Léon Bakst est né en 1866 et mort en 1924 en Russie. Peintre, illustrateur, designer de costumes et de décors, Bakst attacha son nom à la grande aventure des Ballets Russes. Il rejoint au début du XXe siècle, Diaghilev et Bernois dans la présentation d’une nouvelle scénographie faite de couleurs, d’imaginaire, qui révolutionna le monde du ballet par sa modernité et son exotisme. Il participa au journal World of art. Jean Cocteau écrivit un très joli livre sur Bakst dans les années 1910, Un Certain Bakst.
L’ambitieux projet d’Audubon de peindre tous les oiseaux d’Amérique du Nord résulta en un travail si important qu’il fut une des grandes étapes de l’ornithologie. Il n’identifia pas seulement des nouvelles espèces, mais il dépeignit aussi les oiseaux dans leur habitat naturel, ainsi que dans des poses dynamiques. Son impressionnante collection va du flamant rose à l’aigle à tête blanche, en passant par la conure de Caroline. Audubon décrit chaque espèce avec un texte concis, précisant les particularités de chaque oiseau.
L'Art nouveau désigne un style décoratif et architectural qui se développe dans les années 1880-1890 en Occident. Né en réaction contre les dérives de l'industrialisation et le vide créatif qu'elle entraîne, l'Art nouveau est à l'origine d'une véritable renaissance des arts décoratifs. L'objectif premier est la création d'une nouvelle esthétique de la nature, par un retour à l'étude du motif naturel. Pour ce faire, des artistes tels que Gustav Klimt, Koloman Moser, Antoni Gaudí, Jan Toorop et William Morris privilégient la recherche technique et la nouveauté des formes. Cette mode n'a eu de cesse, depuis son triomphe lors de l'Exposition universelle de Paris en 1900, d'inspirer les créateurs. Son successeur, l'Art déco, se développera après la première guerre mondiale.
Si le texte évangélique de l’Apocalypse est une des thématiques les plus représentées en histoire de l’art, ce n’est pas tant pour faire allégeance au texte sacré que pour sa représentation : celle de l’humanité en tant que telle. Véritable mise à nu (selon l’étymologie grecque), l’Apocalypse ouvre au peintre les portes d’un miroir psychologique infini. Et de poser la véritable question de sens, intrinsèque à toute condition humaine, celle de l’existence. C’est pourquoi des églises romanes jusqu’aux artistes contemporains tels que Bacon ou Cattelan, non sans oublier les Expressionnistes, ce livre revisite l’esthétique de la souffrance à travers les plus beaux chefs-d’oeuvre.
Les anges, symboles mystiques de la religion et du mythe, sont une source d'inspiration artistique depuis des siècles. Ce livre contient des anges dessinés par les plus grands artistes, classiques comme contemporains, des Cupidons délicats aux représentations majestueuses de l'archange Michel.
Lacan, the last owner of Courbet’s The Origin of the World, loved the painting so much that he couldn’t even bring himself to look at it. Instead, he hid it behind a “safer” painting. The Chinese called it the “valley of the roses” (watch out for the thorns!), the Persians, the “honey-pot” (watch out for the bees!), and the Greeks, “the mound of Venus” (mind the steep climb!); to each era its fantasies and its theories about the feminine mystique. Then there are the testimonies of poets, painters, and even of some famous psychiatrists. The Origin of the World is a work of art only suitable for lovers of intrigue.
From the time he set up his first studio at the tender age of sixteen, Sir Anthony Van Dyck (1599-1641) was a legend in the art world. Rubens, whom he studied with as a child, said that he was his most talented pupil, and he went on to spectacularly fulfill this promise with a career as a celebrated court painter in England and Spain. Historians, scholars, and art lovers alike continue to recognize the sophistication and timeless beauty of his works. In this fascinating compendium of Van Dyck’s decades-long career, Natalia Gritsai highlights the best of the artist’s many masterpieces.
Condemned by the Nazis as a degenerate artist, Franz Marc (1880-1916) was a German painter whose stark linearity and emotive use of color eloquently expressed the pain and trauma of war. In work such as his celebrated Fate of the Animals, Marc created a raw emotional expression of primitive violence which he called a premonition of the war which would eventually be the cause of his own untimely death at the age of 36.
If, as the famous saying goes, you really are what you eat, then Giuseppe Arcimboldo (1527-1593) was a consummate painter of the human soul. This artist was a master draftsman whose finely wrought canvases captured the imagination of his generation. In this fascinating book, Liana De Girolami Cheney takes a closer look at the critical history of Arcimboldo’s work, from his initial popularity and the tragic obscurity that followed his death, to the ventual triumphant revival of his work and vision by Surrealist admirers of the 1920s.
August Macke (1887-1914) was a master of German Expressionism, a movement which sprang up in the early 1900s with the intent to forego physical reality in search of its emotional counterpart, with a particular emphasis on expressing dark moods of tragedy and angst. Macke was a master of color and form, producing eye-catching canvases that evoke a strong sympathetic reaction in the viewer. He was equally at home portraying the sun drenched streets of Tunisia, the cloudy sky around the Bonn cathedral, and the faceless multitude of a crowded railway station. In this compelling text, Walter Cohen examines the brief life of an artist whose seemingly limitless potential was tragically cut short by his untimely death.