La Fraternité Hiramique : Prophétie Du Temple Ezéchiel. William Hanna

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Название La Fraternité Hiramique : Prophétie Du Temple Ezéchiel
Автор произведения William Hanna
Жанр Современная зарубежная литература
Серия
Издательство Современная зарубежная литература
Год выпуска 0
isbn 9788873045267



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oliveraies qui sont pour nombreux leur seul moyen de subsistance – de sauvages dérangés des colonies juives illégales ; continuait à voir leurs terres expropriées illégalement ; continuait à voir leurs territoires d’avant 1967 progressivement diminuer à mesure que des colonies juives illégales s’établissaient ; continuait à voir leurs ressources naturelles volées, y compris l’eau si elle n’est pas contaminée ; continuait à devenir des sans-abris après la démolition de leurs propriétés ; continuait à ‘vivre’ sous la menace constante d’assauts militaires barbares ; et continuait à être étonnés du fait que des sociétés soi-disant civilisées, y compris les juifs de la diaspora, puissent être témoins de tout cela en tolérant, approuvant et étant complices de cette inhumanité barbare.

      En outre, pour ajouter à ces douleurs insultantes, de nombreuses victimes palestiniennes de démolitions de leurs maisons par les forces de sécurité israéliennes reçurent l’information des autorités israéliennes de l’occupation qu’ils devaient payer les frais de démolition. Un exemple de ce type est Al-Araqeeb – un ancien village palestinien sur les terres occupées par Israël en 1948 – que les gouvernements successifs israéliens ont refusé de reconnaître. Le village ne fut donc pas relié aux services publics locaux. Il avait subi 92 démolitions et aujourd’hui ses habitants doivent payer deux millions de nouveaux shekels israéliens (environ 460 000 euros/360 000 livres sterling/ 515 000 dollars américains) aux autorités israéliennes comme frais de démolition. Ce montant représente les frais d’une seule démolition. Les palestiniens seront probablement confrontés à des frais supplémentaires pour les démolitions de près de 40 villages palestiniens, tel qu’Al-Araqeeb.

      Avant même d’avoir soudoyé et payé pour sa création en tant qu’état, Israël n’avait aucune intention de coexistence pacifique avec ses voisins, aucune intention d’honorer les résolutions de l’ONU ou de respecter le droit international des droits de l’homme et certainement aucune intention de considérer la solution de deux états. Le premier ministre israélien David Ben-Gurion n’était pas le premier sioniste à croire à l’abolition de la partition et à l’occupation juive de toute la Palestine. Theodor Herzl, le fondateur du sionisme moderne, était d’avis que « nous essayerons de faire passer la population (arabe) démunie de l’autre côté de la frontière en lui procurant de l’emploi dans des pays transit, tout en lui refusant un emploi dans notre pays… le processus d’expropriation et de déplacement des pauvres doit être mené de manière discrète et circonspecte. » Ce point de vue fut ensuite repris par d’autres sionistes importants.

      « Prenez la déclaration d’indépendance américaine. Elle ne contient aucune mention de limites territoriales. Nous ne sommes pas obligés de fixer les limites de l’état. »

       Moshe Dayan, Jerusalem Post, 08/10/1967.

      « La colonisation de la Terre d’Israël est l’essence du sionisme. Sans la colonisation, nous n’accomplirons pas le sionisme, c’est aussi simple que ça. »

      Yitzhak Shamir, Ma'ariv, 02/21/1997.

      « En termes stratégiques, les colonies (en Judée, Samarie et Gaza) sont sans importance. » « Ce qui les rend importantes, » ajouta-t-il « est qu’elles constituent un obstacle, un obstacle insurmontable à la création d’un état arabe indépendant à l’ouest de la rivière jordanienne. »

      Binyamin Begin, fils du feu Menachem Begin et une voix importante du parti Likud a écrit en 1991. Cité dans Deliberate Deceptions (Les déceptions délibérées) de Paul Findley.

