Raison de Courir . Блейк Пирс

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Название Raison de Courir
Автор произведения Блейк Пирс
Жанр Современные детективы
Серия Un Polar Avery Black
Издательство Современные детективы
Год выпуска 0
isbn 9781640290181



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Non. »

      « Vous lui avez cassé le bras. Je lui ai demandé comment une fillette aurait pu le surpasser, et il a dit que vous étiez très rapides, et très forte. Pensez-vous que vous pourriez me prendre, officier Black ? »

      La spirale descendante commença.

      Avery pouvait le sentir. Desoto en avait assez. Il avait répondu à leurs questions, il était las, en colère, et il avait deux policiers désarmés dans sa pièce privée sous un magasin. Même les hommes qui jouaient au poker étaient complètement rivés sur tous les deux.

      « Non », dit-elle. « Je pense que vous pourriez m’assassiner en combat rapproché. »

      « Je crois à la loi du talion », dit Desoto. « Je crois que quand une information est donnée, une information devrait être reçue. L’équilibre », souligna-t-il, « est très important dans la vie. Je vous ai donné une information. Vous avez arrêté mon cousin. Vous m’avez maintenant pris quelque chose deux fois. Vous le voyez, n’est-ce pas ? », demanda-t-il. « Vous me devez quelque chose. »

      Avery recula et adopte sa traditionnelle position de jujitsu, le jambon fléchit légèrement écarter, les bras levés et les mains ouvertes sous son menton.

      « Qu’est-ce que je vous dois ? », demanda-t-elle.

      Avec seulement un grognement, Desoto bondit en avant, recula son bras droit, et frappa.

      CHAPITRE SEPT

      La pièce se vida dans l’esprit d’Avery ; elle devint noire, et tout ce qu’elle pouvait voir étaient les cinq hommes, et sentir Ramirez à côté d’elle, et voir le poing de Desoto se rapprocher de son visage. Elle l’appelait le brouillard, un lieu où elle avait été souvent durant ses jours de course à pied – un autre monde, séparé de son existence physique. Son instructeur de jujitsu l’avait appelé ‘la conscience suprême’, un lieu où la concentration devenait sélective, donc les sens étaient amplifiés autour de cibles spécifiques. »

      Elle pivota vers le bras de Desoto et agrippa son poignet. Au même moment, sa hanche rentra dans son corps pour faire levier, et elle utilisa son propre élan pour le projeter dans la porte du sous-sol. Le bois craqua et l’homme gigantesque s’écrasa durement.

      Sans briser son rythme, Avery pivota et donna un coup de pied dans l’estomac d’un assaillant. Après cela, tout bougea au ralenti. Chacun des cinq hommes fut ciblé pour un maximum de dégâts avec une attaque minimale. Un coup de coude à la gorge en fit tomber un au sol. Un coup de pied à l’aine suivi d’un violent retourné et un autre homme s’écrasa sur la table cassée. Elle perdit le petit frère des yeux pendant une seconde. Elle se tourna pour le voir sur le point de la frapper avec une paire de poings américains en laiton ; Ramirez bondit et le plaqua au sol.

      Desoto rugit et saisit Avery par derrière dans une étreinte puissante.

      Le poids énorme de son corps était comme un bloc de ciment. Avery ne pouvait briser sa prise. Elle donna des coups de pieds dans les airs. Il la souleva et la lança contre un mur.

      Avery percuta les rayonnages et l’élément tout entier tomba sur sa tête quand elle s’effondra au sol. Desoto la frappa à l’estomac ; le coup fut si puissant qu’il la souleva. Un autre et sa nuque partit en arrière. Desoto se baissa. Des bras épais serrèrent fort son cou dans une prise d’étranglement dangereuse. Un geste rapide et elle fut debout – les pieds pendants.

      « Je pourrais vous briser la nuque », murmura-t-il, « comme une brindille. »

      Sonnée.

