Название | Transitions |
---|---|
Автор произведения | Guido Pagliarino |
Жанр | Героическая фантастика |
Серия | |
Издательство | Героическая фантастика |
Год выпуска | 0 |
isbn | 9788885356948 |
Tout de suite après, Mussolini avait ordonné aux services secrets militaires de se mettre en particulière alerte en Grande Bretagne, et sans oublier les autres nations industrielles anglophones, et dâenquêter en particulier sur les avions à forme de disque, les machines ciné photographique sans pellicule et les appareils radio sans valvules capables dâenvoyer des images.
Ce même soir, peu avant de laisser le bureau et de rentrer à Villa Torlonia, le Duce avait encore disposé, dâimpulsion comme il le faisait souvent , de rappeler depuis la Chine le général Gian Galeazzo Ciano comte de Cortellazzo et Buccari qui, ce Consul pénitentiaire, résidait à Shanghai avec sa femme comtesse Edda née Mussolini: elle a sauté à lâimproviste dans lâesprit du Duce lâidée de le mettre à la direction du bureau presse, lâorgane romain chargé du contrôle et de la guide des médias avec lâauxiliaire de Bocchini et de la Stefani, en le portant ainsi âdirectement à la maisonâ, avait dit à la femme Rachèle quand elle était rentrée pour le diner, la direction de la surveillance pour lâinformation21 . Lâépouse avait seulement marmotté, et ce nâétait pas la première fois, que cet azidèint dâà nder in cà 22 , ambitieux et surtout avec cette petit voix pas très viril, ve', il ne lui plaisait en fait pas beaucoup, ve'!
Dans la seconde matinée du 14 juin Annibale Moretti, arrivé à la maison, avait eu la malheureuse idée de révéler à la famille la vérité sur le disque; et le même soir son unique fils, un dix-neuvième qui part prochainement comme militaire de lève, avait eu la pessimiste initiative, après diner, dâen parler à la bande ses amis au 'Il Rebecchino', le bar du village où il se réunissaient, avec les autres, les ouvriers agricoles de son père, un temps vigoureux communistes et haineux de leur employeur, et ensuite soumis de force au régime, séduits par Mussolini, comme beaucoup dâautres prolétaires ruraux et ouvriers, avec certains avantages concédés comme les cercles de divertissement et les sorties de lâInstitut National de lâAprès- travail, ou comme les crèches et les colonies de mer ou de montagne pour les fils. Les ouvriers de Moretti, à cause de leur longue langue et de leur jalousie pour le patron, lequel malgré sa sujétion maintenant consolidée au fascisme restait désireux dâun peu de soulagement, avaient raconté le matin suivant, partout et aux gardes civiques en premier, que leur patron avait dit un gros mensonge comme une maison, car il nâavait pas vu une pierre plate, mais un aéroplane ennemi à la forme de disque qui sâétait précipité à côté dâun de ses champs. Et donc : patatras ! Annibale Moretti a été pris chez soi pour y être interné dans un asile: et faire ainsi en manière que tout le monde sache que le pauvre était un fou et que cela était pour son bien et que lâAutorité sâactivait pour le soigner, que confondre une pierre avec des avions pouvait seulement créer des complications internationales et, donc, câétait un pauvre fou mais le laisser libre était dangereux, pour lui et pour tout le monde. Quant au fils, même sâil sâétait bien gardé, tout comme sa mère, de commenter avec qui que soit le séjour du père à lâasile, il avait reçu quelques jours après, la carte réquisitionnée disant quâil devait partir au bataillon et duquel il était sorti un mois après en miettes dans un cercueil de métal scellé, à cause dâun malheureux incident dâentrainement du la maladresse de lâengagé Moretti dans lâusage de lâexplosif: peut-être que câétait la vérité, mais le suspect dâune disgrâce procurée par un homme du régime infiltré dans le service avait envahi le cÅur de la mère; elle est quand même restée silencieuse sans présenter les dénonces, et ni le Parquet Militaire avait retenu de devoir enquêter. Madame Moretti a été laissée en paix et, elle avait même reçue une petite pension : elle nâa pas eu dâennuis, non seulement car elle était resté silencieuse, mais aussi car, en ce temps, les femmes étaient encore considérée assez peu, et pas du tout si elles appartenaient au peuple ignorant, pour cela, donc, aux affirmations dâune rurale semi-analphabète on aura donné la même crédibilité à ce quâon peut donner au gloussement dâune poule.
