Désirs. Берардино Нарделла

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Название Désirs
Автор произведения Берардино Нарделла
Жанр Личностный рост
Серия
Издательство Личностный рост
Год выпуска 0
isbn 9788873046318



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nous ne parlons pas toutefois d’ espérer mais d’attendre avec confiance : je sais que je l’obtiendrai parce que mon désir est intense et ma volonté est constamment tournée vers sa réalisation. Ce qui peut également s’énoncer ainsi : un désir naît, devient prépondérant au milieu de mes pensées, se transforme en attente confiante parmi mes sentiments ; enfin ma volonté pousse à sa réalisation au travers de mes actions.

      Ceci est plus qu’une simple spéculation intellectuelle ; si nous regardons autour de nous, et quoi qu’on en dise ou quel que soit le résultat obtenu, le désir a forcément emprunté ce chemin.

      Rien de tout ce qui existe n’aurait pu être si un désir n’en avait décrété la naissance, initialement au seul niveau mental.

      Toute idée naît du désir : Archimède dans sa baignoire, au moment où l’intuition lui traversa l’esprit et qu’il s’écria eurêka ( j’ai trouvé !), avait le désir de découvrir cette chose ; autrement l’idée n’aurait fait qu’effleurer son esprit et, n’ayant pas trouvé de terrain approprié à la recevoir, s’en serait allée.

      La confiance en soi est la meilleure qualité que chacun d’entre nous puisse posséder en propre, c’est l’ingrédient nécessaire pour réussir, en sus de l’espoir optimiste, le tout n’étant pas suivi aveuglément mais passé au crible de la raison.

      Sans optimisme, sans confiance en soi, sans espoir, notre énergie s’éteint, nous cessons de lutter, nous jetons l’éponge.

      Nous arrivons au troisième degré nécessaire, celui de la volonté, axée en permanence sur la réalisation

      La volonté est une immense force à notre disposition qui littéralement nous permet de faire tressaillir le monde.

      Cette dernière est très puissante et elle est illimitée en termes de disponibilité et capacité. Ce qui signifie que lorsqu’on veut quelque chose, initialement on la désire, puis on dirige instamment sa volonté sur l’objet du désir ; enfin la chose, tôt ou tard, advient par la force des choses après une attente confiante. Ceci parce qu’elle sera passée par toutes les étapes indispensables.

      Toutefois la volonté a besoin de quelque chose qui l’aiguillonne : ce quelque chose n’est autre que l’ardeur du désir ; ainsi se conclut et recommencera de nouveau le cycle.

      On n’échappe pas à cette règle : lorsqu’elle est appliquée on obtient toujours le résultat escompé. L’inverse, c’est-à-dire si on ne souhaite pas que quelque chose advienne, s’agissant d’un désir constamment présent à notre esprit lequel s’est transformé en attente confiante dans le fait que nous ne souhaitions pas que la chose se produise, a fait en parallèle agir notre volonté en ce sens.

      La volonté est action, c’est le fait de se mettre en mouvement afin de concrétiser nos propres désirs, tout ce qui meut l’ensemble du mécanisme. En fait la majeure partie des personnes qui croient ne pas pouvoir réaliser leurs propres désirs est restée dans la phase passive du désir -celle du rêve, de l’imagination- mais n’a pas suffisamment de foi pour concevoir qu’un tel objet puisse être atteint ; ces personnes, par conséquent, ne parviennent pas à tirer de leur propre volonté ce qui les pousserait à agir dans la direction du désir.

      Il suffit de le savoir pour obtenir ce qu’on désire ; si on n’y parvient pas c’est qu’entrent en jeu d’autres facteurs qui rendre vains nos efforts ; la suite sera une analyse plus approfondie de ces facteurs.

      Parvenus à ce point nous verrons les mécanismes qui se déclenchent en nous pour saboter le premier et les deux degrés successifs, nous empêchant d’attendre nos objectifs.

      

      

      CARPE DIEM

      

      

      Cueille la rose quand vient l’instant, car tu sais que le temps vole...

      Et la même fleur qui aujourd’hui est éclose demain se fanera

      Walt Whitman

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      Carpe diem, cueille l’instant. C’est ici que commence l’analyse des blocages et des limitations à notre succès, à notre réalisation, à l’accomplissement de nos désirs.

      Carpe diem est une locution latine extraite d'un poème d'Horace (Odes 1, 11, 8) que l'on traduit en français par : “Cueille le jour présent sans te soucier du lendemain” et libéralement traduite en “cueille l’instant” du fameux film interprété par Robin Williams, Le cercle des poètes disparus. Il serait opportun de la compléter avec la suite du vers : “ quam minimum credula postero”, et “sois la moins crédule possible pour le jour suivant”

      Il s’agit d’une invitation à apprécier ce que l’on a, de jouir chaque jour de ce que la vie nous offre étant donné que le futur n’est pas prévisible.

      Une telle philosophie est basée sur le constat qu’il n’est pas donné à l’homme de connaître l’avenir ni de le déterminer ; l’homme est libre de gérer sa vie et, par voie de conséquence, son temps.

      En fait, dans le vers précédent, Horace écrit : “ Dum loquimur, fugerit invida aetas”, “Pendant que nous parlons, le temps jaloux s’enfuit.”.

      L’homme ne peut agir que sur le présent et c’est donc en vivant dans le présent qu’il doit s’efforcer de cueillir les occasions, les opportunités et les joies qui se présentent au jour le jour, sans conditionnement dérivant d’hypothétiques espérances ni de crainte anxieuse pour le futur. Ce point est d’une importance fondamentale mais il est pratiquement ignoré par la grande majorité des individus.

      Si nous devions nous demander qui nous sommes, ou quels termes nous définissent, la description que nous donnerions de nous-même serait indubitablement liée à un passé proche ; nous ferions référence à un nombre déterminé d’ ӎtiquettes” ou de définitions que nous nous serions auto-appliquées ou que d’autres nous auraient attribuées, voire un mélange des deux.

      Parmi toutes celles-ci il y en aura, je l’espère, de positives telles que, par exemple : je suis intelligent, je suis gentil, j’étudie bien, je joue bien au foot et ainsi de suite. Pour la grande majorité de la population toutefois, d’autres seront négatives ou limitatives, ainsi : je suis laid, je ne sais pas faire, etc...

      Je renvoie pour l’analyse de ces propos au chapitre sur les convictions auto-limitantes où elles seront traitées de manière exhaustive. Pour le moment je désire mettre