Название | Incandescence |
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Автор произведения | Amy Blankenship |
Жанр | Ужасы и Мистика |
Серия | Les Liens Du Sang |
Издательство | Ужасы и Мистика |
Год выпуска | 0 |
isbn | 9788873042174 |
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Zachary poussa un soupir de soulagement lorsque le dernier des journalistes finit par se lasser et quitta la susdite « scène de crime ». Il retourna son attention sur les pompiers couverts de suie et grimaça avec apathie. Pauvres gars, ils n'avaient pas la moindre chance de garder cet incendie sous contrôle, même s'ils semblaient soulagés de constater qu'il ne se soit pas répandu au-delà des limites du domaine d'Anthony Valachi. Zachary sourit en voyant ce qu'il avait attendu.
Il avait tellement alimenté le brasier qu'il savait qu'il n'y aurait bientôt plus rien à brûler. Il avait fait cela pour deux raisons. La première était qu'il avait pitié des humains qui sacrifiaient leur vie au quotidien à jouer avec le feu, et la deuxième, qu'il devait détruire toutes les preuves que ces derniers n'avaient aucun besoin de trouver... incluant les cadavres à autopsier ou les os à analyser.
« On dirait que ça se calme, dit Chad en s'approchant de Zachary. Je suis étonné de ne pas voir Trevor ici.
â Oh il était là , répondit Zachary avec un petit sourire ironique. La dernière fois que je l'ai vu, il tirait ta sÅur de ce guêpier pour que je puisse faire sauter l'endroit.
â Quoi ! hurla Chad, avant de se pencher plus près sur son coéquipier afin que personne ne puisse l'entendre. Je suis là depuis une putain d'heure et tu te pointes tranquillement maintenant pour me dire que ma sÅur a failli se faire tuer ce soir ?
â La balle n'a fait que l'effleurer, répliqua Zachary, qui adorait bizuter le petit nouveau. Il se sentit un peu coupable lorsque le visage de Chad perdit toutes ses couleurs. Calme-toi, elle va bien, ajouta-t-il.
â Espèce de connard, lui lança Chad sans le moindre remord.
â J'ai connu pire, rétorqua Zachary avec un haussement d'épaules. Mais pour le moment, tu peux m'appeler patron. J'ai récupéré rapidement ton dossier donc c'est déjà une affaire conclue. Tu ne travailles plus pour le département de la police. Ils travaillent pour toi et tu travailles pour la CIA, selon eux. Et cette affaire va sous la juridiction de la CIA puisque c'était un coup de la mafia.
â Alors qu'est-ce que je suis censé faire, maintenant ? demanda Chad, qui se sentait un peu perdu et s'interrogeait sur la façon dont il pouvait mettre une raclée à un jaguar pour avoir de nouveau exposé sa sÅur au danger.
â Savoure ta promotion parce que je te laisse gérer tout ça pour la nuit, répondit Zachary en lui tapotant l'épaule, avant d'ouvrir la portière de la voiture et de se glisser à l'intérieur de celle-ci.
Il compta jusqu'Ã trois avant que Chad ne tape sur sa vitre. En la faisant descendre, il haussa un sourcil.
â Qu'est-ce que je leur dis ? interrogea Chad.
â C'est là tout le génie de la chose. Tu n'as pas le droit de donner la moindre information, actuellement. »
Zachary éclata de rire avant de remonter sa vitre, et de rire encore lorsque Chad donna un coup de pied dans son pneu quand lui passa devant.
Son hilarité s'évanouit une fois seul avec ses pensées. Il savait que la plupart des loups de la meute était inoffensifs, et s'étaient seulement retrouvés sous le joug de leur alpha, mais concernant les autres, ils voudraient venger la mort d'Anthony Valachi. Certains désigneraient les sauveurs de Micah, mais d'autres pointeraient Steven du doigt, ainsi que la fiancée parjure. Dans les deux cas, ces désirs de vengeance mettraient le Night Light sur la liste des mafieux de la ville qui opéraient encore.
