Название | Les Destinés |
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Автор произведения | Морган Райс |
Жанр | Детская проза |
Серия | |
Издательство | Детская проза |
Год выпуска | 0 |
isbn | 9781094311401 |
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TABLE DES MATIÈRES
CHAPITRE UN
Royce ouvrait la voie à travers les landes, se dirigeant vers la côte à la vitesse d’un tir d’arbalète, ses yeux noisette fixés sur sa destination. Ses cheveux blonds fouettant l’air au rythme de sa chevauchée, sa posture reflétant sa détermination.
Quatre de ses compagnons l’accompagnaient, davantage aurait trop attiré l’attention. Mark était à ses côtés, son ami avait l’air beaucoup plus fort qu’il ne l’avait jamais été depuis que Royce l’avait retrouvé, ses cheveux noirs maintenus en place sous un casque d’acier, son
armure légère de guerrier de l’Île Rouge étincelant au soleil.
Matilde et Neave étaient côte à côte, l’ancienne villageoise et la jeune fille Picti se regardant de temps en temps l’une l’autre, toutes les deux très différentes. Matilde était rousse et aurait pu passer pour une créature angélique si elle n’avait pas été si féroce, tandis que Neave avait des cheveux foncés tressés et une peau légèrement plus mate tatouée de signes bleus. Après que Matilde ait déclaré qu’elle partait, la décision de Neave avait été instantanée.
La seule surprise venait de l’allure solide de Sir Bolis, chevauchant dans une armure aux bords de cobalt qui brillait là où ses plaques prenaient le soleil et qui proclamait sa richesse autant que son habileté au combat. Il était un peu plus âgé que Royce, et celui-ci était certain qu’il ne l’appréciait que légèrement plus maintenant qu’à son arrivée chez Earl Undine. Royce n’arrivait pas à comprendre pourquoi il avait fait ce voyage, mais il ne pouvait pas refuser son aide.
Au-dessus de lui, son faucon, Ember, survolait la bruyère et, à travers ses yeux, Royce voyait la route qui l’attendait tracée de façon claire, sûre et ouverte jusqu’au port d’Ablaver. Une fois arrivés, Royce était sûr qu’ils trouveraient un bateau qui les emmènerait sur les Sept Îles, où d’après la sorcière Lori, le miroir de la Sagesse était caché.
Là-bas, ils pourraient trouver son père.
C’était une perspective qui remplissait Royce à la fois d’impatience et d’appréhension. Impatience, parce qu’il voulait trouver son père plus que tout autre chose à ce moment-là ; il avait besoin de le trouver s’il voulait le ramener pour mener la lutte contre les nobles. L’appréhension était due à l’endroit qu’ils auraient à visiter pour le trouver.
— Êtes-vous sûr que l’on doive se rendre sur les Sept Îles ? demanda Sir Bolis.
Royce haussa les épaules.
— C’est ce que Lori a dit.
Au-dessus de lui, le faucon cria comme pour confirmer. Earl Undine avait dit à Royce que son père était parti à la recherche du miroir, tandis que la sorcière avait indiqué à Royce l’emplacement du miroir.
— Et vous allez traverser la mer seulement sur les dires d’une sorcière ? ajouta Sir Bolis.
— Tu peux toujours rester derrière si tu veux, suggéra Mark, d’un ton qui disait qu’il ne faisait manifestement pas confiance au chevalier.
— Et confier une tâche si importante à des criminels et une Picti ? s’offusqua