Une Cour de Voleurs . Морган Райс

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Название Une Cour de Voleurs
Автор произведения Морган Райс
Жанр Героическая фантастика
Серия Un Trône pour des Sœurs
Издательство Героическая фантастика
Год выпуска 0
isbn 9781640292949



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      Copyright © 2017 par Morgan Rice

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      Il s'agit d'une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les entreprises, les organisations, les lieux, les événements et les incidents sont le fruit de l'imagination de l'auteur ou sont utilisés dans un but fictionnel. Toute ressemblance avec des personnes réelles, vivantes ou mortes, n'est que pure coïncidence.

      SOMMAIRE

       CHAPITRE PREMIER

       CHAPITRE DEUX

       CHAPITRE TROIS

       CHAPITRE QUATRE

       CHAPITRE CINQ

       CHAPITRE SIX

       CHAPITRE SEPT

       CHAPITRE HUIT

       CHAPITRE NEUF

       CHAPITRE DIX

       CHAPITRE ONZE

       CHAPITRE DOUZE

       CHAPITRE TREIZE

       CHAPITRE QUATORZE

       CHAPITRE QUINZE

       CHAPITRE SEIZE

       CHAPITRE DIX-SEPT

       CHAPITRE DIX-HUIT

       CHAPITRE DIX-NEUF

       CHAPITRE VINGT

       CHAPITRE VINGT-ET-UN

       CHAPITRE VINGT-DEUX

       CHAPITRE VINGT-TROIS

       CHAPITRE VINGT-QUATRE

       CHAPITRE VINGT-CINQ

       CHAPITRE VINGT-SIX

       CHAPITRE VINGT-SEPT

      CHAPITRE PREMIER

      Elles firent un spectacle de la punition de Sophia, comme cette dernière aurait dû le prévoir. Elles la poussèrent, trébuchante, dans les rues d'Ashton, la ramenèrent de force à la Maison des Oubliés et ne lui enlevèrent sa capuche que quand elles y furent.

      Kate, au secours ! s'écria Sophia par télépathie, sachant que sa sœur était sa meilleure chance de s'en sortir.

      Personne ne l'aida, pas même les passants qu'elle croisa. Ces gens savaient qu'elle n'était pas une fille riche que l'on kidnappait mais seulement une des filles liées par contrat synallagmatique que l'on ramenait pour la condamner. Alors même qu'on lui avait mis un capuchon et qu'elle portait la robe luxueuse qui lui servait de déguisement, il semblait que les gens voient quand même qui elle était. Elle lisait dans leurs pensées qu'ils étaient nombreux à considérer qu'elle méritait son sort et cela lui donnait l'impression qu'on lui crachait dessus pendant que ses ravisseurs l'entraînaient.

      Les sœurs masquées firent sonner les cloches quand ses ravisseurs la ramenèrent. Cela aurait pu ressembler à une fête mais Sophia savait ce que c'était : une convocation. Elles tiraient les enfants du lit pour qu'ils voient ce qui arrivait à celles qui avaient la bêtise de s'enfuir.

      Maintenant, Sophia les voyait rassemblés autour des portes et des fenêtres de l'orphelinat. Il y avait les plus âgés qu'elle connaissait et des plus jeunes qui venaient d'arriver dans ce qui passait pour un établissement de soins. Ils allaient regarder ce qui allait lui arriver et cela donnerait probablement des cauchemars à certains d'entre eux plus tard. Les sœurs masquées voulaient que les enfants présents se souviennent de ce qu'ils étaient et qu'ils apprennent qu'il n'existait rien de meilleur pour eux.

      “Au secours !” leur cria-t-elle, mais cela ne fit aucune différence.

      Elle lisait dans leurs pensées. Certains d'entre eux avaient trop peur pour bouger, d'autres clignaient encore des yeux sans comprendre ce qui se passait. Quelques-uns pensaient même qu'elle méritait ce qui lui arrivait, qu'il fallait qu'elle soit punie pour avoir enfreint les règles.

      Les sœurs arrachèrent sa robe extérieure à Sophia. Sophia essaya de se débattre mais une des sœurs la gifla pendant que les autres la tenaient en place.

      “Tu t'imagines que tu peux porter des habits de luxe ? Une effrontée comme toi ne mérite pas d'avoir de beaux vêtements. Tu mérites tout juste la vie que la déesse a choisi de te donner.”

      Elles la déshabillèrent et ne lui laissèrent que son sous-vêtement ordinaire sans tenir compte de sa honte. Elles lui défirent violemment ses tresses pour la décoiffer complètement et ne même pas lui laisser ce soupçon de contrôle sur son apparence. Dès qu'elle résistait ne serait-ce qu'un peu, elles la giflaient et elle titubait sous le choc. Malgré sa résistance, elles la firent avancer.

      La sœur O’Venn était une de celles qui le faisait avec le plus de plaisir. Elle faisait avancer Sophia tout en parlant à un tel volume que les occupants de l'orphelinat qui assistaient à la scène ne pouvaient que l'entendre.

      “T'imaginais-tu que tu allais te promener longtemps ?” demanda-t-elle. “La Déesse Masquée exige qu'on lui paye ses dettes ! T'imaginais-tu qu'une effrontée comme toi allait y échapper en s'offrant à un homme riche ?”

      N'était-ce