La Fraternité Hiramique : Prophétie Du Temple Ezéchiel. William Hanna

Читать онлайн.
Название La Fraternité Hiramique : Prophétie Du Temple Ezéchiel
Автор произведения William Hanna
Жанр Современная зарубежная литература
Серия
Издательство Современная зарубежная литература
Год выпуска 0
isbn 9788873045267



Скачать книгу

connu une division en deux royaumes Israël et Juda, le premier ayant été éventuellement attaqué deux fois par l’Empire assyrien en 732 et en 720 av. J.-C. L’allégation que son peuple ait été dispersé, amena la concoction des tribus d’Israël ‘perdues’ dans de nombreux endroits lointains. Cependant, Ezéchias de Juda avec sa capitale à Jérusalem avait réussi à négocier la paix avec les assyriens. C’est à cette période qu’un récit biblique eut finalement une corroboration alternative non-biblique sur l’existence du roi Hezekiah (vers 716 – 686 av. J.-C.) de sources assyriennes. Le récit de la bible le cite comme le roi ayant établi le culte de Dieu Unique/Yahweh/Jéhovah en interdisant l’adoration des divinités païennes du Temple. De nombreux érudits étaient d’avis que Josias, l’arrière-petit-fils d’Ezéchias et roi de Judée (vers 640-610 av. J.-C.) avait codifié les Écritures hébraïques avec la plupart des textes de l’Ancien Testament qu’on pense aujourd’hui dater au plus tôt du septième siècle avec la probabilité que le judaïsme lui-même date également de cette époque.

      Néanmoins, Juda finit par succomber à l’empire néo-babylonien avec la chute de Jérusalem vers 590 av. J.-C. l’époque où le Premier Temple aurait été détruit et une partie de la population aurait été expulsée pour passer des décennies en l’exil connu sous le nom de ‘Captivité babylonienne’. Les exilés furent alors exposés aux concepts zoroastriens d’une vie après la mort, un paradis, un sauveur messianique et aux mythes zoroastriens cosmogoniques et eschatologiques où les hommes joueraient les rôles principaux. Ce qui est aujourd’hui connu sous le nom de ‘judaïsme’ était probablement le résultat de ce croisement interculturel au cours duquel les Psaumes 19 et 137 « par les rivières de Babylone » furent probablement conçues.

      En 539 av. J.-C., le roi perse de l’Empire achéménide, après avoir conquis Babylone, avait autorisé les judéens exilés à retourner chez eux et à reconstruire leur temple. Mais beaucoup refusèrent l’opportunité et continuèrent à profiter des avantages de la société à laquelle ils étaient devenus attachés. La terre maintenant considérée comme ‘Judae’ tomba sous la domination perse jusqu’en 330 av. J.-C. jusqu’au jour où elle fut conquise par Alexandre le Grand et resta sous le contrôle grec jusqu’à la révolte en 167 av. J.-C. par un groupe rebelle judéen connu sous le nom de Maccabées. C’était sous le contrôle grec que le ‘Second Temple’ à Jérusalem devint le centre de la religion juive, mais il n’y eut aucun ‘état juif’ indépendant jusqu’à l’émergence de la dynastie hasmonéenne qui avait existé un siècle avant d’être remplacée par la dynastie hérodienne en acceptant la souveraineté romaine en 63 av. J.-C. et en cédant entièrement à la gouvernance romaine en 92 av. J.-C.

      En raison des déportations antérieures – cela affecta d’ailleurs de nombreux autres groupes ethniques – les migrations volontaires ou simplement la nécessité de voyager à des fins commerciales, les communautés judéennes étaient déjà répandues en Mésopotamie, en Égypte, en Cyrénaïque (Libye), en Espagne, en Grèce, à Rome, et en ce qui est aujourd’hui le nord de la Turquie. Après la mort de Jésus, Jérusalem était devenue l’hôte d’une communauté cosmopolite de juifs et de gentils venus de loin et de partout, y compris ceux en pèlerinage.

      La première Guerre judéo-romaine (66 – 73 de notre ère) consistait en une révolte judaïque déterminée contre la domination romaine, qui se termina par la destruction du Second Temple et l’exil forcé et l’asservissement de milliers de personnes, mais en aucun cas une expulsion à grande échelle. La guerre de Kitos ( en l’an 115 – 117) et la révolte Bar Kokhba (en l’an 132) connurent de nouvelles expulsions, y compris celle des chrétiens considérés comme une secte de la religion judaïque et interdis de résider à Jérusalem, qui deviendra plus tard une ville païenne où les judéens représentaient la minorité de la population grecque, romaine, syrienne et beaucoup d’autres. Donc, selon ses recherches, Conrad avait conclu qu’il n’y avait jamais eu d’état juif réel avec une ‘capitale éternelle’ d’Israël, et que toute prétention contraire n’était qu’une distorsion flagrante des faits historiques réels.

