Les Merveilles de la Locomotion. E. Deharme

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Название Les Merveilles de la Locomotion
Автор произведения E. Deharme
Жанр Документальная литература
Серия
Издательство Документальная литература
Год выпуска 0
isbn 4064066080563



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       E. Deharme

      Les Merveilles de la Locomotion

      Publié par Good Press, 2021

       [email protected]

      EAN 4064066080563

       CHAPITRE PREMIER

       I.—LA LOCOMOTION SUR LA TERRE.

       II.—DE LA LOCOMOTION SUR L'EAU.

       III.—DE LA LOCOMOTION DANS L'AIR.

       CHAPITRE II LES ANIMAUX MOTEURS

       I.—L'HOMME MARCHEUR, COUREUR, PATINEUR, ÉCHASSIER.

       II.—LE CHEVAL, L'ÂNE, LE MULET, L'HÉMIONE, LE BŒUF, LE YACK, LE BISON, LE CHAMEAU, L'ÉLÉPHANT, LE RENNE, LE CHIEN, L'AUTRUCHE.

       CHAPITRE III LES VÉHICULES DANS L'ANTIQUITÉ

       BIGA, CARPENTRUM, CISIUM, PILENTUM, BENNA, CHARS D'HÉLIOGABALE, CHAR FUNÈBRE D'ALEXANDRE, LITIÈRES ET BASTERNES.

       CHAPITRE IV LES VÉHICULES DEPUIS L'ANTIQUITÉ JUSQU'AU DIX-HUITIÈME SIÈCLE

       CHAPITRE V LES VÉHICULES AU DIX-HUITIÈME SIÈCLE ET LEURS PROGRÈS JUSQU'À NOS JOURS

       CHAPITRE VI LES CHEMINS DE FER

       I.—IMPORTANCE DES CHEMINS DE FER.

       II.—LA CONSTRUCTION.

       III.—LES WAGONS.

       IV.—LA TRACTION.—LES MOTEURS ANIMÉS ET INANIMÉS. LA VAPEUR.

       V.—SYSTÈMES DIVERS.

       CHAPITRE VII LES VOITURES À VAPEUR

       CHAPITRE VIII

       LES VÉLOCIPÈDES

       DES VARIÉTÉS DU VÉLOCE.

       CHAPITRE IX LOCOMOTION AU-DESSUS ET AU-DESSOUS DU SOL ET DANS DIVERS SENS

       A.— Locomotion au-dessus du sol et à faible hauteur.

       B.— Locomotion au-dessous du sol et à toute profondeur.

       C.— Locomotion suivant une ligne horizontale ou inclinée au-dessus du sol.

       TABLE DES FIGURES

       Table des matières

      Le mouvement et l'attraction universels. — Mouvements des minéraux, des végétaux et des animaux. — Carrière offerte au mouvement de l'homme. — L'air indispensable à tous ses mouvements.

      Tout est mouvement dans la nature. Que nos yeux se dirigent sur la terre ou s'élèvent vers le ciel, ils ne voient que mouvement et progrès. Ici, des transformations géologiques, des îles qui s'abîment et des volcans qui jaillissent, une mer immense montant soir et matin; des graines qui germent et des forêts qui s'élèvent; et, pour régner sur ce monde, des animaux qui s'y agitent sans cesse; le tout emporté dans l'espace d'un mouvement régulier, dont nous ne pouvons prévoir la fin. Là haut, ce sont des mondes dont les révolutions s'exécutent avec la même régularité et dont les mouvements sont liés à celui de notre planète comme celui-ci l'est aux leurs, tous ces mouvements enchaînés par cette loi fatale que la chute d'une pomme a révélé au génie de Newton et qui s'appelle l'attraction universelle.

      Quels sont les caractères qui différencient ces mouvements et nous font apparaître la vie sous ces divers aspects?

      Nous voyons les corps du règne minéral (ils sont 70 à peine) s'unir les uns aux autres, en obéissant à leurs affinités réciproques,—ces affections de la matière,—et constituer l'infinie variété de corps que la chimie et la minéralogie apprennent à connaître. Nous les voyons changer de forme et se mouvoir, passer d'un état d'équilibre à un autre, jaillir en gerbe au-dessus du sol, bondir en cascades ou s'écouler paisiblement vers l'Océan, en se soumettant aux lois physiques sur lesquelles repose l'harmonie de l'univers. Tous ces mouvements, les uns passagers, les autres permanents, ont lieu avec une passivité absolue de la part des corps qui les exécutent.

      Mais ce caractère se modifie dans le règne végétal, et les mouvements de certaines plantes deviennent instinctifs. C'est ainsi que les feuilles se dirigent du côté d'où leur viennent l'air et le soleil, que les racines se cramponnent au morceau d'engrais qui leur apporte une nourriture plus riche; qu'au moment de la floraison, les étamines embrassent le pistil et que certaines plantes quittent le fond des eaux pour venir éclore leur fleur à la surface.

      L'intelligence enfin, s'élevant au-dessus de l'instinct aveugle, se révèle chez les animaux, et c'est, non-seulement dans leurs rapports avec l'homme, mais encore dans leur vie privée qu'on en voit des preuves irrécusables. Leurs mouvements ne sont plus automatiques, ni instinctifs, ils sont raisonnés, conscients.

      Au-dessus de ces êtres des trois règnes, dont les déplacements ne sont que des infiniment petits auprès des mouvements accomplis dans l'espace par les mondes qui les portent, s'élève l'homme, soumis comme eux aux forces naturelles et à l'instinct qui les guide, mais possédant à un degré supérieur l'intelligence qui règle chacun de ses pas.

      Mais cette intelligence, en étendant son empire, rend ses membres impuissants à lui en faire parcourir les différentes parties. Ses seuls efforts ne peuvent le conduire bien loin. Il use de sa supériorité sur tous les êtres de la création pour les soumettre à ses volontés, et, si les animaux eux-mêmes ne