Confidential Concepts, Inc.

Все книги издательства Confidential Concepts, Inc.


    Bauhaus

    Michael Siebenbrodt

    Le Bauhaus est une des émergences culturelles les plus importantes et conséquentes du siècle. Walter Gropius fonda cet institut de design en 1919, à Weimar. L’école fut effective à Weimar, Dessau et Berlin. Les enseignements du Bauhaus en design sont aujourd’hui encore respectée dans les écoles de design et d’architecture. Les produits du Bauhaus sont devenus des standards du design et les immeubles du Bauhaus sont entrés dans l’histoire et au patrimoine culturel mondial de l’UNESCO. Ce livre, richement illustré et documenté, offre une vue globale de l’histoire du Bauhaus et projette un nouvel éclairage sur son évolution et sa connexion aux autres mouvements, rendant le Bauhaus plus compréhensible au lecteur.

    American Graffiti

    Margo Thompson

    Depuis le début des années 1970, les graffeurs décorent l’extérieur des rames de métro avec des tags toujours plus grands et toujours plus élaborés. Dans le schéma primitiviste, les graffeurs, en tant qu’artistes en marge, offraient de nouvelles perspectives à la société américaine. Ils tendaient un miroir à la culture hégémonique. Les références aux médias ou à des elements culturels que les artistes intégraient dans leurs créations revêtent aujourd’hui une importance toute particulière, parce qu’elles représentent un point de contact entre les cultures et ont rendu cette « sousculture » plus accessible à son nouveau public. Cette forme d’expression résolument rebelle est ici analysée par Margo Thompson qui met en relation l’art du graffiti avec l’art contemporain. Tout comme les graffeurs apportaient une voix à une classe ethnique sous-représentée, l’auteur, grâce à une thèse originale, tend à servir d’ambassadrice à cette forme d’art souvent méconnue.

    Les Arts de l’Afrique noire

    Maurice Delafosse

    Les Arts de l'Afrique noire vous invite à explorer les origines dynamiques de l'étendue des expressions artistiques de l'exotique et intrigant continent africain. Depuis la découverte de Les Arts de l'Afrique noire à la fin du XIXe siècle lors des expositions coloniales, le continent noir s'est révélé une immense source d'inspiration pour les artistes qui, au fil du temps, ont constamment réinventé ces oeuvres d'art. La force de l'art africain subsaharien réside dans sa diversité visuelle, preuve de la créativité des artistes qui continuent à conceptualiser de nouvelles formes stylistiques. De la Mauritanie à l'Afrique du Sud et de la Côte d'Ivoire à la Somalie, des statues, des masques, des bijoux, des poteries et des tapisseries constituent une variété d'objets rituels quotidiens émanant de ces sociétés d'une riche diversité.

    L’ABC des Styles

    Emile Bayard

    Vous vous êtes déjà demandé pourquoi votre plafond ressemble aux voûtes d'une cathédrale gothique ? Ou bien pourquoi le bâtiment où vous travaillez est si différent des autres ? L' ABC des Styles vous invite à explorer les différents styles de l'architecture et de la décoration intérieures, depuis l'Antiquité jusqu'aux années quarante. Des châteaux et palaces de l'aristocratie française aux églises monastiques dominicaines du Moyen Âge, partez en voyage à travers l'Histoire ! Souvent, les bouleversements politiques impliquent des transformations dans les styles artistiques. En Europe, plusieurs styles ont tiré leur nom d'un souverain ou d'une période historique («style Louis XIV», «style Régence»). Jusqu'à la fin du xixe siècle, c'est généralement la royauté qui dictait la mode en matière de styles, ce qui constituait alors un signe de pouvoir.

    Edward Hopper

    Gerry Souter

    Edward Hopper exprime avec poésie la solitude de l’homme face à cet american way of life qui se développe dans les années 1920. S’inspirant du cinéma par les prises de vue ou les attitudes des personnages, ses peintures reflètent et dénoncent l’aliénation de la culture de masse. Avec ses toiles aux couleurs froides, peuplées de personnages anonymes, l’œuvre d’Hopper symbolise aussi le reflet de la Grande Dépression. A travers des reproductions variées (gravures, aquarelles, huiles sur toile), l’auteur, par une analyse tant artistique que thématique, nous apporte un éclairage nouveau sur l’univers énigmatique et torturé de ce peintre majeur.

    Antoni Gaudí

    Jeremy Roe

    Architecte et designer barcelonais, Antoni Gaudí (1852-1926) occupe une large place dans l’histoire de l’art espagnol. L’usage de la couleur, l’emploi de différents matériaux et l’introduction du mouvement dans ses constructions furent une innovation dans le domaine de l’architecture. Il laissa dans ses carnets de nombreuses réflexions à propos de son art telles que : « La couleur dans l’architecture doit être intense, logique et fertile. » Appuyée par de nombreuses photographies et de nombreux détails architecturaux, l’étude que mène l’auteur, Jeremy Roe, permet une approche du contexte de l’art barcelonais et introduit une minutieuse étude critique des constructions, objets et écrits du plus célèbre architecte barcelonais.

