Le Réveil. Блейк Пирс

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Название Le Réveil
Автор произведения Блейк Пирс
Жанр Зарубежные детективы
Серия
Издательство Зарубежные детективы
Год выпуска 0
isbn 9781640296541



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talons. Quelques secondes plus tard, ils entendirent deux claquements quand elles fermèrent la porte de leur chambre derrière elles.

      Gabriela regarda Ryan avec consternation et se dirigea vers son propre appartement.

      Ryan regarda Blaine et dit timidement :

      « Salut, Blaine. J’espère que vous avez tous passé de bonnes vacances.

      Riley resta bouche bée, surprise.

      Il essaie d’être poli, pensa-t-elle.

      Elle savait maintenant que quelque chose devait aller terriblement mal.

      Blaine fit un petit signe de la main à Ryan.

      — C’était super, Ryan. Comment allez-vous depuis le temps ?

      Ryan haussa les épaules et ne dit rien.

      Riley était déterminée à ne pas laisser Ryan limiter des faits et gestes.

      Elle embrassa doucement Blaine sur la bouche et lui dit :

      — Merci pour ce moment merveilleux.

      Blaine rougit, visiblement embarrassé par la situation.

      — Merci à toi – et à tes filles, dit-il.

      Crystal serra la main de Riley et la remercia.

      Blaine murmura silencieusement à Riley :

      — Appelle-moi plus tard.

      Riley fit oui de la tête, et Blaine et sa fille retournèrent à la voiture.

      Riley prit une profonde inspiration et se tourna pour faire face à la seule personne qui restait dans le salon. Son ex-mari la dévisageait sans dire mot avec des yeux suppliants.

      Que veut-il ? se demanda-t-elle encore une fois.

      Habituellement, quand Ryan passait, elle avait immédiatement conscience qu’il était toujours un bel homme – un peu plus grand, plus âgé et plus sportif que Blaine, et toujours parfaitement soigné et habillé. Mais cette fois-ci, c’était en quelque sorte différent. Il avait l’air avachi, triste et brisé. Elle ne l’avait jamais vu ainsi.

      Riley était sur le point de lui demander ce qui n’allait pas quand il dit :

      — Est-ce que nous pourrions prendre un verre ?

      Riley regarda son visage pendant un instant. Il était tiré et cireux. Elle se demanda…

      Est-ce qu’il a bu ces derniers temps ?

      Est-ce qu’il a pris quelques verres avant de venir ici ?

      Elle envisagea brièvement de refuser sa demande, mais ensuite elle se rendit à la cuisine et versa du bourbon sur des glaçons pour tous les deux. Elle apporta les verres dans le salon et s’assit sur une chaise en face de lui, attendant qu’il dise quelque chose.

      Enfin, les épaules voûtées, il dit d’une voix étouffée…

      — Riley, je suis ruiné. »

      Riley en resta bouche bée.

      Que veut-il dire ? se demanda-t-elle.

      CHAPITRE SEPT

      Alors que Riley était assise là à le dévisager, Ryan répéta les mots…

      « Je suis ruiné. Toute ma vie est détruite.

      Riley était abasourdie. Elle ne pouvait se souvenir de la dernière fois où il avait parlé sur un ton aussi abattu. L’arrogance et la confiance en soi étaient plus son style.

      — Que veux-tu dire ? demanda-t-elle.

      Il poussa un long et misérable soupir.

      — Paul et Barrett, ils me forcent à quitter le cabinet.

      Riley pouvait à peine en croire ses oreilles.

      Paul Vernasco et Barrett Gaynor étaient les avocats associés de Ryan depuis qu’ils avaient fondé leur cabinet ensemble. Plus que ça, ils étaient les meilleurs amis de Ryan.

      — Qu’est-ce qui s’est passé ? demanda-t-elle.

      Ryan haussa les épaules et dit d’une voix réticente :

      — Quelque chose à voir avec le fait que je sois un frein pour l’entreprise… Je ne sais pas.

      Mais Riley pouvait voir, d’après sa circonspection, qu’il savait exactement pourquoi il était poussé au départ.

      Et il ne lui fallut qu’un instant pour deviner la raison.

      — Harcèlement sexuel, dit-elle.

      Ryan grimaça en entendant ces mots.

      — Écoute, ce n’était qu’un malentendu.

      Riley dut presque se mordre la langue pour ne pas dire…

      Ouais, je parie que c’était le cas.

      Ryan poursuivit en évitant de croiser son regard.

      — Elle s’appelle Kyanne, c’est une associée, et elle est jeune…

      Alors que sa voix faiblissait un instant, Riley pensa…

      Bien sûr, elle est jeune.

      Elles sont toujours jeunes.

      Ryan poursuivit.

      — Et je pensais que c’était complètement réciproque. Vraiment. Ça a commencé avec un peu de flirt – des deux côtés, crois-moi. Puis ça a dégénéré jusqu’à ce que… eh bien, jusqu’à ce qu’elle aille voir Paul et Barrett pour se plaindre d’un milieu de travail toxique. Ils ont essayé de gérer ça par le biais d’un accord de confidentialité, mais elle n’a pas voulu l’accepter. Rien ne suffisait, j’imagine, à moins que je ne parte.

      Il retomba dans le silence et Riley essaya de saisir tout ce qu’il laissait de non-dit. Il n’était pas difficile d’établir un scénario possible. Ryan avait été captivé par une associée jolie et exubérante, peut-être une jeune femme ambitieuse qui envisageait un éventuel partenariat.

      Jusqu’où Ryan est-il allé ? se demanda-t-elle.

      Elle doutait qu’il lui aurait fait miroiter une promotion en échange de faveurs sexuelles…

      Il n’est pas ce genre de sale type, se dit-elle.

      Et peut-être que Ryan disait la vérité à propos du fait que l’attraction était mutuelle, du moins au début. Peut-être même avaient-ils eu une liaison consentie. Mais à un moment donné, les choses s’étaient dégradées et la femme, Kyanne, n’avait pas apprécié ce qui se passait entre eux.

      Probablement à juste titre, pensa Riley.

      Comment Kyanne aurait-elle pu penser que son avenir au sein de la société d’une manière ou d’une autre lié à sa relation avec Ryan ? Il était un associé à part entière, après tout. Il détenait le pouvoir dans leur relation.

      Pourtant, quelque chose ne tenait pas debout pour Riley…

      — Alors Paul et Barrett te forcent à partir ? C’est ça leur solution ?

      Ryan hocha de la tête et Riley secoua la tête avec incrédulité.

      Paul et Barrett n’étaient pas exactement des saints eux-mêmes et Riley avait surpris quelques conversations assez graveleuses entre les trois associés au fil des ans. Elle était convaincue que leur comportement n’avait pas été meilleur que celui de Ryan – peut-être bien pire.

      — Ryan, tu as dit qu’elle ne voulait pas signer d’accord de confidentialité.

      Ryan acquiesça et but une gorgée.

      Très prudemment, elle demanda :

      —