Название | Des péchés et des vertu |
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Автор произведения | Любомир Гузар |
Жанр | Философия |
Серия | Окреме видання |
Издательство | Философия |
Год выпуска | 0 |
isbn |
Gratitude
Nazar Prus, 11 ans, Lviv
Le courage
Le courage
Anastasia Veres, 6 ans, Halytch (région d’Ivano-Frankivsk)
Que veut dire être courageux? C’est avoir l’audace de faire le bien. Nous manquons parfois d’audace pour avouer ce que nous sommes. Nous n’osons pas nous signer de peur que l’on se moque de nous, nous n’osons pas parler de Dieu pour que l’on ne nous raille pas. Le courage donc c’est l’audace d’être soi-même.
Quelqu’un d’irraisonnable peut s’exposer à un danger. Ce ne serait pas du courage mais plutôt de l’irréflexion.
Le vrai courage, c’est lorsque je prends en compte les circonstances objectives et je sens que je dois me comporter d’une certaine manière, même si je ne sais pas ce qui va en advenir. Par exemple je me déclare chrétien, je suis décidé à faire le bien même si les gens s’en moquent.
Il s’agit là d’un courage positif, pratique et non de la légèreté visant à montrer que je suis prêt à courir des risques pour une gloire stérile.
Souvent dans nos prières liturgiques nous demandons à Dieu du courage pour pouvoir faire appel à Lui. On pourrait dire que c’est un courage de confiance que l’on voit, par exemple, quand un enfant parle à son père.
Le courage
Yaroslav Murafa, 10 ans Halych (région d’Ivano-Frankivsk)
Le courage
Sofia Lozova, 12 ans, Kyiv
Le courage
Diana Kovtun, 11 ans, Halych (région d’Ivano-Frankivsk)
Il est vrai que dans nos rapports avec les autres nous éprouvons souvent de la gêne quand il faut demander quelque chose. Quant à l’enfant, il parle à son père d’une manière simple et claire: papa, j’ai faim; papa, j’en ai besoin… Or l’Église nous exhorte à parler avec le même courage à Dieu: Seigneur, veuille m’écouter, Seigneur, j’implore ton aide. Cela veut dire qu’il ne faut pas chercher des détours, prendre des airs mais dire tout simplement: Seigneur Dieu, j’ai mal, aide-moi, écoute-moi.
C’est cette confiance, cette sainte simplicité qui nous fait souvent défaut. Parce qu’il y en a parmi nous qui demandent: comment parler à Dieu? Il faut Lui parler tranquillement! C’est cela le courage de confiance en Seigneur Dieu, la capacité de prendre conscience que Seigneur est notre meilleur copain.
La dignité
La dignité nous a été donnée par Dieu. Le sens de la vérité est l’un de ses attributs. L’on ne saurait appeler dignité ce que nous avons imaginé pour nous-mêmes ou ce que nous avons attribué à nous-mêmes. Car la dignité est l’expression de ce que l’être humain présente de divin en lui.
La dignité est liée à la sensation et à la prise de conscience de notre origine. Une origine céleste… Quelqu’un pourrait être fier d’avoir pour origines une famille princière. Mais c’est une sensation différente…
La dignité concerne avant tout notre appartenance au divin. Car l’homme a été créé par Dieu à son image.
Dieu nous offre le don de la vie à travers nos parents, notre vocation, nos talents, à travers le don de la Sainte foi.
La Révolution de la Dignité est concernée elle aussi par cette importante prise de conscience. Des gens ordinaires ont pris conscience de ce qu’ils sont et de quels droits ils disposent car ils ont une origine divine. La dignité humaine est indissociable du fait de comprendre que l’homme est une créature de Dieu.
La dignité
Yaroslav Murafa, 10 ans, Halych (région d’Ivano-Frankivsk)
On dit souvent de quelqu’un: il se conduit avec dignité… Cela veut dire que cette personne est consciente de sa dignité.
Il ne faudrait pas confondre la dignité avec la fierté ou même la vantardise lorsque quelqu’un autour de nous pense qu’il n’a pas et qu’il n’aurait pas son pareil au monde.
La dignité n’est pas de la fierté. Soi-disant je suis quelqu’un de très important, de très bon pour faire ceci ou cela… Mais non, je suis un être humain, une créature de Dieu nantie de dons divins, je suis conscient de ma dignité et je me conduis de manière à ne pas offenser mon prochain, soi-disant moi je suis quelqu’un et toi tu n’es qu’un imbécile.
Ainsi le métropolite Sheptytsky savait parler à tous: et aux grands seigneurs, à la noblesse et aux simples paysans ou ouvriers. Il respectait chaque personne. Chacun de ceux avec qui il parlait sentait: il vous traite comme un être humain.
Le don de la raison, le don de la volonté, le don de la liberté que Dieu nous a donnés, tout ceci relève de la nature de l’homme. Alors l’homme jouit de ces dons et chacun de nous en a été nanti. Il n’y a personne qui n’en possède pas. Puisque je suis un être humain, je possède tous les dons que Dieu accorde à chaque homme.
L’un des commandements de Dieu nous dit: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Aimer le prochain comme soi-même c’est voir en lui la même dignité dont j’use moi-même, parce que je comprends que je dois mon existence à Dieu, que je vis par la volonté de Dieu car c’est Dieu qui m’a créé. Et de la même manière Dieu créa tous les autres.
Les mots comme «amour-propre» ou «amour de soi» n’ont rien à avoir avec l’amour prôné par Jésus Christ. Ces notions se rapportent à ceux qui se complaisent avec eux-mêmes, qui cèdent à tous leurs caprices, qui se traitent avec trop d’indulgence. Or c’est l’amour que nous léguait Jésus Christ qui est la sensation de la dignité de l’homme.
Un homme peut naître aussi bien dans des appartements princiers que dans une masure de paysan. Cela ne fait pas de différence puisque chacun a une origine divine et chacun possède la dignité humaine qu’il convient de respecter.
La paresse
Chacun se doit de prendre soin de quelque chose ou de quelqu’un. Car celui qui ne ressent pas un devoir qui lui incombe ne pense pas qu’il devrait faire quelque chose d’utile, n’assume aucune responsabilité, ne vise pas à atteindre tels ou tels résultats.
Une chose si on le prend comme la volonté de ne pas s’imposer aux autres. Mais lorsqu’on ne veut tout simplement pas s’engager à quelque chose de peur de compromettre son bien-être, il s’agira d’un défaut grave.
Jésus Christ disait: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Or aimer soi-même ne veut pas dire chercher son propre intérêt. Cela veut dire se respecter soi-même car le Seigneur nous a nantis de raison, nous a donné la dignité, une vocation, des talents. Puisque je les ai reçus moi, tout un chacun les a reçus lui aussi. Aimer le prochain signifie donc le respecter comme on voudrait que l’on nous respecte nous-mêmes. Car je respecte moi-même, je me respecte comme une créature de Dieu, comme un enfant de Dieu, comme une personne qui raisonne, qui se comporte en toute conscience de ses responsabilités, qui tient compte des besoins des autres, qui n’est pas indifférente à ceux qui l’entourent et qui les respecte donc. Parce que, tout comme nous-mêmes, ils ont été créés par Dieu.
La paresse
Arseniy Troshchak, 11 ans, Lviv
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