Recherches nouvelles sur l'histoire ancienne, tome II. Constantin-François Volney

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Название Recherches nouvelles sur l'histoire ancienne, tome II
Автор произведения Constantin-François Volney
Жанр Философия
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Издательство Философия
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et curés des Parsis ou Guèbres, qui sont dans l’Asie ce que les Juifs sont en Europe, les débris épars d’un ancien peuple détruit.

      4

      Boundehesch, p. 420.

      5

      Voyez Histoire universelle, tome IV, in-4°, p. 1 et suivantes.

      6

      Indicateur et Moniteur de Masoudi, extrait par M. de Sacy.—Manuscrits orientaux, tome VII, pag. 161.

      7

      Zend-avesta, tome II, pag. 6 et suivantes.

      8

      Plin., lib. VII, chap. 16.

      9

      De Antro Nympharum.

      10

      Zend-avesta, tome II, p. 54.

      11

      Zend-avesta, tom. II, p. 55.

      12

      Eutychius a écrit vers 930, et Aboulfarage vers 1260.

      13

      Voyez Hyde, pag. 317 et suivantes.

      14

      Ammien Marcellin, lib. XXIII. Il à écrit vers 388 à 390.

      15

      Le texte porte: ab eo (Hystaspe…) Anquetil a traduit: et c’est de ces mages qu’est venue, etc. Mém. Académ. des Inscript., tome XXXVII, pag. 718.

      16

      Plato, de Legibus, pag. 441, édition de 1602.

      17

      Témoin Rabbi Mosès, Maimonides.

      18

      Apulée, lib. II. Iamblique, qui a compilé la vie de Pythagore, d’après une foule d’auteurs, vers l’an 320, répète la même tradition.

      19

      Voyez Chronologie de Larcher, année 608.

      20

      Clemens Alexandrinus, p. 131. Il écrivait vers l’an 215.

      21

      Vers le temps où l’on place cette prophétie, les prêtres chaldéens montraient celle de Nabukodonosor, qui annonçait la ruine de son empire (voyez Mégasthènes): les prêtres juifs présentaient à Kyrus une prophétie d’Isaïe, annonçant son élévation avec son propre nom; malheureusement nous n’avons pas le manuscrit d’Isaïe: encouragé par ces exemples, le grand-prêtre Iaddus montra aussi au conquérant Alexandre sa venue prédite; enfin le livre de Daniel prédisait aussi (après Antiochus) les quatre monarchies, dont celle des Romains fut une. Ces siècles furent ceux des prophéties: les époques des révolutions sont des paroxysmes de superstition. D’ailleurs l’exposé de Masoudi, ou plutôt des Parsis, ses auteurs, est plein de contradictions… Il y a, dit-il, entre Zerdust et Alexandre environ 300 ans, parce que Zerdust a paru du temps de Kai-Bistasp (Darius Hystasp); mais entre Darius, élu roi l’an 520, et Alexandre, roi d’Asie en 327, il n’y a que 193 ans, et un environ de 107 ans ne peut se permettre… D’Alexandre, mort en 324 avant J.-C., jusqu’à Ardéchir, roi en 226 après J.-C., il y a 550 ans, et Masoudi en compte environ 500; autre erreur trop forte. Son calcul de la prophétie est d’ailleurs inintelligible… L’empire périra au bout de 300 ans; la religion avec l’empire, au bout de 1000… Est-ce 1300 en tout, ou bien seulement 1000? Il prend ce dernier parti. Mais, si au temps d’Ardéchir il y avait 800 ans écoulés, les 100 qu’il voulut ajouter aux 200 restants faisaient 1100, et cependant, en retranchant 300 ans (moins 10), comme il fit, il augmenta de près de 500 ans. Or ces 500, ajoutés aux 800 que l’on disait écoulés, font 1300. La prophétie n’était donc pas de 1000 ans en total, comme le dit Masoudi, mais de 1000 plus 300… En outre, si Zerdust parut, comme il le dit encore, 300 ans avant Alexandre, ce fut donc en 630, au temps de Kyaxar, roi des Mèdes, et de Jérémie, chez les Hébreux. Ici Masoudi, en contradiction avec lui-même, se place au nombre de ses compatriotes qui font Zerdust disciple de Jérémie, trompés peut-être par l’équivoque du nom de ce prophète, avec celui d’Urmih, ville natale de Zoroastre. Ce calcul favoriserait l’hypothèse d’un académicien (l’abbé Foucher), qui, dans un savant Mémoire (tome XXVII des Inscript.), a voulu prouver que Zoroastre, législateur, parut au temps de Kyaxarès; mais nous allons voir que ce système est plein d’incohérences. Cette anecdote d’Ardéchir, en nous donnant la mesure de l’ignorance et de l’audace des gouvernants asiatiques, ne pourrait-elle pas nous donner la clef d’une autre énigme du même genre? savoir pourquoi le texte grec compte depuis la création du monde jusqu’à notre ère............ 5508 ans, tandis que le texte hébreu n’en compte que..... 3760– Différence................. 1748.

      Si, comme il est vrai, c’était une opinion générale dans la basse Asie, 100 ans avant et après notre ère, que le monde allait finir; si, comme il est vrai, cette opinion prenait sa source dans la théologie de Zoroastre, qui dit que le monde, gouverné par Ormuzd, après avoir duré 6000 ans, est supplanté et détruit par Ahriman, qui règne six autres mille (total, 12000, c’est-à-dire les douze mois du grand cercle de l’année, appelé mundus, le manda sanscrit); ne pourrait-on pas croire que les Juifs, imprégnés des opinions perses, ont pu et dû s’effrayer de voir s’approcher la fin du sixième mille, compté sur la Genèse; qu’alors la prudence de leur synagogue aurait jugé nécessaire de faire une suppression qui, comme celle d’Ardéchir, reculât l’époque du destin; et que cette opération n’ayant eu lieu qu’après la traduction et la divulgation du texte grec, elle n’aurait agi que sur l’hébreu pur, et qu’elle aurait été effectuée spécialement à une époque où elle aurait pu embarrasser la secte naissante des chrétiens, qui n’usait que du texte grec? Tout cela est tellement asiatique et juif, qu’on peut le regarder comme vrai. Ajoutons que ces cinq et six mille de Zoroastre, qui n’étaient que des mois, que des signes du Zodiaque chaldaïquement divisés en mille parties, pris ensuite par méprise pour des années, doivent être le vrai texte sur

1

Voyez le Zend-avesta publié en 1769, tome II, p. 62.

2

Mém. de l’Acad. des Inscript., tome XXXVII.

3

Évêques et curés des Parsis ou Guèbres, qui sont dans l’Asie ce que les Juifs sont en Europe, les débris épars d’un ancien peuple détruit.

4

Boundehesch, p. 420.

5

Voyez Histoire universelle, tome IV, in-4°, p. 1 et suivantes.

6

Indicateur et Moniteur de Masoudi, extrait par M. de Sacy.—Manuscrits orientaux, tome VII, pag. 161.

7

Zend-avesta, tome II, pag. 6 et suivantes.

8

Plin., lib. VII, chap. 16.

9

De Antro Nympharum.

10

Zend-avesta, tome II, p. 54.

11

Zend-avesta, tom. II, p. 55.