Confidential Concepts, Inc.

Все книги издательства Confidential Concepts, Inc.


    Félix Vallotton

    Nathalia Brodskaya

    Félix Vallotton, né à Lausanne le 28 décembre 1865 et mort à Paris le 29 décembre 1925, est un artiste peintre, sculpteur et graveur sur bois Suisse, naturalisé Français en 1900. En une dizaine d’années, Vallotton parvient à se faire un nom auprès de l'avant-garde parisienne. Sa renommée devient internationale grâce à ses gravures sur bois et à ses illustrations en noir et blanc qui font sensation. Il expose régulièrement à Paris, et dans le reste de l’Europe. Il épouse en secondes noces Gabrielle Rodrigues-Henrique, filles et sœur des Bernheim-Jeune, marchands d'art parisiens réputés. Il parvient à s'imposer en bénéficiant de l'aide efficace de son frère Paul, qui dirige à Lausanne la succursale de la galerie Bernheim-Jeune. Vallotton est un formidable peintre, de la femme et en particulier ; ses nus sont aussi sensuels que ceux d’Amedeo Modigliani. Il a été inhumé au cimetière du Montparnasse en 1925.

    Félix Vallotton

    Nathalia Brodskaya

    Félix Vallotton, né à Lausanne le 28 décembre 1865 et mort à Paris le 29 décembre 1925, est un artiste peintre, sculpteur et graveur sur bois Suisse, naturalisé Français en 1900. En une dizaine d’années, Vallotton parvient à se faire un nom auprès de l'avant-garde parisienne. Sa renommée devient internationale grâce à ses gravures sur bois et à ses illustrations en noir et blanc qui font sensation. Il expose régulièrement à Paris, et dans le reste de l’Europe. Il épouse en secondes noces Gabrielle Rodrigues-Henrique, filles et sœur des Bernheim-Jeune, marchands d'art parisiens réputés. Il parvient à s'imposer en bénéficiant de l'aide efficace de son frère Paul, qui dirige à Lausanne la succursale de la galerie Bernheim-Jeune. Vallotton est un formidable peintre, de la femme et en particulier ; ses nus sont aussi sensuels que ceux d’Amedeo Modigliani. Il a été inhumé au cimetière du Montparnasse en 1925.

    Vincent van Gogh

    Victoria Charles

    Vincent van Gogh (Groot-Zundert, Brabant, 1853 – Auvers-sur-Oise, 1890) La vie et l'oeuvre de Vincent van Gogh sont si étroitement liées qu'il est quasiment impossible de voir ses toiles sans y lire le récit de sa vie : van Gogh est en effet devenu l'incarnation du martyr souffrant et incompris de l'art moderne, l'emblème de l'artiste marginal. Le premier article, publié en 1890, donnait des détails sur la maladie de van Gogh. L'auteur de l'article voyait le peintre comme un «génie terrible et dément, souvent sublime, parfois grotesque, toujours à la limite du cas pathologique ». On sait très peu de choses sur l'enfance de Vincent. Á l'âge de 11 ans, il dut quitter le «nid humain », comme il le nommait lui-même, pour poursuivre sa scolarité dans divers internats. Le premier portrait nous montre van Gogh comme un jeune homme sérieux de dix-neuf ans. A cette époque, il avait déjà travaillé trois ans à La Haye et ensuite à Londres, dans la galerie Goupil & Co. En 1874, son amour pour Ursula Loyer s'acheva dans un désastre et un an plus tard, il fut transféré à Paris, contre son gré. A l'issue d'une discussion particulièrement violente au moment des fêtes de Noël 1881, son père, pasteur, ordonna à Vincent de partir. Avec cette ultime rupture, il abandonna son nom de famille, signant ses toiles d'un simple «Vincent ». Il se rendit à Paris et ne retourna jamais en Hollande. Á Paris il fit la connaissance de Paul Gauguin, dont il admirait énormément les peintures. L'autoportrait fut le principal sujet de Vincent de 1886 à 1888. En février 1888, Vincent quitta Paris pour Arles, et essaya de persuader Gauguin de le rejoindre. Les mois passés à attendre Gauguin furent les plus productifs de la vie de van Gogh. Il voulait montrer à son ami autant de toiles que possible et décorer la Maison jaune. Mais Gauguin ne partageait pas sa vision de l'art et rentra finalement à Paris. Le 7 janvier 1889, quatorze jours après son automutilation, Vincent quitta l'hôpital. Ignorant sa propre folie, il espérait se rétablir et oublier, mais en réalité, il y retourna deux fois cette année là. Au cours de son ultime séjour à l'hôpital, Vincent peignit des paysages dans lesquels il recréait le monde de son enfance. On dit que Vincent van Gogh se tira une balle dans la tempe dans un champ, mais décida de rentrer à l'hôtel et de se coucher. Le propriétaire informa le Dr Gachet et son frère, Theo ; ce dernier décrivit les derniers instants de sa vie qui prit fin le 29 juillet 1890 : «Je voulais mourir. Mais j'étais assis à son chevet, lui promettant que nous allions le guérir. […] », il répondit : «La tristesse durera toujours. »

