tas de bois. “Tu me pompes l’air.”

      “Espèce de salope.”

      “Oui.” dit-elle en s’agenouillant pour ramasser son bois. “Et si tu me touches encore, je vais te mettre une branlée.”

      Et elle le laissa planté là à marmonner.

      De retour au camp, Autumn laissa tomber son bois dans le feu, faisant jaillir une volute de fumée et de braises.

      “Est-ce que ça ira comme ça, Sparks?”

      Sparks jeta un coup d’oeil au feu. “Ouais.” Il regarda Autumn qui se tenait les pieds écartés et les mains sur les hanches. Elle affichait une expression à effrayer un Chien de Bison. “Heu, ouais, c’est super. Tu dois être la meilleure ramasseuse de bois du 7ième de Cavalerie.” dit-il en ayant l’air de s’excuser.

      Mon adj’ était assis sur un tronc à proximité, avec à la main une tasse de café en alu. Il regarda Autumn comme pour dire ‘mais qu’est-ce qu’il y a donc qui te ronge?’

      Autumn se détentit et fit un grand sourire. “Désolée, Sparks.” Elle fit le tour du feu pour aller vers lui. “Je viens juste d’avoir une gentille petite conversation avec ton charmant pote, Blow Job.”

      “Mon pote?” Sparks ouvrit le capot de la Libellule pour insérer une pile neuve. “Depuis quand est-ce qu’il est mon pote?” Il plaça l’avion sur l’herbe.

      “Eh bien, il faut bien que quelqu’un soit son ami.” Elle prit la tasse de Mon adj’ et but une gorgée de café.

      “Je lui souhaite bien de la chance pour y arriver,” dit Sparks. “Bon, allons-y les enfants.”

      Un léger bourdonnement s’échappa des ailes du petit drone puis il décolla et monta à la verticale.

      “Vas-y doucement, Sparks,” dit Mon adj’ en ramassant l’iPad pour regarder l’écran.

      “OK.”

      Mon adj’ tenait l’iPad de manière à ce que Sparks pût le voir tout en actionnant les manettes. Le feu de camp se réduisait à un point tandis que la Libellule montait de plus en plus haut.

      “Six cents mètres,” dit Sparks. “Je vais faire un panoramique puis recentrer la focale sur le feu.”

      Ils ne voyaient rien d’autre que le noir absolu, d’un côté à l’autre de l’horizon.

      “Envoie-la à neuf cents mètres,” dit Mon adj’.

      Kawalski et les autres vinrent se placer derrière Mon adj’ pour regarder l’iPad.

      “Regardez là,” dit Autumn, “vers le nord est.”

      Une légère lueur couronnait les arbres.

      “Zoome dessus, Sparks.”

      “OK.”

      “Putain,” dit Mon adj’. “Ce sont des feux de camps.”

      Lojab revint des bois. Il jeta un regard furieux à Autum puis croisa les bras et regarda l’image qui s’affichait sur l’iPad.

      “C’est le village des Vocontii,” dit Autumn.

      “Ouais,” dit Mon Adj’. “Et il est bien plus grand qu’on ne pensait.”

      “Il doit y avoir des centaines de feux,” dit Autumn.

      “Monte à mille cinq cents,” dit Mon adj’.

      Spark dézooma et se recentra sur leur feu. Puis il monta jusqu’à mille cinq cents mètres. L’affichage du feu de camp disparut de l’écran.

      “Qu’est-ce qui s’est passé?” demanda Mon Adj’.

      “On a perdu le feu.”

      “C’est le vent.” dit Sparks en tournant les manettes. “Il faut que je voie le feu pour la trouver.”

      “Et si t’arrives pas à localiser le feu?”

      “J’appuie sur le bouton ‘RETOUR’ et elle reviendra. Mais elle pourrait toucher les arbres en descendant et se disloquer.” Il fit effectuer à la caméra un panoramique de gauche à droite. “Ah, on est presque au camp des Vocontii.” Il regarda l’affichage tandis que la Libellule dérivait vers les feux des Vocontii. “Donc, le vent vient du sud-ouest.” Il vira dans le vent et vola vers l’avant. “Nous y voilà.” Leur feu de camp s’afficha à l’écran. “Maintenant que je connais la direction du vent, je peux maintenir notre position.”

      “Waouh,” dit Kawalski tandis que Sparks faisait un tour d’horizon. “Il fait noir comme dans le trou du cul d’un nègre.”

      “Bon sang,” dit Mon adj’. “J’étais pourtant sûr qu’on allait voir une grande ville. A quelle distance est l’horizon à cette altitude?”

      “A environ cent trente kilomètres,” dit Sparks.

      “Donc, même s’il y avait une grande ville là-bas,” dit Autumn, “on verrait la lueur dégagée par ses lumières même à trois cents kilomètres.”

      “Je crois que oui,” dit Mon adj’. “C’est bon, Sparks, fais-la redescendre. Ce siphon est beaucoup plus grand que je ne croyais.”

      “Si on est dans un siphon,” dit Lojab, “on