      Sur cette base, les gouvernements israéliens successifs ont pendant des décennies suivi la mascarade des « pourparlers de paix » pour jouer le jeu le plus longtemps possible tout en poursuivant l’objectif sioniste de chasser les palestiniens et de leur voler leurs terres. Israël n’a jamais eu l’intention réelle d’accepter la solution de deux états, la paix ou octroyer des droits juridiques et humains au peuple palestinien. Pourtant, malgré tous ces faits irréfutables, l’hypocrisie, le double standard et la rectitude de l’Occident – de peur d’être accusés d’antisémitisme et de la négation de l’Holocauste – continuent de prévaloir au lieu de reconnaître qu’Israël est un état menteur, trompeur, comploteur, voleur, meurtrier, raciste et d’apartheid, dont l’existence dépend non seulement du déni brutal des droits de l’homme en Palestine, mais également de la subversion de la démocratie et du droit de liberté d’expression dans d’autres pays.

      Par conséquent, pour Sami Hadawi et sa famille, la vie était un combat quotidien de survie sans aucun espoir de se sortir de la pauvreté ou d’espérer un meilleur avenir. Comme Sami n’avait pas de vrai métier, il gagnait un maigre revenu comme guide touristique. Tous les matins – sept jours par semaine – il marchait de Silwan à la Nouvelle porte de la Vieille Ville dans l’espoir d’être engagé par des touristes venus d’hôtels luxueux de Jérusalem-Ouest pour visiter la Vieille Ville. Durant les mois d’été, de juin à septembre, lorsque les touristes affluaient en grand nombre, il s’en sortait plutôt bien. Mais les temps étaient maigres le reste de l’année. C’était au cours du mois de septembre qu’il avait rencontré et s’était lié d’amitié avec Conrad Banner, qui devait revenir à Jérusalem. Il lui avait promis de l’employer pour le tournage de son documentaire. En ayant la garantie de bientôt gagner une belle somme d’argent, Sami et son épouse stoïque Miriam pourraient offrir à Noël quelques friandises nutritionnelles à leurs deux enfants, Anton et Hanan. La grande majorité des enfants palestiniens étaient privées de leurs droits humains fondamentaux, comme le demandait la Déclaration des droits de l’enfant de 1924.

      Bien que la Déclaration ait affirmée : « alors que l’humanité doit à l’enfant ce qu’il y a de mieux à offrir, » la dure réalité était tout-à-fait le contraire. En 1960 – en l’espace d’une seule année – le décès de 18 900 000 enfants a dépassé de plus de trois fois le nombre de victimes juives de l’Holocauste. Cependant, comme il n’existe aucun « mouvement pour la moralité infantile » comparable au « mouvement pour l’Holocauste », le sort des enfants palestiniens a reçu relativement peu, voire aucune attention. Ainsi, lorsque l’humanité aime apaiser périodiquement sa conscience collective en réaffirmant sa préoccupation et son respect pour les morts en commémorant ceux qui sont morts dans leurs pays, leur préoccupation et respect pour les centaines de millions d’enfants morts dû à l’indifférence, la négligence, l’hypocrisie, les doubles standards et certainement les guerre immorales sont presque inexistants.

      Pendant la seconde guerre mondiale – la guerre la plus sanglante de l’histoire de l’homme – on estime à 60 millions le nombre de morts qui, répartis sur six ans, font plus de 10 millions de morts par an. A cette époque, plus de 20 millions d’enfants mourraient chaque année, le taux de la mortalité infantile atteignant comparativement un taux bien plus meurtrier que la guerre la plus terrible de l’histoire. Actuellement, une bien triste excuse pour l’humanité – y compris les juifs choisis par Dieu qui après l’Holocauste avaient juré de « plus jamais » – qui a depuis près de sept décennies manifesté une indifférence amorale et criminelle face au nettoyage ethnique du peuple palestinien largement documenté et filmé, dont les enfants sont délibérément pris pour cible par les envahisseurs immigrants et qui, comme une invasion de sauterelles, ne laissent rien d’autre que la désolation et des ravages derrière eux.

      L’une des responsabilités de Miriam – après que Sami soit parti pour sa longue marche vers la Nouvelle Porte – était d’accompagner leurs enfants dans l’expédition souvent dangereuse à l’école primaire de Silwan dans le quartier de Ras Al-Amoud. Cela impliquait « affronter » les forces de l’occupation israéliennes et les colons juifs illégaux qui se déployaient délibérément pour abuser verbalement, cracher, attaquer ou tenter d’empêcher les enfants palestiniens d’arriver à l’école. Ceci était une stratégie israélienne bien établie et calculée non seulement à Silwan, mais également sur tous les territoires palestiniens occupés.

      A son retour à la maison, Miriam passait la majeure partie de sa journée à broder – une partie importante