    Valentin Serov

    Dmitri V. Sarabianov

    Valentin Serov (Saint Pétersbourg 1865 – Moscou 1911) Parmi les «jeunes Ambulants » qui rejoignirent le Monde de l’Art, le portraitiste le plus brillant fut sans conteste Valentin Serov. Comme beaucoup de ses contemporains, il affectionnait la peinture de plein air, et certains de ses portraits les plus attrayants – Jeune Fille aux pêches, Fillette dans la Lumière du Soleil ou En Été – doivent leur côté naturel au décor ou aux jeux d’ombres et de lumière. En réalité, Serov considérait ces oeuvres comme des études plutôt que des portraits, ce qui explique que le titre ne mentionne pas le nom du modèle. On sait cependant que Jeune Fille aux pêches est Vera, la fille du mécène Mamontov. Et dans En Été, c’est l’épouse de Serov elle-même qui est représentée. Serov fut un enfant précoce. Il commença à montrer des dispositions artistiques dès l’âge de six ans. A neuf ans, il fut envoyé à Paris chez Répine, qui devint son professeur et son mentor. Quand Répine revint en Russie, il emmena l’enfant avec lui et le fit travailler comme apprenti dans son atelier moscovite. Finalement, le maître l’envoya chez un autre professeur, Pavel Chistiakov. Cet homme, qui forma nombre de peintres du Monde de l’Art, allait d’ailleurs devenir un de ses amis intimes. Etant donné la longueur de la carrière de Serov, on ne s’étonnera guère de la diversité de son style et de ses thèmes de prédilection : des peintures mondaines de la haute société (avec le style grandiose de leurs costumes) aux portraits tout en finesse de jeunes enfants. Radicalement différente de toutes ses oeuvres, la fameuse étude de nu de la danseuse Ida Rubinstein, peinte sur toile à la détrempe et au fusain, date de la fin de sa vie. Les premiers tableaux de Serov rappellent le style des impressionnistes français.

