ou la Vestale. – Ericie, ou la Vestale, présentée au Théâtre Français en 1767, fut considérée par la Censure comme attaquant les couvents. On en référa à l'archevêque de Paris, qui soumit le cas à la Sorbonne. De là, grand bruit sur le nom de Dubois-Fontanelle; tout le monde veut lire son drame, soit dans des copies manuscrites, soit dans des éditions clandestines. Trois colporteurs accusés, à Lyon, d'avoir vendu des exemplaires
d'Ericie, furent condamnés aux galères (1768). – La
Mélanie de Laharpe est de 1770.
19
… Renauldon, … maire de Grenoble de 1800 à 1814 … – Renauldon fut maire de Grenoble du 28 fructidor an VIII (15 septembre 1800) jusqu'au 21 avril 1815.
20
… M. Jérôme …– Sous ce nom, Français de Nantes a publié deux ouvrages: Le manuscrit de feu M. Jérôme (1825) et Recueil de fadaises, par M. Jérôme (1826).
21
… M. le comte Daru …– Daru publia, en outre, divers ouvrages historiques et littéraires qui lui ouvrirent les portes de l'Académie française. Il fit paraître notamment une traduction en vers des Epîtres d'Horace (1798) et une Histoire de la République de Venise (1819).
22
… cette petite figure de géométrie inventée par moi …– Suit la figure géométrique annoncée. C'est un carrefour de six routes au milieu duquel se trouve l'homme, en «A, moment de la naissance». A droite, en «R, route de l'argent: Rotschild» et en «P, route des bons préfets et conseillers d'Etat: MM. Daru, Rœderer, Français, Beugnot»; au milieu, une seule route est dénommée, la «route de la considération publique»; à gauche s'ouvrent en «L, route de l'art de se faire lire: Le Tasse, J. – J. Rousseau, Mozart», et en «F, route de la folie». Quatre d'entre elles (Argent, Bons Préfets et Conseillers d'Etat, Considération publique et Folie) sont dénommées: «B, routes prises à sept ans, souvent à notre insu. Il est souverainement absurde de vouloir, à cinquante ans, laisser la route R et la route P pour la route L. Frédéric II ne s'est guère fait lire, et dès vingt ans il songeait à la route L.»(Voir notre reproduction du fol. 454 du manuscrit.)
23
… Fontanelle.– Dubois-Fontanelle était nommé M. de Fontanelle dans le monde littéraire de son temps. (Voir, par exemple, les Mémoires secrets de Bachaumont.)
24
… il fut obligé de traduire les Métamorphoses d'Ovide …– Dubois-Fontanelle donna sept éditions de sa traduction des Métamorphoses entre 1762 et 1806.
25
… le premier volume de Gibbon …– L'ouvrage de Gibbon, dont la première édition, en six volumes, parut entre 1776 et 1788, porte le titre suivant: The history of the décline and the Fall of the roman Empire.
26
Quelqu'un a eu la même idée à Rome …– Ms.: «Erom.»
27
… à l'angle sud-ouest de la cour du Collège …– Suit un plan sommaire indiquant l'appartement de Dubois-Fontanelle. Le point B, où se trouvait l'édition de Voltaire, est situé dans son cabinet. Un autre plan, au verso du fol. 459, indique l'appartement de Dubois-Fontanelle et plusieurs salles du collège, notamment celle du cours de belles-lettres.
28
… avec ce petit jésuite …– Ms.: «Tejé.»
29
… minus habens sans conséquence.– Au verso du fol. 461, on lit: «En une heure et demie, de 450 à 461, onze pages.»
30
… ce petit jésuite …– Ms.: «Tejé.»
31
… M. Tortelebeau … —Père de feu Mme la comtesse Français de Nantes. (Note au crayon de R. Colomb.)
32
… des louanges qu'il méritait.– Suit un blanc de plusieurs lignes.
33
… depuis quarante-six ans …– Ms.: «4 X 10 + 6.»
34
… une préface à de Brosses …– Cette préface a paru en 1836 dans la Revue de Paris, sous ce titre: La comédie est impossible en 1836. Elle se trouve dans l'édition Michel Lévy de 1855, à la fin des Chroniques italiennes.
35
Le chapitre XXXII est le chapitre XXVII du manuscrit (fol. 469 à 500). – Ecrit à Rome, les 19 et 20 janvier 1836.
36
… le cours de M. Dubois (imprimé depuis en quatre volumes …– Dubois-Fontanelle, Cours de Belles-lettres. Paris, Dufour, 1813-1820, 4 volumes in-8°.
37
… Grandisson …– Roman épistolaire de Richardson, publié en 1753.
38
… ce grand hâbleur, si nul comme peintre, avait un talent marqué …– Variante: «Ce grand hâbleur, qui avait si peu de talent comme peintre, en avait un fort grand… »
39
… les airs importants et emphatiques du professeur.– Variante: «Maître.»
40
… allez vous installer à la Bosse.– Au verso du fol. 466 est un plan de l'Ecole centrale.
41
… je lui donnai un soufflet de toutes mes forces en O.– Suit un croquis des places respectives des élèves autour des modèles.
42
… un petit morceau de rocher en forme de trapèze …– Suit une silhouette du rocher. – A ce sujet, voir plus haut, t. I, chapitre XVI, p. 187-188.
43
Odru, fort en colère, m'aurait rossé.– Plan du lieu du duel et de la position des adversaires.
44
… mon témoin Diday …– Ms.: «Baudry.»
45
… le petit rocher au-dessus de Seyssins.– De nouveau une silhouette de ce rocher.
46
… j'étudiais les contours du petit rocher.– Pour la troisième fois, Stendhal figure la silhouette de ce rocher.
47
… en 1796, donc treize ans …– Ms.: «10 + 3.»
48
… le pont de fil de fer.– Le pont suspendu, aujourd'hui situé à l'extrémité du cours Berriat.
49
Ce fat de Bernard …– A ce duel figuraient: MM. Didier, Madier de Montjeau, de Vourey et de Mareste. (Note au crayon de R. Colomb.)
50
… au moulin de Canel …– Voisin du cours de Saint-André.
51
… Maurice Diday.– Ms.: «Baudry.» Stendhal avait d'abord écrit: Diday, puis a remplacé ce nom par celui de Baudry.
52
… et se retira à la campagne, à Domène.– Erreur. Il fut directeur des contributions indirectes et n'a quitté cette administration que pour prendre sa retraite, de 1830 à 1833, je crois. (Note au crayon de R. Colomb.) – Pierre-Maurice Diday épousa, le 20 octobre 1808, Marie-Caroline-Ernestine Létourneau. – Suit un croquis de la vallée du Graisivaudan, «vallée admirable»; Stendhal