Zero Maladie. Angelo Barbato

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Название Zero Maladie
Автор произведения Angelo Barbato
Жанр Медицина
Серия
Издательство Медицина
Год выпуска 0
isbn 9788873040477



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un réseau intelligent (smart grid) représente l’ensemble d’un réseau d’informations et d’un réseau de distribution électrique, de façon à permettre une gestion intelligente du réseau électrique.

      Cette caractéristique « intelligente » doit être mise en avant sous différents aspects ou fonctionnalités, c’est-à-dire de manière efficace pour la distribution d’énergie électrique et pour une utilisation plus rationnelle de l’énergie tout en minimisant d’éventuelles surcharges et variations de la tension électriques autour de sa valeur nominale6 .

      Le réseau numérique intelligent (smart grid digital) est le concept qui, porté par le réseau électrique, se développera de plus en plus au sein des connexions de réseau informatique. Cela ne correspond pas seulement à la Wi-Fi, à la bande large (broadband) ni aux données en masse, mais il faut progresser vers la tendance qui consiste à numériser les trois principaux paradigmes du système économique : l’énergie, les communications et la logistique (y-compris les systèmes de transport).

      Les frontières virtuelles n’existent plus, ni même les frontières naturelles devant les grands problèmes mondiaux comme l’évolution démographique, les ressources alimentaires, la surexploitation des ressources terrestres, la pollution non contrôlée de la planète qui cause des problèmes à la limite de la vivabilité, de l’habitabilité et de l’équilibre de la biosphère. De grandes problématiques dont nous commençons à être plus que conscients, et que nous ne pouvons plus remettre à plus tard ni même ignorer.

      Parallèlement, nous nous dirigeons inévitablement vers une nouvelle conscience sociale mondialisée qui exige un changement complet des paradigmes. Les relations verticales et de force devront progressivement céder le pas à des relations de collaboration et de partage des forces.

      L’empathie et l’assertivité, mots clés du partage et de la collaboration, devront forcément intégrer des communautés fermées et conservatrices de toute dimension et de tout territoire.

      Comme cela a très bien été expliqué par Jeremy Rifkin, l’histoire nous enseigne que chaque changement dans le domaine de l’énergie, des communications et de la logistique, porte le monde à l’aube d’une importante révolution économique dans toutes les sociétés du monde. De plus, comme pour tout grand changement, il est fondamental pour le futur de la vie sociale de réussir à saisir les opportunités de ces changements, en renouvelant et en adaptant le monde intérieur à une nouvelle vision globale. Désormais, l’histoire de l’homme et des civilisations est inévitablement liée à une dimension mondiale.

      Les évènements paradigmatiques de la troisième révolution industrielle décrits par Jeremy Rifkin ont déclenché la plus grande accélération de l’évolution jamais observée dans l’histoire de l’Homme. Il ne tient bien sûr qu’aux Hommes de tirer profit de ces nouvelles opportunités d’autant plus qu’ils ont conscience de cette possibilité de changer.

      Le premier grand changement radical est celui du passage progressif d’une conscience individuelle centrée sur soi-même, à une conscience collective ouverte et multifocale. En résumé, réussir à conjuguer le « soi » avec les autres et avec le monde qui nous entoure. Cette vision en trois dimensions, qui définit ainsi ce qu’on appelle la conscience biosphérique, est la nouvelle condition intérieure absolument nécessaire pour recueillir rapidement les grands avantages que ce procédé révolutionnaire mondial peut générer.

      Ne pas savoir saisir cette grande opportunité ou, bien pire, ne pas vouloir participer au changement peut conduire à des évènements sociaux indésirables, que nous pouvons déjà percevoir, ou du moins les premiers signes.

      C’est ce que l’histoire nous propose continuellement.

      Des individus et des sociétés qui collaborent de plus en plus, qui sont plus impliqués, plus attentifs à la planète sur laquelle ils vivent. Ce changement affectera nos vies d’autant plus vite que nous y participerons.

      Cela aura lieu aussi bien dans la production de biens, mais surtout dans la sphère collective des relations, des services et notamment des services de santé pour lesquels la valeur de l’empathie est un des fondements de la conception moderne de la relation médecin/patient.

      Cette relation médecin/patient, qui a toujours représenté le centre et le pivot de toutes les étapes de processus de « soins », de la prévention au diagnostic, jusqu’à la thérapie.

      Dans certains pays, la relation médecin/patient a évolué, laissant ainsi plus de place à des protocoles stériles de chaînes de production issues de « sociétés » de la santé gérées par des organisations parfois spéculatives. Ces entreprises sont aussi bien privées que publiques. Elles sont dites spéculatives lorsque, au lieu de se concentrer sur la « production » de soins de santé, elles finissent par s’enrichir.

      Pourquoi les systèmes de versement des prestations de soins sont-ils constamment révisés ? Qu’est ce qui change constamment ? Pourquoi ces systèmes publics de soins de santé tendent-ils à se privatiser, et inversement ? Pourquoi le secteur de la santé, aussi important soit-il, fait-il plus que les autres l’objet de débats et de polémiques ? Comment un des services les plus importants qu’un état devrait offrir en priorité peut-il être aussi différent d’un pays à un autre ?

      L’évolution de la société a progressivement porté l’attention sur la pyramide des besoins, cela a été également inévitable pour un des services fondamentaux mis en place pour les citoyens dans les sociétés modernes : la « protection de la santé ».

      Désormais, le lien étroit entre les individus et l’environnement est indiscutable dans la correspondance entre la dégradation de l’environnement et les risques pour la santé. À partir de cette prise de conscience, les consciences et la culture de la prévention se sont peu à peu développées.

      La crise environnementale, la crise sanitaire et la crise des valeurs sont étroitement liées et interdépendantes. Le système répond aux demandes de soins avec un nombre de plus en plus élevé de prestations extrêmement coûteuses et technologiquement sophistiquées, cherchant ainsi à modifier l’histoire naturelle de la « maladie », qui en soit signifie « santé perdue », négligeant cependant la prévention primaire à réaliser aussi bien pour l’environnement pollué et malsain qui nous entoure, que pour les individus, avec une politique appropriée d’information et d’éducation sanitaire pour se diriger vers un mode de vie plus simple et durable.

      Les valeurs éthiques et sociales sont parfois opposées aux valeurs économiques, ce qui démontre le besoin d’arriver à un système de soins plus durable tout en garantissant des conditions d’égalité et d’universalité.

      Tous les pays du monde cherchent des réponses pour améliorer la santé de ses citoyens.

      Ces différents pays, principalement