Avant Qu’il Ne Jalouse. Блейк Пирс

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Название Avant Qu’il Ne Jalouse
Автор произведения Блейк Пирс
Жанр Зарубежные детективы
Серия
Издательство Зарубежные детективы
Год выпуска 0
isbn 9781094305394



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       CHAPITRE HUIT

       CHAPITRE NEUF

       CHAPITRE DIX

       CHAPITRE ONZE

       CHAPITRE DOUZE

       CHAPITRE TREIZE

       CHAPITRE QUATORZE

       CHAPITRE QUINZE

       CHAPITRE SEIZE

       CHAPITRE DIX-SEPT

       CHAPITRE DIX-HUIT

       CHAPITRE DIX-NEUF

       CHAPITRE VINGT

       CHAPITRE VINGT-ET-UN

       CHAPITRE VINGT-DEUX

       CHAPITRE VINGT-TROIS

       CHAPITRE VINGT-QUATRE

       CHAPITRE VINGT-CINQ

       CHAPITRE VINGT-SIX

       CHAPITRE VINGT-SEPT

       CHAPITRE VINGT-HUIT

       CHAPITRE VINGT-NEUF

       CHAPITRE TRENTE

       CHAPITRE TRENTE-ET-UN

       CHAPITRE TRENTE-DEUX

      CHAPITRE UN

      Mackenzie prit une grande inspiration et ferma les yeux, en se préparant psychologiquement et en tentant de gérer la douleur. Elle avait beau avoir lu tout ce qui lui était passé sous la main au sujet des techniques de respiration, maintenant qu’Ellington l’emmenait à l’hôpital, elle avait l’impression d’avoir tout oublié. Peut-être parce qu’elle avait perdu les eaux et qu’elle sentait encore le liquide sur sa jambe. Ou peut-être parce qu’elle avait eu sa première vraie contraction cinq minutes plus tôt et qu’elle devinait qu’une autre ne tarderait pas.

      Mackenzie s’agrippait au siège passager en regardant la ville défiler par la fenêtre dans un brouillard d’obscurité, de bruine et de lampadaires. Ellington était au volant, assis très droit, fixant à travers le pare-brise comme un fanatique. Il klaxonna bruyamment lorsqu’ils arrivèrent au niveau d’un feu rouge.

      - Hé, tout va bien, tu peux ralentir, s’exclama-t-elle.

      - Non, non, ne t’inquiète pas, répliqua-t-il.

      Elle ferma à nouveau les yeux pour refouler la nausée provoquée par la conduite d’Ellington et posa les mains sur son ventre au renflement prononcé, en tentant de s’habituer à l’idée qu’elle deviendrait mère dans les heures qui suivraient. Elle sentait que le bébé bougeait à peine, peut-être parce qu’il était aussi effrayé par la conduite d’Ellington qu’elle.

      Je te verrai bientôt, songea-t-elle. C’était une pensée qui lui procura plus de joie que d’inquiétude et elle y trouva un peu de réconfort.

      Les lampadaires et les panneaux continuaient à défiler, flous. Elle cessa de leur prêter attention jusqu’à distinguer les panneaux directionnels indiquant les urgences de l’hôpital.

      Un homme se tenait au bord de la rampe d’accès, il les attendait sous l’auvent avec un fauteuil roulant, car il avait été mis au courant de leur arrivée. Ellington freina avec précaution et l’homme leur fit signe, un sourire aux lèvres, avec le genre d’enthousiasme indolent dont faisaient preuve la plupart du personnel médical des urgences à deux heures du matin.

      Ellington aida Mackenzie à sortir de la voiture et l’escorta comme si elle était en porcelaine. Elle savait qu’il était surprotecteur et pressant parce qu’il avait peur, lui aussi. Mais au-delà de ça, il était parfait avec elle. Il l’avait toujours été. Et il lui prouvait maintenant qu’il serait également parfait avec le bébé.

      - Hé, attends, du calme, s’écria Mackenzie alors qu’Ellington l’aidait à s’installer dans le fauteuil roulant.

      - Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ? Qu’est-ce qui ne va pas ?

      Une autre contraction lui déchira le ventre mais elle parvint néanmoins à sourire.

      - Je t’aime. C’est tout.

      Toute la tension de ces dix-huit dernières minutes – après être sortie du lit et lui avoir annoncé que le travail avait commencé jusqu’au moment où il l’aidait à s’asseoir dans le fauteuil roulant – se dissipa et il lui sourit. Il se pencha pour l’embrasser délicatement sur la bouche.

      - Je t’aime aussi.

      L’homme qui se tenait derrière le fauteuil détourna le regard, un peu gêné. Quand ils s’écartèrent, ce dernier demanda :

      - Êtes-vous prêts à avoir un bébé ?

      Une autre contraction se fit sentir, Mackenzie grimaça. Elle se rappela avoir lu que leur intensité croissante marquait l’arrivée du bébé. Malgré la douleur, elle se contint et acquiesça.

      Oui, elle était prête à avoir ce bébé. En réalité, elle était impatiente de le tenir dans ses bras.

      *

      Son col de l’utérus s’était seulement dilaté de quatre centimètres entre deux et huit heures du matin. Elle avait commencé à se familiariser avec le médecin et les infirmières mais leur garde se termina et l’humeur de Mackenzie commença à s’assombrir. Elle était éreintée, elle avait mal et elle n’appréciait simplement pas l’idée qu’un autre docteur entre et furète sous sa blouse d’hôpital. Mais Ellington, aussi attentionné qu’à son ordinaire, avait réussi à avoir son obstétricienne au téléphone, et elle faisait de son mieux pour atteindre l’hôpital aussi rapidement que possible.

      Lorsqu’Ellington revint dans la chambre après avoir passé l’appel, il avait les sourcils froncés. Elle était triste de voir que son élan protecteur de la nuit dernière perdait en intensité mais également heureuse de se rendre compte qu’elle n’était pas la seule à souffrir de sautes d’humeur.

      - Qu’y a-t-il ?

      - Elle sera présent pour l’accouchement mais elle ne prendra pas la peine de venir avant que ton col ne soit dilaté d’au moins huit centimètres. Aussi… je m’apprêtais à t’acheter une gaufre à la cafétéria mais les infirmières m’ont dit