Название | Tout Est Dans Le Jeu |
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Автор произведения | Carol Lynne |
Жанр | Вестерны |
Серия | |
Издательство | Вестерны |
Год выпуска | 0 |
isbn | 9781802500592 |
* * * *
Il avait dû supplier pour la danse d’après, puis il était retourné à sa table. Il avait fini son scotch au soda et avait fait signe au serveur de lui en servir un autre. Il s’était ensuite dirigé à l’arrière du club pour affronter les toilettes. On ne savait jamais ce qu’on pouvait trouver dans les toilettes d’un club gay. En ouvrant la porte, il fut agréablement surpris de trouver les lieux vides.
- Excellent, avait-il dit en ouvrant sa braguette.
Après s’être lavé les mains rapidement, il s’était à nouveau retrouvé au milieu des vautours. Plusieurs hommes tournaient autour de sa table en essayant de le faire danser, mais son cœur n’y était pas. Par contre, boire, pensait-il en voyant son scotch et son soda sur sa table, ça, il en avait envie. En s’asseyant, il en avait aspiré plusieurs gorgées avant qu’un oiseau de proie ne se pose sur le siège à côté de lui.
- Tu veux danser ? lui avait demandé le gros balourd en pantalon en cuir.
Mais qui porte des pantalons en cuir en été ?
Nate avait secoué la tête et levé son verre.
- Non merci, je fais une pause.
L’homme lui avait souri en hochant la tête et en l’observant de près.
- Très bien. Je vais attendre, dans ce cas.
Il avait fait courir sa main le long de la cuisse de Nate en rétrécissant le regard.
- Par contre, moi, je te suggère de passer à autre chose.
Le gars s’était levé les mains en l’air.
- Désolé, lui avait-il dit en s’éloignant.
Nate avait fini son verre. L’alcool semblait le frapper durement et rapidement. Il était sur le point de se servir un autre verre mais il avait constaté que son bras était devenu trop lourd. Il avait remarqué que sa vision avait commencé à se brouiller et qu’il en avait assez.
- Il est temps que j’aille me coucher, avait-il bredouillé.
- Je vais t’aider, lui avait dit le type en pantalon en cuir en lui tendant la main.
Nate avait essayé de se dégager de ses bras, mais son corps ne voulait pas coopérer. Mais qu’est-ce qui n’allait pas, chez lui ? Il avait senti ses paupières s’alourdir et réalisait qu’il avait été drogué.
- Qu’est-ce que t’as foutu dans mon verre ?
Puis le gars avait ramassé Nate en se penchant en avant.
- Ohhhh… juste un petit quelque chose pour te rendre plus amical.
Nate avait tenté de s’extirper des bras du type, mais il n’avait pas pu garder les yeux ouverts. Il avait entendu une voix qui ressemblait à celle de Rio, une fraction de seconde avant d’être attrapé par les bras de l’homme. Il avait réussi à ouvrir les yeux suffisamment pour voir Ryan qui le tenait.
- On m’a drogué, avait-il lentement marmonné. Aide-moi à vomir.
Ryan l’avait regardé un instant, puis il s’était tourné vers Rio.
- Sors la poubelle, pendant que je vois si on peut l’aider.
Le tenant contre sa poitrine, Ryan l’avait porté jusqu’aux toilettes. Il s’était assis sur le sol d’une des cabines et l’avait penché sur la cuvette des toilettes.
- Tu peux te mettre un doigt dans la gorge ?
Nate avait senti sa tête tomber en arrière, impuissant.
- Et merde, avait dit Ryan.
Puis Nate avait senti un long doigt se frayer un chemin dans sa bouche. Ryan avait touché le fond de sa gorge plusieurs fois, mais Nate ne s’était pas étouffé au point de vomir.
- Allez, bébé, faut t’nir le coup.
Ryan avait réessayé en utilisant deux doigts tout en exerçant une pression sur son estomac. En toussant, Nate avait finalement réussi à s’étouffer suffisamment pour vomir la plupart des boissons qu’il avait consommées. Il avait senti une autre paire de mains lui tenir la tête au-dessus des toilettes et s’était rendu compte que Rio était avec eux dans la minuscule cabine.
- Prends une serviette en papier humide, avait dit Ryan à Rio.
Quelques secondes plus tard, une serviette froide était pressée sur son front tandis qu’une autre lui essuyait le visage et la bouche.
- Tu penses que tout est parti ? avait demandé Rio.
- Peut-être pas tout. Il va être dans les vapes pendant un moment, mais je ne pense pas qu’il y ait de gros dégâts.
Il avait été ramassé à nouveau ; mais cette fois c’était Rio qui l’avait bercé, et Nate s’était blotti contre sa poitrine. Il avait suffisamment tourné le visage pour pouvoir lui poser un baiser sur la partie de sa peau qui était visible au-dessus de son tee-shirt, et avait pu sentir la vibration du gémissement de Rio alors qu’ils avançaient dans le club. Ensuite, Nate s’était rendu compte qu’il était dans les bras de Rio sur la banquette arrière de la voiture de location de Ryan.
- À l’hôtel, avait dit Nate.
Il avait encore un peu de mal à parler, même s’il se sentait plus alerte.
- Tu penses qu’on devrait l’y emmener, ou le ramener à l’appart’ ? avait demandé Rio à Ryan.
- Quel hôtel ? avait demandé Ryan.
- Celui qui n’est pas très loin. J’ai le pass qui ouvre la porte dans mon portefeuille. Chambre deux cent quarante-six.
Nate avait commencé à se sentir un peu mieux, mais il ne l’avait pas spécifié parce qu’il ne voulait pas que Rio le lâche. Il avait senti la voiture démarrer et s’éloigner du trottoir. Au bout de quelques instants, Ryan s’était déjà arrêté devant l’hôtel.
- Vas-y et occupe-toi de lui, je vais trouver un endroit pour me garer et serai là dès que je pourrai.
- Tu penses que tu peux marcher ? Ils pourraient trouver ça bizarre de me voir entrer en te portant dans le hall de leur hôtel.
- C’est bon, je pense que oui, avait marmonné Nate.
Il avait fini par solliciter Rio pour le soutenir, mais il était parvenu à atteindre l’ascenseur.
- Par contre, si tu pouvais prendre mon portefeuille…
- Avec plaisir, avait dit Rio en mettant sa main dans la poche arrière de Nate.
Nate avait gémi pendant que Rio prenait son temps. Ils avaient marché dans le hall vers leur chambre, et Rio était toujours en train de tâtonner dans le jean de Nate. Quand ils s’étaient arrêtés en face de sa chambre, Nate avait fait face au mur pour montrer ses fesses à Rio.
- Alors comme ça, tu veux jouer ? avait dit Rio dans son oreille après lui avoir pris son portefeuille.
- Non, lui avait dit Nate en se retournant pour lui faire face.
Le prenant, Rio l’avait soulevé jusqu’à ce qu’ils se retrouvent les yeux dans les yeux. Les jambes de Nate s’étaient enroulées automatiquement autour du torse de Rio alors