Истинная правда. Языки средневекового правосудия. Ольга Тогоева

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Название Истинная правда. Языки средневекового правосудия
Автор произведения Ольга Тогоева
Жанр
Серия История и наука рунета. Страдающее Средневековье
Издательство
Год выпуска 2022
isbn 978-5-17-150644-5



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que ce soit un habit emprumpté et que icellui prisonnier n’a aucune chemise vestue, et plus vraysamblable que pour venir à Paris, afin d’estre plus seichement et nettement, qu’il eust vestu une desdites chemises» (Ibid.).

      59

      «…auquel lieu de Paris il vendi sondit cheval, se vesti de neuf bien et honnestement, et, en cest estat, se tint long temps sanz rien fere ou ouvrer» (RCh, I: 60–61).

      60

      «Beaubarbier li a dit qu’il ameroit mieulx estre pendus qu’il venist à Paris ainsi mal vestus qu’il estoit» (RCh, I: 62).

      61

      «…le normant si bien vestu qu’il estoit» (Ibid.).

      62

      О законодательстве против бродяжничества см. подробнее: Geremek Br. Op. cit. P. 31–42.

      63

      «Plusieurs personnes aians puissance de gaigner leurs vies à la peine de leurs corps par paresse, negligence et mauvaisetie se rendent oyseulx, mendians et querans leur vies aval la ville de Paris, tant en églises comme ailleurs» (Livre rouge vieil du Châtelet, цит. пo: Ibid. P. 53).

      64

      «Pour obvier a plusieurs larrcins, pilleries, pipperies et desroberies qui continuellement sont commises en cette ville de Paris tout en plein jour comme de nuict, plusieurs gens oyseux et vagabons estans en cette ville de Paris, les aucuns sans adveu et les autres qui se disent officiers, comme sergens et autres qui sont vestus et habillez de plusieurs robbes et riches habillements portans espees de grands cousteaux, qui ne s’appliquent a aucun estat ou autre bonne maniere de vivre» (цит. по: Ibid. P. 55).

      65

      «…et sa robe tout arse, et puis fut le feu tire arriere, et fut vue de tout le peuple toute nue et tous les secrets qui peuvent etre ou doivent [etre] en femme, pour oter les doutes du peuple» (Journal d’un bourgeois de Paris de 1405 à 1449 / Texte original et intégral présenté et commenté par C. Beaune. P., 1990. P. 297).

      66

      «…estoit assez grant homme, et de l’aage de XL ans, a un visaige rond, assez crasset et assez court, nez rond, et parloit bon françois… et estoit vestu d’un vielz mantel brun et d’une vielle cotte, esquelx mantel et cotte avoit plusieurs pieces de plusieurs et diverses couleurs» (RCh, I: 426).

      67

      Зенкин С. Ролан Барт – теоретик и практик мифологии // Барт Р. Мифологии. С. 34.

      68

      Edgerton S.Y. Pictures and Punishment. Art and Criminal Prosecution During the Florentine Renaissance. L., 1985. P. 206.

      69

      Подробнее о противостоянии преступника и судьи в момент пытки см.: Тогоева О.И. Пытка как состязание.

      70

      О правилах проведения ордалии см.: Тогоева О.И. Ордалия // Православная энциклопедия. Т. 53. М., 2019. С. 104–106.

      71

      «…et n’osa retourner pour les quérir, pour doubte que il ne feust rencontré des larrons et mauvaises gens» (RCh, I: 518).

      72

      «Très-chier et grant ami, le roy m’a commandé que je vous die de par lui… que vous faciez mettre à question Le Breton, telement que vous sachiez tout le vray de ce dont il est accusé» (RCh, I: 523).

      73

      «…icelli confession il fist par force et contrainte de gehine… et pour doubte et paour qu’il avoit que se autre chose congnoissoit…que de rechief il ne feust questionnez» (RCh, I: 530).

      74

      «…auquel par icelli Breton fu dit comment il savoit bien qu’il avoit perdu ses bouges et ses lettres qui dedens étoient, et qu’ilz avoient esté desrobez en un bois vers la ville de Poitiers, et que se aucune chose lui estoit de ce demande, que ainsy il volsist tesmoingnier. Lequel qui parle lui respondi que s’il le povoit faire sauf son honneur, qu’il le feroit voulentiers» (RCh, I: 535).

      75

      «Breton, tu m’as envoyé par devers mons. Olivier de Mouny pour toy aidier à te fere faire grace, et tu as donné tant de peine à mon maistre et amy; car tu as jà dit une autre voye que tu ne m’avoyes pas ditte, et je cuidoye que tu me deisses verité» (RCh, I: 537).

      76

      «Ha! pour Dieu, ayes pitié de moy; car je l’ay dit par force de gehine». – «Tu mens; car l’ostel de céans n’est pas tel que l’en fait par force de gehine dire autre chose que verité; et sy ay bien oy dire que tu n’as pas esté sy fort tiré que tu deusses avoir dit chose qui ne feust verité» (RCh, I: 537).

      77

      «…il confessa toutes et par force de gehine, et encore dit ledit Fournet que qui de rechief li vouldroit mettre, il dirait que il avoit vendu et trahy tout le royaume de France… et que le desdit que il avoit fait… ce estoit pour sauver son honneur ou pour la garder» (RCh, I: 539–540).

      78

      «…auquel Breton il a oy dire par plusieurs fois que il aymeroit mieulx que l’en le feist morir que l’en le meist plus en gehine, et que, sur l’ame de lui, se l’en faisoit morir, qu’il prendrait la mort en bon gré… Il avoit paour qu’il ne feust trop tiré, et qu’il avoit veu un qui avoit esté sy fort gehiné qu’il en estoit mort» (RCh, I: 546).

      79

      «…qu’il soit tourné ou pilory, senz faire aucun cry illec de la cause pour laquelle il sera pilorié, et que illec l’en lui perce la langue et soit flatri de une fleur de liz chaude parmy les leffres de la bouche» (RCh, I: 556).

      80

      «Et dit que aussi bien que on met un homme par conjectures et presumpcions vehementer à la question, aussi bien peut on y promettre le gaige de bataille, car c’est moins de soy combatre pareil à pareil que soy combatre à la gehine ou le corps est sanz armes et sanz ce qu’il puisse secourir» (X 2a 14, f. 217v–218, déc. 1404).

      81

      Тогоева О.И. Несостоявшийся поединок: Уильям Фелтон против Бертрана Дюгеклена // Казус. Индивидуальное и уникальное в истории – 1996 / под. ред. Ю.Л. Бессмертного и М.А. Бойцова. М., 1997. Вып. 1. С. 199–212. См. также: Harang F. Op. cit. P. 37–57.

      82

      «…je di que monseigneur tel ne les pourrait prouver par tesmoings ou autrement souffisanment; mais il les prouvera de son corps contre le sien, par lui ou par son advoué,