Название | Le petit docteur |
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Автор произведения | Alfred Vogel |
Жанр | Сделай Сам |
Серия | |
Издательство | Сделай Сам |
Год выпуска | 0 |
isbn | 9783906404264 |
Conséquences défavorables
Une tension sanguine trop haute ou trop basse influence négativement les fonctions du cerveau. Des vertiges ou des absences résultent par exemple d’une tension trop élevée ou d’un manque d’irrigation dû à une tension trop basse. Bien que le cerveau, le plus important des appareils, soit très bien abrité et protégé par les os du crâne, des accidents et des secousses peuvent cependant déclencher des lésions. Songeons aux nombreuses chutes à skis ou dans d’autres sports. Combien de fois la tête a souffert, et a fortiori le cerveau, d’une forte secousse ou d’un coup sans que l’on puisse constater d’altération visible18. Si la chute est grave au point que les enveloppes se déchirent et que l’humeur cervicale s’écoule, le cerveau qui flottait pratiquement jusque-là dans cette humeur tombe comme un bateau par le fond. Une pression s’exerce alors sur différents centres. L’accidenté est pris de malaises, son métabolisme est perturbé, il se met à vomir et peut-être à avoir des diarrhées. La personne doit être étendue sans bouger afin que la déchirure puisse guérir et que le cerveau nage à nouveau dans le liquide cervical comme un bateau remis à flot.
L’alcool et les médicaments exercent aussi une influence sur les fonctions du cerveau de telle sorte que certains centres sont freinés et d’autres, stimulés. Certaines personnes en perdent parfois toute retenue, leurs sensations et leurs actes étant passagèrement perturbés. Des lésions durables sous forme d’amollissement et de paralysie du cerveau sont particulièrement caractérisées par une chute de la vitalité ; elles sont dues aux métaux toxiques tels que l’arsenic, le mercure et autres, qui entravent les fonctions du cerveau et du système nerveux central. L’effet est similaire à celui de la syphilis au stade avancé. Les toxines de ces métaux peuvent rester inactives dans le corps pendant des décennies, puis se manifester d’une façon tragique avec l’âge.
Il est très important de se protéger contre la méningite car elle peut avoir de graves séquelles. On peut l’éviter préventivement en maintenant une bonne circulation du sang. Si une méningite se déclare toutefois à la suite d’une infection bactérienne, on doit alors s’efforcer de la guérir rapidement. Un des remèdes les plus efficaces en pareil cas est une préparation aux plantes fraîches d’échinacée. Si la méningite19 n’est pas bien soignée, une paralysie partielle et des lésions durables peuvent se manifester. C’est sûrement une raison suffisante pour ne pas agir à la légère en présence de cette maladie, mais se montrer au contraire plein de vigilance. Le malade ne supporte ni bruit ni lumière ; il lui faut une chambre obscure et le repos absolu. Les méningites sont toujours dangereuses, non seulement à cause des lésions qu’elles peuvent causer mais aussi parce qu’elles sont souvent mortelles.
Précautions à prendre
Quand on est jeune ou adulte, en phase de pleine productivité, on oublie trop souvent que le système nerveux central et le cerveau doivent encore accomplir leurs services à l’automne de la vie. Ceux qui désirent être encore frais et dispos au seuil de la vieillesse et se sentir en pleine forme parce que leurs facultés physiques et intellectuelles sont encore intactes prendront soin de leur cerveau, en le traitant avec plus d’attention que la plupart des gens ne le font aujourd’hui. Combien d’individus abrègent-ils régulièrement leur sommeil, cette source précieuse et miraculeuse d’énergie et de renouveau pour le cerveau ! Une exception est vite récupérable mais un abus constant des forces vitales conduit au surmenage et à long terme, à une réduction tangible des capacités. Veillons donc en premier lieu à un bon sommeil en nous couchant tôt, à un régime naturel avec des aliments nutritifs, à l’exercice au grand air et à la détente pendant les loisirs, et évitons les divers risques d’intoxication afin de rendre les meilleurs services à notre état de santé général et surtout à notre cerveau.
L’hypophyse
Comme un petit général invisible qui commande une grande armée ou comme le responsable de la tour de contrôle d’une piste d’atterrissage qui dirige et guide les milliers de chevaux-vapeur et les avions à réaction d’un grand aéroport international, c’est ainsi qu’opère dans le corps une petite glande de la taille d’un pois, connue sous le nom d’hypophyse. Cette glande qui ne pèse que quelques grammes était autrefois considérée comme un organe atrophié. L’étonnement fut donc général quand les premiers rapports sur son importance résonnèrent dans les ramages de la forêt scientifique et qu’on découvrit même que les lobes antérieur et postérieur de l’hypophyse fabriquaient des hormones très différentes. Une si petite glande était responsable de fonctions d’une importance vitale !
Un rayon d’action puissant
On peut dire que l’hypophyse dirige la thyroïde, les glandes surrénales, ainsi que les glandes génitales. Elle occupe donc une position-clé parmi les glandes hormonales. Sa liaison directe avec le système nerveux central, à proximité des centres importants de la base du cerveau, grâce au système qualifié hypophyse-diencéphale, préoccupe toujours davantage les chercheurs car il semble que l’hypophyse ait une influence directe ou indirecte sur toute notre existence. Il est probable qu’elle détermine la croissance, en corrélation avec le thymus. Etant donné que le développement des glandes génitales et la formation des organes sexuels sont commandés par l’hypophyse, un hermaphrodite peut imputer son androgynie à cette glande qui est chez lui mal développée ou qui fonctionne mal. Le déroulement normal d’une grossesse est impossible sans l’intervention de l’hypophyse. Un diabétique peut attribuer son mal non seulement au manque de production d’insuline par les cellules de Langerhans, dans le pancréas, mais aussi à un dysfonctionnement du lobe antérieur de l’hypophyse. Une tension sanguine régulière, une diurèse trop faible ou trop forte et même le déclenchement des douleurs de la matrice dépendent du bon fonctionnement du lobe postérieur de l’hypophyse et des hormones qu’il produit.
La science n’a pas encore réussi à comprendre exactement tout le complexe hormonal de cette intéressante petite glande. C’est la raison pour laquelle on ne peut pas fabriquer cette hormone synthétiquement. Il est très risqué de prescrire une préparation d’hypophyse, ou alors tout au plus en dose homéopathique, puisque cela peut causer des situations embarrassantes, selon la sensibilité du malade.
Protection de la petite glande miracle
Il faut absolument protéger et ménager l’hypophyse, comme un poste de commande d’une extrême importance. En raison de ses fonctions essentielles, elle est encastrée dans le crâne et pratiquement inaccessible. Elle n’est ainsi influençable que par des soins de santé généraux. Cela vaut donc la peine de donner au corps ce dont il a besoin comme nourriture, comme repos, comme mouvement et comme aération. Bien que l’on ait déjà beaucoup appris sur cette petite glande, le secret de cet appareil miniature est encore loin d’être éventé.
L’ensemble des instruments d’un avion de transport moderne est pour le profane une merveille inexplicable. De même, un récepteur de radio dans un boîtier de montre est un miracle de la technique. Mais ce que contient cette petite glande de la grosseur d’un pois et tout ce qu’elle renferme probablement encore, cela dépasse certes de beaucoup tout ce que l’esprit humain a jamais conçu. Tout ceci implique que nous devons veiller davantage à la constitution de notre organisme et ne pas l’accabler de charges inutiles pour la santé. Le psalmiste exprimait parfaitement cette attitude respectueuse en disant : « Je te loue en voyant de quelle manière