      C’était à la suite d’une série de guerres judéo-romaines et d’expulsions que le christianisme se mit à ‘perdre’ son héritage judaïque en usurpant les éléments du culte païen du soleil et en changeant son jour sacré d’observance du samedi ‘le sabbat juif’ au dimanche le jour sacré et ‘vénérable du soleil’ de l’état. D’autres changements ont inclus ‘l’adoption’ d’une auréole de lumière couronnant la tête de dieu utilisé comme halo chrétien, et la naissance du Christ fut changée du 6 janvier au 25 décembre pour garder la date en conformité avec la célébration de la renaissance du soleil. Cette usurpation a apporté ses fruits, car vers le IVème siècle le christianisme était devenu la religion officielle de l’Empire romain avec pour résultat de nombreux judéens abandonnant leur identité en tant que ‘Peuple élu’ et embrassant la nouvelle foi. Donc en restant ethniquement judéens, ils avaient néanmoins abandonné la progéniture de leurs prédécesseurs à qui Dieu avait supposément donné le droit à la une Terre Promise.

      Jérusalem devint alors une ville entièrement chrétienne marquée par l’église du Saint-Sépulcre, l’Eglise orthodoxe grecque de St Jean-Baptiste et l’Eglise de Sainte Marien construite par l’empereur Justinien. De nombreux chrétiens de Judée se sont ensuite convertis à l’islam après la conquête musulmane de la Palestine en l’an 635. Par conséquent, un grand nombre d’arabes palestiniens ont plus d’ADN commun avec les anciens judéens que les juif européens revendiquant le ‘droit de retour juif’ à leur terre ancestrale.

      En tant que ville musulmane avec sa magnifique Mosquée Al-Aqsa construite sur le Mont du Temple au 8ème siècle, Jérusalem était devenue la troisième ville sacrée du monde islamique après La Mecque et Médine, et est restée un symbole de l’islam pendant plus de douze siècles de domination musulmane qui fut brièvement interrompue par les Croisés chrétiens du ‘Royaume de Jérusalem’ de 1099 à 1187 en redevenant chrétienne. C’était cependant un intermède chrétien lorsque Saladin le Magnifique - un chef musulman miséricordieux renommé chez les chrétiens – a fini par vaincre les croisés lors de la bataille décisive de Hatti en 1187 et ouvrir enfin la voie à la reconquête de la Palestine par les musulmans. Il autorisa les croisés à se battre en retraite avec dignité, donna droit aux chrétiens de visiter Jérusalem en pèlerinage, restaura les droits de la communauté orthodoxe grecque qui avait été réprimée par les catholiques romains et fut par conséquent remercié par l’empereur byzantin pour la protection des églises orthodoxes. Les musulmans ont alors repris le pouvoir à Jérusalem jusqu’à la défaite de l’Empire ottoman au cours de la première guerre mondiale. Les révélations après la Seconde guerre mondiale des camps de la mort nazis et des atrocités avaient généré à juste titre une immense compassion mondiale pour les juifs, que les sionistes ont exploités impitoyablement – par la création d’une ‘industrie de l’Holocauste – dans le but d’atteindre leurs objectifs et en trahissant des juifs.

      Cela fut mie en évidence par l’auteur israélien Moshe Leshem qui dans son livre Balaam’s Curse : How Israel Lost its Way, and How it Can Find it Again (La malédiction de Balaam : comment Israël a perdu son chemin et comment elle peut le retrouver), a affirmé que le pouvoir israélien était proportionnel à l’expansion de la propagande de ‘l’Holocauste’ : « les juifs israéliens et américains sont entièrement d’accord sur le fait que la mémoire de l’Holocauste est une arme indispensable – qu’elle doit être utilisée sans relâche contre leur ennemi commun… les organismes et les individus juifs travaillent donc continuellement pour le rappeler au monde. En Amérique, la perpétuation de la mémoire de l’Holocauste représente aujourd’hui une entreprise d’une valeur de 100 millions de dollars par an, dont une partie est financée par le gouvernement. »

      9

       Jeudi 17 décembre

      Parc technologique de Jérusalem, Malha, sud-ouest de Jérusalem

      Au cours de son service militaire, Yaakov Katzir