Le petit docteur. Alfred Vogel

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Название Le petit docteur
Автор произведения Alfred Vogel
Жанр Сделай Сам
Серия
Издательство Сделай Сам
Год выпуска 0
isbn 9783906404264



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à contrôler la présence de sucre dans l’urine.

      Qu’est-ce que ce doigt enflé ? Appelé communément « mal blanc » ou « tour d’ongle », le panaris peut apparaître subitement et s’avérer douloureux. Vous serez content d’appliquer la recette suivante pour vous débarrasser rapidement de ce douloureux inconvénient : tremper le doigt malade dans un bain d’eau à 37 ou 38°, pendant une heure, deux ou trois fois par jour. Veiller d’autre part à protéger constamment le doigt du froid. Ainsi, votre panaris ne sera bientôt plus qu’un mauvais souvenir ! Si le résultat se fait attendre, consultez un bon chirurgien qui incisera le panaris et en fera sortir le pus, afin d’éviter l’enraidissement du doigt. Pensez par ailleurs au savon noir qui est aussi très efficace entre les bains. On enfonce le doigt malade dans le savon noir et on entoure le tout d’un pansement pour la nuit.

      Pour traiter avec succès une banale enflure ou une contusion, il suffit d’appliquer dessus des compresses de feuilles de chou. Si la réaction est trop vive, on alternera avec une bouillie d’argile préparée avec une infusion de prêle ou d’une autre herbe. L’alternance quotidienne d’argile et de chou est idéale : l’argile répartit et le chou guérit en donnant au corps ses principes actifs et en attirant les substances nocives. Cette double action favorise une guérison rapide.

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       Lierre

      (Hedera helix)

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       Tanaisie

      (Tanacetum vulgare)

      La fougère est utile contre les piqûres de moustiques, comme celles d’autres insectes, d’ailleurs. Dans les contrées infestées de moustiques et d’insectes en tous genres, la fougère est un excellent remède. A part les moustiquaires, dans les régions tropicales c’est le meilleur moyen de protection. Matelas et oreillers bourrés de fougère auront non seulement une bonne influence sur vos rhumatismes, ils éloigneront aussi les insectes importuns et même les punaises.

      Si les piqûres d’insectes sont désagréables, le fait d’avaler une guêpe ou une abeille en mangeant des fruits ou une tartine au miel est beaucoup plus dangereux. Dès que l’insecte entre en contact avec le palais, il pique et la situation tourne au drame, car elle est potentiellement mortelle. Comment lutter contre ce danger ? Si l’on a du petit-lait à proximité ou tout autre concentré du même type, on tentera le badigeonnage ou le gargarisme. L’eau salée concentrée peut remplacer le petit-lait. Elle préviendra une forte enflure et, de ce fait, le danger d’asphyxie. En attendant l’arrivée du médecin, on poursuivra les gargarismes à l’eau salée, 2 cuillères à soupe de sel par décilitre d’eau. Au bout de quelque temps, le venin se sera réparti et aura été partiellement neutralisé par l’eau salée. Tout danger d’asphyxie sera ainsi écarté. En cas de piqûre dans la gorge, on aura toujours recours à l’eau salée ce qui permettra d’éviter un malheur. Plus tard, on pourra appliquer sur le cou des compresses d’argile ou de feuilles de chou écrasées, ce qui rendra le venin inoffensif. On absorbera aussi de l’argile et si possible, des pastilles de chaux biologique, comme un produit au calcium et aux orties qui constitue un bon antidote.

      Il est également indiqué d’ajouter à l’eau salée quelques gouttes de la teinture de lierre dont nous avons parlé au paragraphe précédent.

      En cas de piqûre de frelon, consulter immédiatement le médecin ou la clinique ORL la plus proche car le risque d’asphyxie due à un œdème de la glotte est grand.

      Il ne s’agit pas ici du véritable bulbe de scille, mais de celui que l’on nomme ainsi (Ornithogalum caudatum). Les feuilles broyées de cet oignon agissent sur les maux suivants :

      Comme révulsif, on en met autour du cou en cas de maux de tête et de gorge, et sur les endroits douloureux en cas de rhumatisme. En cas d’intoxication du sang, de suppuration, de piqûres graves d’insectes, leur effet est remarquable. Il en va de même pour toutes sortes d’échardes ou d’épines qui ont pénétré sous la peau et qu’il n’est pas possible d’extirper : les applications de feuilles d’oignon de mer écrasées permettent de le faire en évitant toute manipulation désagréable.

      Le Petit Docteur vous a donné dans cette première partie quelques échantillons de ses remèdes. En êtes-vous satisfait, ami lecteur ? Vont-ils vous inciter à lire avec attention d’autres exposés plus détaillés, vous permettant de profiter davantage des secrets auxquels il désire vous initier ? Alors, tentons l’expérience et vous ne le regretterez pas !

      Dans la seconde partie, le