    Egon Schiele

    Esther Selsdon

    Egon Schiele(Tulln, 1890 – Vienne,1918) L’oeuvre d’Egon Schiele est tellement singulière qu’elle résiste à toute catégorisation. Admis à l’Académie des Beaux-Arts de Vienne dès l’âge de seize ans, ce fut un artiste extraordinairement précoce, dont le talent consommé pour le maniement de la ligne, plus que tout autre chose, conférait une tension expressive à toute son oeuvre. Profondément convaincu de sa propre importance en tant qu’artiste, Schiele réalisa plus de choses dans sa jeunesse, brutalement abrégée, que beaucoup d’artistes dans toute leur existence. Ses racines puisaient dans le Jugendstil du mouvement de la Sécession Viennoise. Comme toute sa génération, il tomba sous l’influence écrasante de l’artiste le plus illustre et charismatique de Vienne, Gustav Klimt. A son tour, Klimt reconnut le remarquable talent de Schiele et encouragea le jeune artiste, qui au bout de deux ans, rompait déjà avec la sensualité décorative de son mentor. Amorçant une intense période de créativité vers 1910, Schiele entama un intrépide exposé de la forme humaine – sans oublier la sienne – si pénétrant, qu’il est clair que l’examen auquel il se livrait était plus psychologique, spirituel et émotionnel, que physique. Il peignit plusieurs vues urbaines, paysages, portraits formels et sujets allégoriques, mais ce sont ses oeuvres sur papier, extrêmement candides, parfois ouvertement érotiques, et son penchant pour les modèles trop jeunes, qui rendirent Schiele vulnérable à la critique morale. En 1912, il fut soupçonné et emprisonné pour une série d’atteintes aux moeurs incluant le kidnapping, le viol et la débauche publique. Les accusations les plus graves (toutes sauf celle de débauche publique) furent abandonnées, mais Schiele passa environ trois semaines désespérées en prison. En Allemagne, les cercles expressionnistes offrirent un accueil tiède au travail de Schiele. Son compatriote, Kokoschka, réussissait beaucoup mieux dans ce domaine. Tandis qu’il admirait les artistes munichois du Blaue Reiter, par exemple, ceux-ci le repoussaient. Plus tard, pendant la Première Guerre mondiale, son oeuvre se fit mieux connaître et, en 1916, Schiele fut présenté dans un numéro de magazine expressionniste de gauche, basé à Berlin, Die Aktion, et on finit par l’apprécier. Il fut considéré très tôt comme un génie. Cela lui valut le soutien d’un petit groupe de collectionneurs et d’admirateurs très patients. Néanmoins, pendant plusieurs années, ses finances furent précaires. Il avait souvent des dettes et était parfois forcé d’utiliser du matériel bon marché, de peindre sur du papier d’emballage marron ou du carton, au lieu du papier et des toiles réservés aux artistes. Ce n’est qu’en 1918, qu’il connut son premier succès public notable à Vienne. Tragiquement, quelque temps plus tard, il fut emporté avec sa femme, Edith, par l’épidémie massive de grippe de 1918, qui venait de tuer Klimt et des millions d’autres victimes, et ils moururent à quelques jours d’intervalle. Schiele n’avait que vingt-huit ans.

    Auguste Rodin

    Rainer Maria Rilke

    Tout à la fois influencé par les maîtres de l’Antiquité, le génie de Michel-Ange et la sculpture baroque, Auguste Rodin est l’un des artistes les plus reconnus de l’histoire. Bien qu’il soit considéré comme l’un des fondateurs de la sculpture moderne, Rodin n’a jamais critiqué la tradition classique. Nombre de ses sculptures furent critiquées et controversées en raison de leur sensualité ou de leur réalité crue. Ses œuvres les plus originales se détachaient des traditionnels thèmes mythologiques ou allégoriques pour étreindre le corps humain, célébrer l’individualisme et la matérialité. Ce livre dévoile la vie et la carrière de cet artiste en explorant ses œuvres majeures telles que La Porte de l’Enfer, Le Penseur et le fameux Baiser.