    Eugène Delacroix

    Eugène de Mirecourt

    Ferdinand Victor Eugène Delacroix (Saint-Maurice, 1798 – Paris, 1863) Delacroix fut l'un des plus grands coloristes du XIXe siècle. La couleur était pour lui un moyen d'expression déterminant, qui avait la préséance sur la forme et les détails. Il parlait à l'oeil, moins à la raison. Il se nourrissait des oeuvres des coloristes du Louvre, en particulier de Rubens. Spirituellement, Delacroix s'inscrivait au coeur du mouvement romantique qui s'était répandu en Europe, se nourrissant de Goethe, Scott, Byron et Victor Hugo. Sa propre nature romantique s'enflammait au contact des leurs ; il était possédé par leurs âmes et devint le premier peintre romantique. Il tira nombre de ses sujets de ses poètes préférés, non pour les transposer dans des illustrations littérales, mais pour faire s'exprimer à travers son propre langage pictural les émotions les plus vives du coeur humain. Par ailleurs, c'est généralement dans les rapports entre plusieurs personnages, en d'autres termes dans le drame, que Delacroix trouvait l'expression naturelle et saisissante de ses idées. Son oeuvre n'est qu'un immense poème polymorphe, à la fois lyrique et dramatique, sur les passions violentes et meurtrières, qui fascinent, dominent et déchirent l'humanité. Dans l'élaboration et l'exécution des pages de ce poème, Delacroix ne renonce à aucune de ses facultés d'homme ou d'artiste, dont la vaste intelligence rejoint les pensées des plus grands de l'histoire, des légendes et de la poésie. Au contraire, il se sert de son imagination fiévreuse, toujours sous le contrôle d'un raisonnement lucide et du sang froid, de son dessin expressif et vivant, de ses couleurs fortes et subtiles, parfois dans une harmonie âpre, parfois éclipsées par cette note «sulfureuse » déjà observée par ses contemporains, pour produire une atmosphère d'orage, de supplication et d'angoisse. La passion, le mouvement et le drame ne doivent pas forcément engendrer le désordre. Avec Delacroix comme avec Rubens, il plane au-dessus de ses représentations les plus tristes, au-dessus du tumulte, des horreurs et des massacres, une espèce de sérénité qui est le signe de l'art et la marque d'un grand esprit.

    Pieter Bruegel

    Victoria Charles

    Pieter Bruegel, l'Ancien (près de Breda, 1525 – Bruxelles, 1569) Pieter Bruegel fut le premier membre important d'une famille d'artistes, actifs durant quatre générations. D'abord dessinateur avant de devenir peintre, il peignit des thèmes religieux, comme la Tour de Babel, avec des couleurs extrêmement vives. Influencé par Jérôme Bosch, il s'attela à de vastes scènes complexes décrivant la vie paysanne et des allégories bibliques ou spirituelles, souvent peuplées de sujets plongés dans des actions très variées. Pourtant, ces scènes ont en commun une intégrité informelle et un certain humour. A travers son oeuvre, il introduisit un nouvel esprit d'humanité. Ami des humanistes, Bruegel composa de véritables paysages philosophiques au coeur desquels l'Homme accepte passivement son destin, prisonnier du temps qui passe.

    Le Douanier Rousseau

    Nathalia Brodskaya

    Le Douanier Rousseau (Henri Rousseau) (Laval, 1844 – Paris, 1910) Les galeries marchandes à Paris fleurissant, on créa en 1884, le Salon des Indépendants. Cette exposition sans jury fut organisée pour ceux qui étaient ou se considéraient professionnels – alors très nombreux -, mais qui ne pouvaient satisfaire les critères des salons officiels. C’est lors d’un des Salons des Indépendants qu’ Henri Rousseau créa la surprise. Rousseau occupait un poste à l’octroi de Paris, à Vanves. A ses moments libres, il peignait des toiles, tantôt sur la commande de ses voisins, tantôt en guise de paiement pour de la nourriture. Chaque année, de 1886 à sa mort en 1901, il exposa ses toiles au Salon des Indépendants. Là, il se présentait sans savoir-faire professionnel, mais avec le fier sentiment d’être peintre et d’avoir le droit de rivaliser avec n’importe quelle autorité. Rousseau est un des premiers de sa génération à s’être rendu compte de l’arrivée d’une nouvelle époque de liberté dans l’art, y compris celle de pouvoir accéder au rang de peintre, et ce, indépendamment de la manière de peindre et du niveau de formation artistique. Les œuvres du Douanier Rousseau aidèrent d’autres peintres, peut-être moins talentueux mais tout aussi originaux, à être remarqués et appréciés d’un public qui apprit à voir l’art d’une façon nouvelle. Avec lui, apparaît toute une série de découvertes. Désormais, qu’elles soient naïves ou primitives, les œuvres d’art étaient partout et il y aurait toujours un regard d’artiste pour les révéler.

    Diego Rivera

    Gerry Souter

    « Je connaissais Diego Rivera, le muraliste mexicain, bien avant de découvrir les nombreux autres « Diego Rivera » qui hantèrent le monde du début du XXe siècle à la fin des années 1950. […] Si ses peintures de chevalet et ses dessins forment une grande part de ses œuvres de jeunesse comme de la maturité, ses peintures murales uniques font exploser les murs par la virtuosité de leur composition époustouflante. Sur ces murs s’exposent tout à la fois l’homme, sa légende et ses mythes, son talent technique, son intensité narrative et les convictions idéologiques qu’il aimait afficher. » (Gerry Souter) Dépassant son admiration, Gerry Souter, auteur du remarquable Frida Kahlo, n’hésite pas à ramener Diego Rivera à une dimension humaine, en constatant ses choix politiques, ses amours, et « qu’au fond de lui bouillonnait le Mexique, langue de ses pensées, sang de ses veines, azur du ciel au-dessus de sa tombe. »