      Son esprit était sonné par les coups. L’air était dur à respirer.

      Concentre-toi, ordonna-t-elle. Ou tu es morte.

      Elle essaya se retourner sur son corps, ou de briser son étreinte avec son bras. Une poigne de fer la maintenait fermement. Quelque chose s’écrasa dans le dos de Desoto. Il abaissa les pieds d’Avery jusqu’au sol et regarda derrière lui pour voir Ramirez avec une chaise.

      « Ça ne vous a pas fait mal ? », demanda Ramirez.

      Desoto grogna.

      Avery reprit ses esprits, leva le pied, et enfonça son talon dans ses orteils.

      « Ah ! », hurla Desoto.

      Il portait un t-shirt blanc à col boutonné, un short marron, et des tongs ; le talon d’Avery avait fêlé deux os. Attentivement, il lâcha prise, et le temps qu’il soit prêt à la saisir nouveau, Avery était en position. Un coup rapide à la gorge fut suivi par un de coude dans son plexus solaire.

      Une batte de fer se trouvait au sol.

      Elle la ramassa et le frappa à la tête.

      Instantanément, Desoto s’affaissa.

      Deux de ses hommes étaient déjà au sol, son petit frère inclus. Un troisième – qui avait observé son combat avec Desoto – écarquilla les yeux de surprise. Il dégaina son arme. Avery percuta ses mains avec la batte, pivota avec l’élan, et le frappa au visage. Il s’écrasa contre un rayonnage.

      Les deux derniers hommes s’étaient jetés sur Ramirez.

      Avery fit tournoyer la batte et frappa un des hommes à l’arrière du genou. Il se retourna. Elle abattit l’acier sur son torse et lui donna un coup de pied à la tête. L’autre homme lui assena un coup de poing à la mâchoire et poursuivit avec un plaquage sur la table de poker en criant.

      Ils s’écrasèrent ensemble.

      L’homme était sur le dessus et faisait pleuvoir les coups. Avery saisit finalement un poignet et roula. Il tomba et elle fut capable de pivoter, de piéger son bras dans une prise de soumission. Avery se tenait perpendiculairement à son corps. Ses jambes se trouvaient sur son ventre et son bras était droit et tendu au maximum.

      « Lâchez ! Lâchez ! », s’écria-t-il.

      Elle leva une jambe et le frappa au visage jusqu’à ce qu’il s’évanouisse.

      « Va te faire foutre ! », hurla-t-elle.

      La pièce était silencieuse. Les cinq hommes, Desoto inclus, étaient assommés.

      Ramirez grogna et se mit à quatre pattes.

      « Nom de dieu… », murmura-t-il.

      Avery repéra un pistolet par terre. Elle le saisit et le pointa vers la porte du sous-sol. À peine l’avait-elle fait que Tito apparut.

      « Ne vous avisez pas de lever cette arme ! », mugit Avery. « Vous m’entendez ? Ne faites pas ça. »

      Tito lança un regard au pistolet dans sa main.

      « Vous levez cette arme et je tire. »

      La scène dans la pièce était impossible à croire pour Tito ; sa bouche s’ouvrit pratiquement en grand quand il vit Desoto.

      « Vous avez fait tout ça ? », demanda-t-il avec sérieux.

      « Lâchez votre arme ! »

      Tito visa vers elle.

      Avery tira deux coups dans sa poitrine et le renvoya voler dans l’escalier.

      CHAPITRE HUIT

      À l’extérieur du café, Avery tenait un sac de glace sur son œil. Deux méchantes contusions palpitaient en dessous, et sa pommette était tuméfiée. Il était aussi difficile de respirer, ce qui lui faisait penser qu’elle avait une côte cassée, et sa nuque était encore endolorie et rouge en raison de la forte étreinte de Desoto.

      Malgré ce mauvais traitement, Avery se sentait bien. Plus que bien. Elle s’était défendue avec succès contre un tueur géant et cinq de ses hommes.

      Tu