    Ilya Répine

    Grigori Sternin

    Ilya Répine (1844 Chuguyev –1930 Kuokkala) Ilya Répine était le plus doué du groupe que l'on appelait en Russie «Les Ambulants ». Dès l'âge de douze ans, il entre à l'atelier d'Ivan Bounakov pour apprendre le métier de peintre d'icônes. La représentation religieuse restera très importante pour lui. Il étudie ensuite à l'Académie des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg de 1864 à 1873 sous l'enseignement de Kramskoï. Il étudie deux ans à Paris où il sera fortement influencé par la peinture en plein air, mais sans pour autant devenir impressionniste, style qu'il jugeait un peu trop éloigné de la réalité. Épris de culture picturale française, il s'efforça de comprendre le rôle de celle-ci dans l'évolution de l'art contemporain. Entre 1874 et 1875, il expose au Salon de Paris et participe à la Société des expositions artistiques ambulantes à Saint-Pétersbourg.Un an plus tard, il obtient le grade d'académicien. La plupart des oeuvres puissantes de Répine traitent des conflits sociaux dans la Russie du XIXe siècle. Il assit sa réputation en 1873 grâce à son célèbre tableau Les Bateliers de la Volga, symbole du peuple russe opprimé traînant ses chaînes. Cette lutte contre l'autocratie a inspiré bon nombre de ses oeuvres parmi lesquelles Confession et L'Arrestation du Propagandiste ou Ils ne l'attendaient pas. Il représenta également l'histoire officielle de la Russie dans des oeuvres telles que Ivan le Terrible et son fils. Considéré comme un des maîtres de la peinture réaliste, il s'est attaché à exprimer la vie de ses contemporains : écrivains, artistes, intellectuels les plus en vue de Russie, paysans en plein travail, croyants en procession, révolutionnaires sur les barricades. On compte également beaucoup de portraits de ses proches : Tosltoï, Gay. Il comprend parfaitement les peines du peuple, les besoins et les joies de la vie populaire, Kramskoï dira à ce propos : «Répine possède le don de représenter le paysan tel qu'il est. Je connais beaucoup de peintres qui représentent le moujik, et ils le font bien, mais aucun ne sait le faire avec autant de talent que Répine. » Ses tableaux, qui s'éloignent des contraintes académiques de ses prédécesseurs, sont délicats et offrent une plasticité puissante. Même dans ses natures mortes, il a atteint une maîtrise supérieure, trouvé de nouveaux accents pour transcrire la vibration colorée et brillante des aspects sensibles.

    Michel-Ange

    Eugene Muntz

    Michel-Ange (Michelangelo Buonarroti) (Caprese, 1475 – Rome, 1564) Michel-Ange, comme Léonard de Vinci, avait plusieurs cordes à son arc et était à la fois sculpteur, architecte, peintre et poète. Il porta à leur apothéose le mouvement musculaire et l'effort, équivalents plastiques de la passion, à ses yeux. Il façonna son dessin, le poussant jusqu'aux limites extrêmes des possibilités de son âme tourmentée. Il n'y a aucun paysage dans la peinture de Michel-Ange. Toutes les émotions, toutes les passions, toutes les pensées de l'humanité furent personnifiées dans les corps nus des hommes et des femmes. Il ne les conçut presque jamais dans l'immobilité ou le repos. Michel-Ange devint peintre pour exprimer à travers un matériau plus malléable ce qui animait sa nature titanesque, ce que son imagination de sculpteur voyait, mais que la sculpture lui refusait. Ainsi cet admirable sculpteur devint le réateur des décorations les plus lyriques et les plus épiques jamais vues dans l'histoire de la peinture : les fresques de la chapelle Sixtine au Vatican. La profusion des inventions disséminées sur cette vaste surface est merveilleuse. Ce sont en tout 343 personnages principaux qui sont représentés avec une variété d'expressions prodigieuse, plusieurs de taille colossale, à côté de figures plus secondaires introduites pour leur effet décoratif. Le créateur de ce vaste plan n'avait que trente-quatre ans lorsqu'il s'attela au projet. Michel-Ange nous oblige à élargir notre conception du beau. Pour les Grecs, le critère était la beauté physique, mais Michel-Ange, sauf dans quelques exceptions, comme sa peinture d'Adam sur le plafond de la chapelle Sixtine, et ses sculptures de la Pietà, ne prêtait que peu d'attention à la beauté. Bien que maîtrisant parfaitement l'anatomie et les lois de la composition, il osait les ignorer toutes deux, si nécessaire, afin de suivre son idée : exagérer les muscles de ses personnages, et même les placer dans des positions inappropriées au corps humain. Dans son ultime fresque, celle du Jugement dernier sur le mur de l'autel de la chapelle, il laissa se déverser le torrent de son âme. Qu'étaient les règles en comparaison d'une souffrance intérieure qui devait s'épancher ? C'est à juste titre que les Italiens de son temps parlaient de la terribilità de son style. Michel-Ange fut le premier à donner à la forme humaine la possibilité d'exprimer toute une variété d'émotions psychiques. Dans ses mains, elle devint un instrument duquel il jouait, comme un musicien sur son orgue, en tirant des thèmes et des harmonies d'une diversité infinie. Ses personnages transportent notre imagination bien au-delà de la signification personnelle des noms qui leur sont attachés.