Du pauvre mari âfasciste de la première heure â on en a perdu les traces depuis longtemps, en étant été transféré dâun asile à un autre, jusquâà un jour, en janvier 1934, il est arrivé une carte à la maison : pas une lettre, et ainsi les employés postaux du village pouvaient la lire et, en espérant, divulguer, et ce qui câest en effet vérifié. Avec une telle carte on informait Madame Moretti que le pauvre mari était mort en Sardaigne à lâhôpital à cause dâune pneumonie et demandait si on pouvait lâenterrer dans la région locale ou si la famille voulait aller là pour le transporter au cimetière de leur terre. La femme devait répondre entre 5 jours de la date dâexpédition si elle voulait transférer le corps de son mari, dans le cas contraire le silence aura valu comme consentement à lâinhumation sur lâîle. Il était déjà passé cinq jours, et sûrement Moretti a été enterré ; la veuve avait donc renoncé à agir, et aussi en considérant les coûts et les difficultés, pour une femme seule et ignorante, de se rendre en Sardaigne, de procéder à lâexhumation et dâenvoyer le défunt jusquâau pays lombardien.
Mussolini, ayant dormit béatement pour toute la nuit, entré vers 7 heures du matin le 15 juin 1933 dans la salle de bains pour les normaux besoins du réveil, en urinant il avait pris une de ses décisions éclaires :
à peine arrivé au bureau, il était 8 heures et 10 minutes, il avait convoqué, dans une heure le ministre de lâéducation Nationale Francesco Ercole et celui de la guerre Pietro Gazzera23 : lâargument quâil aura présenté interessait aussi les ministères de lâÃtranger24 et de lâIntérieur, mais Mussolini en était le chef lui-même, à intérim; il avait fait venir le sous-secrétaire de lâIntérieur Guido Buffarini Guidi qui, de fait, ceux-ci avaient la direction de ce ministère.
Exactement quarante-neuf minutes après, les deux ministres et le sous-secrétaire, traversaient la porte du bureau-salon préalablement ouverte par un valet, donnant sur le bureau et le siège du Chef du gouvernement qui se trouvaient presque dans le fond dans la partie opposée de la pièce, ils sont entrés côte à côte et il sâétaient dirigés à pas de course vers le Duce, toujours côte à côte, selon les récentes dispositions de Mussolini en personne; et le valet refermait derrière eux la porte : officiellement lâordre de courir avait le but de réduire le temps dédié aux audiences, en laissant le temps au Grand Chef pour les autres taches, mais surtout car Mussolini adorait voir ces messieurs en chemise et veste noire obéir à lui ridiculement: depuis juin 1935 il aura fait sauter stratégiquement toutes les hiérarchies dans les cercles de feu durant le ainsi dit âsamedi fascisteâ ou, plus précisément, durant lâaprès-midi du même jour, dédié à la gymnastique et à lâéducation para militaire, un devoir qui devrait regardé tous les italiens. Déjà le fait de parcourir en marchant le long de la salle, avec le Duce se pavanant au fond derrière son bureau présidentiel, bras croisés, menton cabré, les yeux tournés vers les yeux du convoqué, ou en transitant de lâun à lâautre des convoqués quand il y en avait plus dâun comme dans notre cas, mettait en profonde soumission, mais faire à pas de course le salon domptait et rendait dociles quand on se trouvait en face du Duce. Reçus les ordres ensuite, les convoqués devaient saluer ò la manière romaine leur Chef suprême, faire demi-tour