Sortant son portable, Zachary passa un coup de fil au membre de l'E.E.P. qu'il avait mis sous couverture au sein de la partie la plus dangereuse de la meute des loups-garous. Si ce qu'il pensait était juste et qu'il se préparait quelque chose, il serait avisé d'aller au Night Light et d'envoyer une ou deux menaces de mort, histoire de garder les couguars en mode alerte rouge, ou mieux encore... de les pousser à fermer le night-club pendant un bon bout de temps.
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Angelica contemplait la ville par la fenêtre, pensant au cauchemar qui l'avait réveillée. Voir toutes ces lumières et cette vie qui animaient la ville même en plein cÅur de la nuit la réconfortait et il lui était difficile d'en détourner les yeux.
Elle n'avait encore jamais fait de cauchemar, jusqu'ici⦠pas un seul rêve, et c'était là ce qui la perturbait le plus. Elle frotta la marque toujours imprimée sur la paume de sa main, la rendant responsable de son cauchemar. Elle était si profondément plongée dans ses idées noires que lorsque la porte claqua derrière elle, elle faillit sauter au plafond.
Zachary avait ouvert doucement la porte, juste au cas où Angelica dormait. Quand il l'avait vue debout, perdue dans ses rêveries, il n'avait pu résister à la tentation et l'avait claquée brutalement. Sa réaction était encore meilleure que ce qu'il avait espéré.
« Si j'avais été un démon, tu te serais fait mordre, dit-il en souriant malicieusement avant de baisser les yeux sur le poignard qu'elle serrait si fort dans son poing que ses jointures avaient blanchi. Ou peut-être pas, rectifia-t-il d'un air préoccupé. Qu'est-ce qui a secoué ta cage ?
â Des cauchemars, dit Angelica avec honnêteté, en relâchant sa prise.
Inutile de mentir là -dessus... enfin, pas à lui. Elle inspira profondément et essaya de détendre ses épaules, avant de froncer le nez.
â Tu sens le toast brûlé.
â Envie de me gratter le dos ? la taquina Zachary en agitant les sourcils alors qu'il se dirigeait vers la salle de bain.
Angelica regarda par la fenêtre une fois encore avant de s'en éloigner. En entendant la douche, elle s'assit dans la causeuse et saisit son carnet de notes à côté de l'ordinateur avant de se mettre à dessiner l'homme qu'elle avait vu dans la chambre sous le cimetière. Puisqu'il était celui qui l'avait marquée, le cauchemar devait être également son Åuvre. Elle commença par dessiner ses yeux et adoucit ses coups de crayon alors que le visage prenait forme sur le papier.
Zachary sortit de la salle de bain embuée en se séchant les cheveux avec une serviette. S'avançant derrière Angelica, il baissa les yeux sur le portrait de l'homme qu'il avait vu avec elle dans la caverne. Il regarda la façon délicate dont elle arrangeait les longs cheveux sombres de cet homme... comme si le vent continuait de souffler tout autour. Pour un démon, il était évident qu'elle le trouvait beau.
â Tu sens meilleur, commenta Angelica en levant le regard sur lui. Tapotant le dessin, elle demanda : Pourrait-on nous mettre en contact avec Dean pour que je lui montre ce dessin ?
â Je l'ai entrevu ce soir à la demeure du loup-garou alpha. Mais étant donné qu'il semble être un vrai courant d'air, il serait plus judicieux de montrer ce dessin à Kane, suggéra Zachary en sautant sur le dossier de la causeuse pour s'asseoir à côté d'elle, avant de lui prendre le dessin des mains et de l'étudier. Kane dit que Misery est une femme, ajouta-t-il.
â C'est bien ce qui me fait peur, soupira Angelica. Si ce n'est pas le même démon qu'ils ont libéré de la caverne⦠alors je crains que Misery ne soit pas le seul démon qui hante cette ville.
â Qu'est-ce qui te fait dire ça ? Demanda Zachary.
Au lieu de lui répondre, Angelica fit la seule chose qu'elle pensait ne jamais faire un jour. Se tournant d'un côté sur le coussin, elle s'approcha de Zachary et se pencha vers lui. Lorsque Zachary tenta immédiatement