    Gustav Klimt

    Patrick Bade

    Gustav Klimt (Baumgarten, 1862 – Vienne, 1918) «Faire un autoportrait ne m'intéresse pas. Les sujets de peinture qui m'intéressent ? Les autres et en particulier les femmes… » Aucune référence au monde extérieur ne vient contrarier le charme des allégories, portraits, paysages et autres personnages que l'artiste peint. Des couleurs et des motifs d'inspiration orientale (Klimt a été très influencé par le Japon, l'ancienne Egypte et la Ravenne byzantine), un espace bidimentionnel dépourvu de profondeur et une qualité souvent stylisée de l'image, autant d'éléments utilisés par le peintre pour créer une oeuvre séduisante, où le corps de la femme s'expose dans toute sa volupté. A 14 ans, il obtient une bourse d'Etat pour entrer à la Kunstgewerbeschule (l'Ecole viennoise des Arts et Métiers). Très vite, ses talents de peintre et de dessinateur s'affirment. Ses toutes remières oeuvres lui valent un succès inhabituellement précoce. Sa première grande initiative date de 1879 : il crée cette année-là la Künstlerkompagnie (la compagnie des artistes) avec son frère Ernst, et Franz Matsch. A Vienne, la fin du XIXe siècle est une période d'effervescence architecturale. L'empereur François– Joseph décide, en 1857, de détruire les remparts entourant le coeur médiéval de la ville. Le Ring, financé par l'argent du contribuable, est alors construit : de magnifiques résidences y côtoient de superbes parcs. Ces changements profitent à Klimt et à ses associés, leur fournissant de multiples occasions de faire montre de leur talent. En 1897, Klimt, accompagné de quelques amis proches, quitte la très conservatrice Künstlerhausgenossenschaft (Société coopérative des artistes autrichiens) ; il fonde le mouvement Sécession et en prend la présidence. La reconnaissance est immédiate. Au-dessus du porche d'entrée de l'édifice, conçu par José Maria Olbrich est inscrite la devise du mouvement : «A chaque âge son art, à l'art sa liberté. » A partir de 1897, Klimt passa pratiquement tous ses étés sur l'Attersee, en compagnie de la famille Flöge. Durant ces périodes de paix et de tranquillité, il eut l'occasion de peindre de nombreux paysages qui constituent un quart de son oeuvre complète. Klimt exécute des croquis préparatoires à la plus grande partie de ses réalisations. Parfois, il exécute plus de cent études pour un seul tableau. Le caractère exceptionnel de l'oeuvre de Klimt tient peut-être à l'absence de prédécesseurs et de réels disciples. Il admirait Rodin et Whistler sans les copier servilement. En retour, il fut admiré par les peintres viennois de la jeune génération, tels Egon Schiele et Oskar Kokoschka.

    Edward Hopper

    Gerry Souter

    Edward Hopper exprime avec poésie la solitude de l’homme face à cet american way of life qui se développe dans les années 1920. S’inspirant du cinéma par les prises de vue ou les attitudes des personnages, ses peintures reflètent et dénoncent l’aliénation de la culture de masse. Avec ses toiles aux couleurs froides, peuplées de personnages anonymes, l’œuvre d’Hopper symbolise aussi le reflet de la Grande Dépression. A travers des reproductions variées (gravures, aquarelles, huiles sur toile), l’auteur, par une analyse tant artistique que thématique, nous apporte un éclairage nouveau sur l’univers énigmatique et torturé de ce peintre majeur.